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[Flash Back]

Il forçait une fois de plus sur sa vue, pour distinguer les écritures marquées sur un parchemin. Michael s'était assis près du tas de sac, encerclé de dizaines, et de dizaines de feuilles, qu'il avait pris dans les bagages. Depuis une bonne heure, il étudiait ces plans, ces cartes qui expliquaient toutes, comment parvenir à un point et à un objectif dont il ne connaissait toujours pas l'existence, et ça lui travaillait le cerveau.

Il cherchait parmi tous ces mots, une simple évocation de ce point, et il ne la trouva qu'après avoir lu cent de ces pages. Il tomba en effet sur une feuille aux coins abîmés, peinte de quelques lignes noires, qui expliquaient bien trop clairement pour le jeune homme ce que cherchait vraiment son ami.

[Les trois axes de l'univers, sont trois planètes élémentaires, sans habitants, qui reposent en triangles à égales distance les unes des autres. Le triangle formé par ces planètes, regroupent l'intégralité des êtres vivants de l'univers. Si une seule de ces planètes est détruites, alors, la population universelle périra, et le processus de développement de la vie recommencera.

Un être universel n'a pas assez de puissance pour détruire une de ces planètes. Mais deux si. Sur la planète Weyter, se trouve un des sept êtres universels de l'univers. Mais, les êtres universels ont une infinie connaissance qui ne permettrait pas de pouvoir le commander comme voulu, pour cause d'une morale présente. Soit, la confection d'un enfant avec ce dernier, par l'union sexuelle humaine, permettrait d'élever le nouvel être dans ce but, et de contrôler ses décisions pour ensuite, détruire la planète Ribka, la plus vulnérable d'entre elles, afin d'anéantir la population universelle.]

Michael avait les yeux écarquillés comme ils ne l'avaient jamais étés. Sa bouche été ouverte, et il ne bougeait plus tant, il n'avait jamais été aussi choqué de sa vie. Tout pouvait arriver à ses côtés, qu'il ne l'aurait pas remarqué. Son esprit était bloqué sur les derniers mots de la feuille. Il les fixait, sans bouger, comme devenu une statue de cire. Tandis qu'une petite partie des feuilles s'envolèrent à cause d'une bourrasque.

Son esprit ayant fait l'assimilation. Son choc, se transforma en l'espace de cinq secondes, en une colère effroyable, et son corps tout entier, s'enflamma soudain, de flammes jaunes et rouges, qui parcouraient chaque centimètre de son corps, aussi vite que l'on allume un briquet.

Il se leva de sa position, les membres tremblants d'une manière effrayante, ses yeux ne se fermant même plus comme pour le commun des mortels. Il tourna sur lui-même, lentement, et il croisa du regard, la tente d'Ojko, vers laquelle, il alla directement, d'un pas rapide, quand l'idée qu'il soit à l'intérieur effleura même son esprit. Il attrapa le tissu de celle-ci, qui s'enflamma instantanément, et l'arracha pour découvrir totalement l'intérieur. Puis il jeta le long tissu, sur une autre tente, dans le but d'enflammer les autres.

Les yeux d'Ojko peinèrent à s'ouvrir, mais Michael n'attendit pas qu'il se réveille, et l'attrapa par l'extrémité de son vêtement, avant de venir le soulever du sol, l'envoyant à quelques mètres de là, le faisant s'écraser sur le sol.

Ojko, s'écrasant alors à terre, se releva quelque temps après, difficilement, et regarda autour de lui, incompréhensif. Il vit rapidement Michael, le corps en flammes, qui se rapprochait à grand pas de lui.

- HE, Michael mon garçon, calme-toi, je ne sais pas ce que tu...

- Alors voilà ton but! Me voler salement jusque-là, le chaste hymen de la femme que j'aime ! Hurla-t-il, sacrifiant sa voix, avant d'enflammer ses mains, et d'envoyer un souffle de gaz brûlé en plein sur Ojko.

Celui-ci s'effondra à quelques mètres de là, finissant derrière la dernière tente du camp, à cause de la violence du souffle. Il se releva alors, à quatre pattes, toussant noir, quelques coins du visage brûlés. Michael continuait à avancer vers lui, et alors, Ojko, pris son effort, et se releva rapidement, pour envoyer d'une main un jet d'eau puissant, illuminé, qui se déversa sur tout le corps de Michael.

Et alors qu'un sourire s'agrandissait sur le visage d'Ojko, à la vue du corps éteint de Michael. Il croisa son regard bruni par la haine, et le feu corporel qui l'enveloppait, repris d'un claquement de doigt, et ses vêtements mêmes, qu'il épargnait volontairement du feu, séchèrent instantanément ; et le sourire d'Ojko disparu.

Michael reprit alors ses pas, et arrivé devant Ojko, il prit sa gorge dans sa grande main, et l'éleva au-dessus de lui, pour le faire ensuite s'écraser au sol, l'étranglant contre le sol planétaire.

Ojko, privé d'oxygène, dût user de ces plus fidèles force pour déplacer la main de Michael, avant de s'échapper. Mais le jeune homme, à pas réguliers, le suivit, la plus pure des colères défendant l'amour qu'il pouvait ressentir.

Ojko s'assit près de la côte d'une tente, regardant la respiration rapide, Michael marcher dans sa direction.

- Ça suffit, attends ! Tu n'as pas les idées claires. Tentait-il de le stopper.

Le jeune homme ne l'écouta même pas. Et au moment d'après, sous la puissance de sa colère, il envoya une vague de flammes dans sa direction.
Et pour lutter, affaibli, Ojko envoya un jet de glace, qui percuta les flammes.

Les deux puissances se confrontaient, et se poussaient l'une contre l'autre. Seulement la haine de Michael était considérable, et dans un cri de rage contre lui, il vainquît la glace, et Ojko succomba.

Après plusieurs secondes seulement, où il déversait sa colère sur lui. Ses flammes cessèrent, autant que ses forces le lâchèrent, épuisé, et il s'effondra sur le sol, vide.

La WeyterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant