Sous le feu de tes yeux || HARRY POTTER

"Tu sais les gens changent"

Jeudi, PDV Drago

A présent au chaud dans mon bain, comme tout le monde j'avais assisté à la scène des Weasley. Oui c'est moi qui avais balancé. Et il est content le con. Enfin non je l'avais dis à Blaise mais vu qu'il était incapable de tenir sa langue ça s'était répandu comme une traînée de poudre.
Je ne pensais pas que Weasmoche aurait réagit comme ça.
Voyez vous je suis peut-être un connard prétentieux mais jamais je frapperai une femme, question de principe.

La chaleur de l'eau réchauffa mon cœur froid, ouais moi le fameux Drago Malfoy n'avait jamais ressentit d'amour, triste pas vrai.
Mon père avait toujours dit qu'un homme soumis à une femme était un homme faible.

Une fois sorti de mes pensés j'entendis une porte grincer, surpris je me retournai donc voir l'individu présent.

Encore elle.

Elle était plantée là et ne bougeait pas, qu'est-ce qu'elle foutait là ? Ça fait quatre ans qu'on est dans le même château sans s'adresser la parole puis en même pas un mois on croisait à chaque coin de couloirs. Étonnant vous ne trouvez pas ?
Je ne le montrais pas mais c'était sans aucun doute la fille que j'appréciais le plus ici, je te demande pardon ?
Pourquoi ? La nuit son visage changeait, une personnalité apparaissait tandis qu'une autre s'étouffait.
La journée elle était effacée, calme et jouait la fille forte mais je suis sûr qu'elle jalousait le trio d'or, tout comme moi.
La nuit elle était fragile, à ma merci, mais elle était aussi têtue, sauvage et particulièrement attirante.

Sans prévenir elle se débarrassa de son haut , retirera son jean puis s'avança vers moi. Désormais installée à l'autre bout de la baignoire avant d'entamer un monologue.

-Tu sais les gens changent, et tant fait parti. La journée t'es un connard égoïste, égocentrique, qui rabaisse les autres et c'est ce le Malfoy que tout le monde déteste. Je rêve ou elle pense exactement la même chose que moi ?
Par contre le soir venu tu te révèles, tu joue le mec intouchable, qu'à besoin de personne mais c'est faux, là nuit t'es Drago. Je sais très bien que c'est toi qui l'a dit. T'inquiète pas je t'en veux pas. Je t'en veux pas parce que quand on était tout les deux à rêver des étoiles je me sentais si bien que je voudrais revivre cette nuit pour toujours.

Troubler, c'était le mot. J'étais loin d'être prêt à une tél révélation, elle pensait de moi se que moi je pensais d'elle. On avait deux faces.

-Tes lèvres me manque, oui ce n'était pas vraiment le moment mais bon, et oui t'as raison je suis un connard égoïste mais sache une chose toi aussi tu change, quand le soleil est là tu deviens une petite merdeuse qui fait la femme forte alors qu'au fond t'es brisée... Ma dernière phrase lui cloua le bec.

Ginny : 1 Drago : 1

Ses yeux verts émeraudes fixait la mousse du bain, une envie de la taquiner apparue. D'un geste de la main Je éclaboussa et un petit sourire apparu sur le coin de ses lèvres. J'approcha d'elle, attrapa sa cheville pour la ramener vers moi.
Elle vêtue d'un simple ensemble de sous vêtements rouges qui contrastait avec la pâleur de sa peau. Elle était si pure.
Sous l'eau je sentis ses fesses se poser sur mes cuisses, je ne pus résister à les empoigner.

Elle mordait sa lèvre inférieure entre ses dents, bordel c'était si sexy. Ses doigts glissaient sur mon torse puis s'arrêtera dans mes cheveux.
Et dans un moment d'inattention elle se jeta sur mes lèvres. On vas fauter.
La nuit on est des fauves lâchés en pleine nature.
C'était un baiser fougueux, nos lèvres mouvaient comme si nos vie en dépendait.
Elle me rendait fou.

Ensorcelé par ses mouvements, j'étais trop occupé avec ses lèvres pour réagir à la scène qui s'opérait derrière moi.

-Ousp Ronron c'est occupé ! Ça c'est Lavand, mais qu'est-ce qu'il foute la eux ?

Je me retourna, oh merde...
Quand Ginny réagit elle s'éloignera de moi rouge de honte.
J'ai cru que Weasley mec allait faire une attaque, lui qui le matin même avait giflé sa propre sœur parce que celle ci avait couché avec moi.
Sa potiche de copine eût pour une fois une brillante idée, dégager de cette putain de salle de bain.

-On va y aller nous, rigolât elle. Puis après un dernier regard ils partaient.

-Je suis morte, toujours assise en face de moi elle dégrafa son soutien gorge, un sourire apparue sur mon visage. J'aime cette partie d'elle.

J'approchais d'elle puis plaça une main vers son intimité. J'en profita pour parsemer sa clavicule de baisers puis remonta au niveau de son oreille et la mordilla doucement, mes doigts s'enfonça plus profond dans son être, si vulnérable sous mes caresses expertes elle gémissait contre mon épaule. Si putain de bandante.
J'avais une idée, certes ça n'allait pas lui plaire mais ça aura le mérite d'être drôle.
Quand je sentis qu'elle était proche je retira ma main puis me replaça à ma place originelle. Instantanément ses yeux s'ouvrit et son visage avait pris une grimace d'incompréhension.

-Nan Drago ça c'est vraiment pas du jeu, elle avait pris une voix suppliante. Me laisse pas frustrée...

-T'as des mains, t'as qu'à t'en servir... Je n'étais clairement pas prêt pour le spectacle qui s'offrait à moi.

-Si il le faut.

Ses mains se dirigeaient alors vers l'endroit de sa frustration, la mousse c'était dissipé laissant mes yeux loucher sur la rousse. Ses yeux s'étaient refermés, en la laissant en plan je ne pensais pas qu'elle avait le cran de faire ça, devant moi en plus.
Il devait être dans les alentours de minuit et Ginny Weasley était entrain de se toucher devant mes yeux.
D'accord je crois qu'elle avait fini son petit manège car un sourire triomphant c'était installé au milieu de son délicat visage. Un ange déchut.

-C'est pas aussi bon que le fait mais c'est déjà mieux que rien...

S'en était trop il faillait également que je me soulage, vraiment très classe, je sorti de l'eau et chercha ma serviette.

-Beau cul Malfoy, incorrigible c'était le mot qui lui correspondait.

-Pas autant que le tiens chérie...

Une serviette autour de la taille, les cheveux en bataille, je regagnais ma chambre en laissant derrière moi celle qui nourrissait mon désir.