"Tes con !"

1.7K 105 13
                                    

Mercredi, PDV Drago

Ça y est nous sommes, Noël.
Je m'étais réveillé dans les bras de Weasley, elle c'était endormie sur moi, j'avais longtemps caressé ses cheveux après qu'elle se soit plongée dans un profond sommeil. Ils étaient si soyeux et possédaient une minime odeur de pomme.
Quand elle dormait elle me semblait tellement parfaite, un ange tombée du paradis, mais à qui je fessais vivre l'enfer, paradoxal ?
J'avais l'impression que quand elle était au pays des rêves tout ses cauchemars s'envolés...

J'étais assis devant la cheminée où un feu réconfortant chauffait la pièce, un paquet était emballé sur un petite table.
Ma curiosité me dicta d'aller voir, au niveau de la table j'examinais alors le petit paquet, parfaitement emballé dans un papier doré, un ruban rouge entourait le tout.
A côté une petite lettre y était posée, Drago y était inscrit d'une écriture délicate.
Je pris la lettre, après tout il n'y avait pas cinquante Drago ici, elle était pour moi.
Je la sortie de son enveloppe puis entama ma lecture:

Pour l'unique connard, égoïste, égocentrique, prétentieux, mais aussi pour l'unique mâle dominant, drôle, incorrigible : Drago Malefoy
Vue que c'est Noël et que je dois passer mes vacances avec toi je t'écris une petite lettre qui peut être touchera ton cœur de pierre.
Pour moi t'es le jour mais aussi la nuit, exactement comme la lune t'auras toujours une face cachée.
Bon déjà t'as pleins de défauts, j'ai même arrêté de les compter... T'as toujours été le mauvais garçon qui était le rival en titre de St Potter comme tu l' appelais. Les filles s'intéressaient à lui parce que c'était "celui qui a survécu" et aussi parce qu'il est célèbre...
Mais revenons à nos moutons, cette année comme toutes les autres d'ailleurs tu avais encore fait parlé de toi, tout le monde voulait savoir avec qui le magnifique Malfoy avait couché cet été, vraiment passionnant...
Je dois t'avouer quelques choses, je t'ai toujours trouvé beau et je suis absolument certaine que la moitié des filles de se château pense comme moi. Je profite qu'on soit tous les deux seuls pour te dire ça parce que je sais très bien qu'à la rentrée on redeviendra des ennemis, ma famille contre la tienne. Tu te rappelle la nuit de l'anniversaire de Blaise, c'était romantique, nous deux sous les étoiles. Mais tu me connais je ne suis pas une fille romantique alors j'étais sur de la suite des événements. Tu sais quoi quand tu m'a embrasser j'ai compris le sens du mot désir, t'es peut être mon ennemi juré mais j'avoue que t'es un vrai mâle, ta de l'expérience et j'aime ça. Quand on a baisé t'était si doux mais en même temps tellement sauvage.
Je m'excuse aussi pour la gifle mais en même temps tu l'a bien cherché, t'es quand même un petit branleur...
J'espère que mon cadeau te plaira, ça vient du cœur...

Ginny Weasley

Je leva les les yeux du papier et fixa le vide, j'étais troublé, nos esprit étaient connectés ?
On avait pleins de points communs, on pense la même chose... Le plus triste c'est qu'elle avait raison, à la rentrée on se sépara pour chacun reprendre nos vieilles habitudes.
Elle recommencera à faire la fille sur d'elle, et moi le gars craint de tous. Triste vie.

J'entendis des pas dans les escaliers c'était bien évidemment mon acolyte de vacances , elle était adorable, une petite bouille parsemé de tache de rousseur, un petit défaut qui chez elle se transformait en qualité. Ça y est t'es amoureux, bien sûr que non j'ai jamais aimé personne et c'est pas aujourd'hui que ça arrivera.

Elle attrapa le paquet de toute à l'heure et me le tendit avant de s'asseoir en tailleur sur le fauteuil en face de moi.

-Merci Weasley, je dénoua le ruban puis déchira l'emballage.

Clairement du Weasley tout craché, un cadeau a son image quoi. Je ne savais pas si c'était gentil de sa part ou si elle se foutait ouvertement de ma gueule ?

-C'est une blague, je pris le vêtement, l'examina sous toutes les coutures, c'est officiellement une blague...

-Alors ça te plaît ? Et elle souriait en plus, elle était fière de sa conneries.

Un pull en laine aux couleurs de Gryffondor avec un D comme initiale, les fameux pull-overs tricotés par la mère Weasley, c'était évident à chaque Noël ils en recevaient un  à leurs effigies. C'est vraiment très laid...

-Comme on dit c'est l'intention qui compte... un petit rire s'échappa de mes lèvres.

-Tu me brise le cœur là, elle mis ses mains sur sa poitrine en mimant et en s'insurgeant de mon commentaire.

-Maïs merci quand même, merci pour cette nuit surtout... Elle prit coussin elle me le jeta en pleine tête...

-Tes con !

-Tu vas regretter ma vielle... je m'élançais alors sur elle.

Je pris le même coussin puis lui envoya mais je loupa ma cible, c'est alors à se moment-là qu'on a perdue Weasley.

-Pour un attrapeur j'ai connu plus agile... elle a dit ça en essayant de se contrôler pour ne pas m'éclater de rire au visage...

-J'ai lu ta lettre et j'y est appris des choses, je marqua un temps d'arrêt, intéressantes...

Exactement comme je l'avais espérer son fou rire et sa bonne humeur étaient retombées tel un soufflé.

-Fait pas cette tête, tu sais quoi ça a peut-être touché mon petit cœur froid...

-Tu vois le froid et charismatique Malfoy n'est pas exempté de tout sentiments. De nouveau un sourire apparue sur son visage.

-Très drôle, j'exagéra un rire forcé.

-Ginevra Weasley viendrait tu boire une bièraubeurre avec moi ? Pourquoi j'avais invité Weasley ? On avait conclu de passer les vacances ensemble alors pourquoi pas.

Elle fit semblant de réfléchir, elle allait accepter, c'était certain.

-D'accord à une seule condition, tu me portes juste qu'à ma chambre.

-Ça y est t'a pris la confiance toi...

- C'est ça où tu vas boire un verre tout seul... maintenant c'était moi qu'il fis mine de réfléchir.

-Aller vient la, je lui tendis mes bras et immédiatement elle sauta de joie puis elle s'asseyait sur mes genoux.

J'enroula mes bras autour de ses hanches, limite en haut de ses fesses, pervers.
Ses bras fins enroula mon cou et ses jambes mon bassin. Se qui au passage était une sensation fort agréable. Désormais blottie contre moi je me leva pour rejoindre sa chambre.

-Accroche-toi poulette, je commençais mon ascension des marches de l'escalier en pierre. A chaque marque sa poitrine seulement recouverte d'un débardeur blanc rebondissait sur mon torse, tout est dans la tête Malfoy, c'était bandant, un vrai poète.
Elle glissa ses petites mains froides sous mon tee-shirt, un frisson parcouru mon épiderme.

On était en haut des marches, pour la énièmes fois nous yeux étaient bloqués dans le même désir. Et pour la énièmes fois nos lèvres s' emprisonnèrent.

C'était reparti pour un tour ...

Sous le feu de tes yeux || HARRY POTTER Où les histoires vivent. Découvrez maintenant