Miami Beach

Chapitre 27 : Haute pression

PDV Camila

Une semaine est passée, et dire qu'elle était courte serait un pieu mensonge. Entre la course contre la montre pour tout préparer en salle de conférence, les dossiers qui sempillaient sur mon bureau, Lauren qui était coller à moi sans cesse pour me proteger de se fou et me fait de ses crises de jalousie dès que quelqu'un avait le malheur de me sourire ou même de m'approcher pour me dire bonjour, les petits "cadeaux" que je reçois de mon agresseur plus tordues les unes que les autres. Et ne parlons même pas de la secrétaire d'accueil qui m'avait fait du rentre dedans pour remettre une partie de jambes en l'air. Je crois que Mlle Chaltin ne tentera plus le diable si elle tient à sa place. Alors, je pense que d'ici une minutes, je vais explosée et tout envoyer balader tellement mes nerfs sont à vifs.

- Camila tu peux venir dans mon bureau ? Ordonna plus Lauren qu'elle ne demandait

C'est en soufflant que je me lève de ma chaise et me dirige vers son bureau. Je rentre sans toquer. Elle debout, devant la fenêtre à regarder la plage, les bras croisés. Même avec sa mine fatiguée, elle magnifique. Je ne peux empêcher mon regard de scruter ses formes mise en valeur dans son tailleur noir serrer. Je ferme la porte à clé derrière moi avant de retourner dans ma contemplation.

- Au lieu de matter Mlle Cabello, j'aimerai parler d'un dossier. Dit-elle d'un ton énerver

" Ouch ! Je le sens mal pour mon matricule... Attend ! J'ai rien à me reprocher pour une fois, tous mes dossiers, mise à part 2-3, sont à jour mais ce n'est pas les plus important. Alors elle me veut quoi? " me perdais-je dans mes pensées

- Camila, tu m'écoutes ? S'impatiente Lauren

- Oui oui, je me demandais juste quel dossier. Les plus importants ont déjà été fait alors je me demande lequel tu veux me parler.

- Le dossier Mendès !

Je la regard avec incompréhension ne voyant pas où elle voulait en venir. Ce qu'à mon avis, elle dut comprendre car elle reprit son explication.

- Il nous manque des informations, ou plutôt on en a retirer du dossier... malheureusement pour la personne qui l'a fait, je l'ai vu.

- Tu veux dire qu'on a un traite dans l'entreprise ?

- Oui.

- Ta une idée de qui sa peut être ? Je dis après quelques minutes de silence

Je vois qu'elle réfléchit mais au vu de son état de toute la semaine, elle doit y réfléchir depuis un bon moment. Et le faite qu'elle ne trouve pas, l'énerve encore plus. Elle souffle avant de partir vers le bar qui se trouve dans son bureau près du canapé avant de se servir un verre. Elle s'assoit sur le canapé et boit une gorgée avant de jeter sa tête en arrière. Cette vision me donne une sacrée scène dans ma tête, cette posture, cette manière à elle de bouger me donne tout simplement chaud. Très chaud. Je l'admire sous toutes ses formes en me mordant la lèvre inférieur pour ne pas lui sauté dessus et la faire venir sur se putain canapé. Elle ouvre les yeux, se sentant sûrement trop observer par ma personne, en plongeant son regard dans le miens. Un duel se crée entre nous, la première qui baisse les yeux aura perdue et j'ai horreur de perdre.

Je me lève et me dirige vers elle, telle un félin qui va se jeter sur sa proie. Je vois ses pupilles se dilatées, elle a compris ce que j'entreprends de faire et un sourire en coin s'installe sur mes lèvres, fière de l'effet que je lui provoque. Elle pose son verre sur le meuble avant faire une petite tape sur ses cuisses pour que je m'y installe, ce que je fais. J'approche ma tête comme pour l'embrasser mais dernier moment je dévie vers son oreille. Elle émet un grognement de mécontentement à mon geste et un petit rire s'échappe de mes lèvres.