Chapitre 25 : Je suis là

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PDV Lauren

Après mettre rendue compte de l'état dans lequel Camila s'était mise par ma faute, je m'étais avancée vers elle doucement. Une fois accroupie devant, je posais ma main sur son genoux mais aucune réaction ne me parviens. Elle fixait continuellement le même endroit, sans ciller une seconde, perdue dans son passé et un regard dans le vide, sans une once d'émotion. J'avais peur d'avoir fait pire que mieux en vue de sa réaction. Ma colère et ma rage avaient prit le contrôle sur mon corps, mes pensées, mes gestes. Je n'étais plus maître de moi. Et comme une conne, je n'avais pas pensée une seule seconde que Camila attendait que je la réconforté, la protège comme je me l'étais promise. La culpabilité rongeait mon être d'avoir faillie à ma promesse. Maintenant, tout ce que je pouvais faire, c'était prendre soin d'elle. Alors, je la pris dans les bras en mode princesse et l'emmèna dans notre chambre. Je la pose délicatement sur le lit. Puis part prendre deux longs t-shirts dans l'armoire pour la nuit. Un pour elle et l'autre pour moi-même. Une fois trouver, je commence à la déshabiller sans lui faire mal et avec toute la tendresse que je lui porte. Je pouvais voir sur son corps marquer par cet homme. Des traces de brûlures dans le dos, sur le haut des cuisses, ainsi que sur le ventre. Je voyais également des traces de coupures, mais je ne savais pas si c'était de lui ou de ma Camz. Certaines étaient fines et petites, tandis que d'autres étaient plus longues et profondes. J'avais les larmes aux yeux en voyant son corps si martyriser et je comprenais mieux pourquoi. Pourquoi elle ne voulait pas qu'on la touche trop longtemps voir pas du tout pour beaucoup de personnes. Pourquoi il lui avait fallu du temps pour me montrer son corps ou même que je la touche plus intimement. Cette femme sous mes yeux est forte, qu'importe ce qu'elle pourra dire ou faire pour me faire changer d'avis. Elle affronte ses démons tous les jours et hier et cette nuit, elle les a combattue. Je suis fière et admiratif d'avoir dans ma vie une telle pierre précieuse.

Plus tard dans la nuit

Alors qu'on dormait paisiblement, je sentis qu'on essayait de me pousser. Malheureusement, je dormais trop bien pour bouger et je grogne simplement sur la personne en resserrent mon emprise sur ma petite amie. Sans que je ne comprenne comment, je me retrouve sur le sol froid avec ma tête qui cogne violemment sur la table de nuit. Même pas 30 secondes plutard, j'entends la porte de la salle de bain se refermer brusquement et le verrou s'enclencher. Je tente de me relever, plus facile à dire qu'à faire, étant légèrement sonner. Quand je pense être debout, ma tête me lance atrocement et mes jambes faiblissent sous mon poids. Je me retrouve de nouveau à terre émettant un bruit sourd dans la pièce plonger dans un silence de mort. Je relève simplement la tête pour regarder vers le lit où je pensais trouver Camila endormit, mais n'y vit personne. Puis, je me souviens avoir entendue la porte de la salle de bain claquer. Imaginant le pire, l'adrénaline et la peur m'envahissent les veines suffisamment pour me relever d'un bond et courir jusqu'à la porte. Je tenais pas compte de l'alarme intérieur de mon corps qui me disait de rester tranquille.

- Camz? Je l'appelle à travers la porte en toquant doucement Camz, c'est moi Lauren... ouvre-moi s'il te plaît ! Je la supplie

J'entends un sanglot retenu difficilement avant d'entendre le hoquait de la porte se déverrouiller. Je l'ouvre doucement et parcours la pièce du regard avant de tomber sur Camila, dans la baignoire, tremblante, ses genoux ramener contre sa poitrine tenu par ses petits bras et la tête plongée à l'intérieur.

- Oh mon dieu! Camz ! Je m'exclame et court vers elle en entrant dans la baignoire derrière elle, tout en le prenant dans mes bras.

- Lau-lauren ? Elle murmure en sanglotant

- Je suis là Camz ! Chut... tu risques plus rien... Je suis là maintenant ! La rassurais-je en embrassant sa tempe

- Je... je te de-demande... pardon... dit-elle péniblement à cause de sa respiration saccadée tout en se calant mieux son dos contre ma poitrine

- Ce n'est rien mon cœur, c'est finit...

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