Miami Beach

Chapitre 35 : Les secours!

PDV Lauren

J'ai mal partout, chaque muscles, chaque mouvements que je fais est douloureux. Je suis coucher sur ce qui ressemble à un lit, ligotée, nue. NUE?! C'est quoi ce merdier! Je tourne la tête partout mais je ne vois rien, pas l'ombre d'une personne, ni même une fenêtre pour me dire plus ou moins l'heure. Tout ce que je vois, c'est le noir. Puis, les souvenirs reviennent doucement, la bagarre avec Austin dans les escaliers. Lui, me mettant K.O.

- Camila? Je parle doucement. T'es là?

Aucune réponse, le silence.

Un autre souvenir me revient en mémoire, mais je ne sais pas si c'est le miens ou celui de Camila. S'il m'a toucher ou s'il l'a touche, c'est un homme mort. Je tire sur les cordes pour vérifier mon hypothèse, mais elles sont vachement bien serrées. Je tatonne avec mes mains comme je peux pour trouver une visse ou n'importe quoi qui pourrait briser cette putain de corde de merde. Je finis par trouver une fissure sur un bout en métal pas loin et commence à gratter. Je fais un bruit monstre avec le frottement et j'ai peur qu'il m'entende. Tous mes sens sont en alerte au moins bruit suspect, le moindre pas ou respiration que je pourrais entendre, mais mise a part la corde qui gratte le métal, c'est le calme plat. Je n'aime pas ça. Camila n'est pas près de moi et je sais que cet enfoiré est pire que pourrit et qu'elle va subir à nouveau tout ce qu'elle a essayer d'oublier pendant deux ans. Elle se relèverait pas cette fois, je pense. Même avec moi dans son entourage.

Un grognement de douleur sort de ma bouche quand j'ai bouger mes hanches pour avoir une meilleure prise. Une vive douleur c'est propagée dans mon être par ma partie intime. Cet enfoiré m'a violer pendant mon inconscience. Point positif, je n'ai pas de souvenir. Point négatif, je risque d'aller en prison pour ce que je vais faire.

La corde commence a s'effriter doucement, mais pas encore assez pour que je puisse sortir. Il faut que je me dépêche, plus je reste ici, plus camila risque d'être seule avec lui.

- Aller, aller, aller. Casse toi putain ! Je grogne contre la corde

Je sursaute violemment quand la porte est defoncer, s'ouvrant en fracas, allant taper contre le mur derrière. Je vois devant mes yeux, 5 hommes en tenue noir, cagoule, casque et arme en main. L'un deux s'approche de moi doucement, comme si j'étais une petite souris effrayer qu'il fallait apprivoiser. Plus, il se rapproche, plus j'arrive à distinguer de petit détailles comme : l'insigne de police sur le haut droit près du cœur, un brancard tenu par deux hommes derrière attendant les ordres du chef, sûrement celui qui me parle mais que je ne comprends strictement rien. Il a déposer une couverture sur mon corps nue et meurtrie. Je secoue la tête pour écouter un minimum et pouvoir demander s'ils ont trouver camila.

- Je suis le lieutenant de police graviere, on va sortir d'ici, vous ne risquez absolument plus rien mademoiselle. Vous m'entendez ?

- Camila, l'avez vous trouver ?

- Elle ne risque plus rien, ne vous en faites pas. Austin mahone a été arrêter. On va vous détacher et mes hommes vont vous transporter à l'hôpital, d'accord ?

Ma tête bouge de haut en bas, alors que tout ce que je retiens c'est que camila est sauvée. Je souffle de soulagement tout en laissant tomber ma tête arrière. Puis trou noir.

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Je me réveille au son régulier sonore d'une machine, d'un " bip " plutôt énervant. J'essaie de bouger mes doigts qui s'avère une tâche bien difficile pour mon corps. Le cerveau embrumé, j'essaie alors d'ouvrir mes yeux. Je papillonne des yeux suite à une agression de lumière trop vive pour ma rétine. Quand j'y arrive, je vois flou tout ce qui m'entoure. Je distingue malgré tout la couleur primaire de la pièce. Du blanc. Suis-je au paradis? Si oui, je suis morte alors ? Et Camila ? Je peux pas l'abandonner, cela m'est impensable ! Quand mes yeux s'habitue doucement à mon environnement, je remarque une télévision accrocher au mur en face de moi, allumer sur le journal télévisé. Une porte fermée à droite. Je tourne la tête comme je peux à droite, une porte encore et un long mur blanc. Sur la gauche, une petite table avec une femme brune, mince, assise entrain de regarder la télé. On dirait ma camz. À coter de mon lit, ce trouve une machine d'où les bip de tantôt en sort. Un électro-cardiogramme. Je suis à l'hôpital. Mon regard se repose sur cette femme, je la détaille mieux. Je jurai que c'est Camila. Pour en être sûre, j'ouvre la bouche pour parler mais aucun son n'en sort. Je pousse un grognement de frustration qui m'irrite la gorge encore plus. Putain, ça fait mal ! La personne sursaute en se retournant sur moi. Je rêve donc pas, camz est bien devant moi. J'ai les larmes qui me montent aux yeux ainsi qu'à ma belle brune.

Elle s'approche doucement de moi, me détaille le visage, ancre ses belles prunelles brunes dans mes yeux verts. Je me perds dans cette profondeur. Nos sourires s'agrandit quand on remarque qu'on va bien toutes les deux. Mon cœur saute des battements quand sa main touche ma joue du bout des doigts, la machine s'affole de suite. Des médecins rentrent en panique dans ma chambre mais aucune de nous deux s'en occupe. Comme plonger dans notre bulle de paradis.

- Mademoiselle jauregui, comment vous sentez vous?

Je sursaute à cette voix autre que celle de Camila et tourne mes yeux vers le médecin. C'est un homme propre sur lui, bien 45-50 ans, les cheveux gris, lunette sur le nez et un peu poursouflard.

- B... Bien. Je murmure difficilement.

- Ne vous en faite pas, c'est normal que vous aillez mal à la gorge. Vous êtes restée une semaine dans le coma. Vous avez plusieurs côtes cassées, une commotion cérébrale, ainsi que plusieurs ecchymoses sur le corps. Vous pourriez sortir au bout de quelques jours après une batterie de tests afin de verifier que tout va bien.

- Me...merci.

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4 jours plutard, j'ai enfin pu retrouver notre chez nous avec Camila. Plus rien ne traînait sur le sol, tout était à nouveau en place, comme si rien avait eu lieu dans cet appartement. On était assise sur le divan, camila dans mes bras, aucune de nous deux ne parlait. Complètement plonger dans nos songes. Pourtant, j'avais tout en tête et je n'ose imaginer pour Camila. Une idée me vient en tête, un peu précipité mais il fallait que je sache.

- Est-ce que sa t'intéresserait qu'on déménage ? Quand change ces mauvais souvenirs pour en construire des nouveaux, à deux ? Je demande timidement en cassant le silence présent.

Camila releva un peu la tête pour me regarder, un sourire étira doucement sur son visage angélique. Elle m'embrassa doucement, tendrement et avec amour comme réponse silencieuse à ma demande. Je lui répondais tout autant, lui montrant tout ce que je ressentais à travers se baiser.

- Oui. Elle me répondit dans un souffle une fois nos lèvres quittées.

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Il ne reste plus que l'épilogue après ce chapitre. Je voulais le finir absolument pour la nouvelle année et défi réussit ! 😂

Alors bonne année à vous cher lecteurs/lectrices et profiter bien !

Fiona 😘