Chapitre 10 : cauchemars

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PDV Camila

" Je marche dans une rue sombre de New-York, c'est le chemin le plus rapide pour rentrée chez moi. Malgré qu'il fait clair dehors, cette rue n'est pratiquement jamais éclairer et un petit vent frais vient me caresser le visage, un frisson désagréable me prend mais je continue en accélérant un peu plus la cadence. Je sens comme un regard sur moi, un regard dérangeant. Je me retourne mais ne voit personne, la ruelle est vide, se qui me soulage un peu. Je continue ma route et je vois la lumière de l'autre côté, elle a même pas 20 mètres quand d'un coup, je vois plus rien. Tout est noir a nouveau. Je comprends pas ce qu'il m'arrive, j'étais pourtant au bout de la rue prête à rejoindre le soleil qui me manquait depuis 5 minutes.

Je me réveille en sursaut et veux me lever mais impossible pour moi de bouger ne serais ce que le petit doigt. Je bouge la tête avec difficulté et je me rends compte que je ne suis pas chez moi, dans mon lit comme je pensais. Mais je suis attachée de partout, nue, sur un matelas qui en peste l'urine et la mort. La panique me gagne, et la peur est bien présente sur mon visage, j'essaie de me détacher mais impossible. Je suis trop bien clouée sur se lit miteux. Je regarde autour de moi, j'essaie de voir si quelqu'un est là mais je ne vois pas très bien. La seule lampe qui éclaire se trouve au dessus de ma tête et m'empêche de voir plus loin.

- Enfin tu es réveillée ! J'entends une voix masculine dans un coin de la pièce que je connais mais je ne sais pas d'où

- Où suis-je ? Qu'est ce que je fais là et qui êtes vous? Demandais-je paniquée

- Déjà pour commencer, tu vas fermer ta gueule de chienne ! Hurle-t-il Deuxième, tout ce que tu dois savoir c'est que je vais m'amuser avec toi. Continue-t-il en riant

Ma vue se brouille et je comprends d'un coup que je me suis faite kidnapper et qu'il va me violer sans retenue. Qu'il va enlever mon innocence, me salir, et me detruire psychologiquement et sûrement physiquement.

- Je vous en supplie, relâcher moi et je ne parlerais a personne de ce qu'il sait- je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'il vient de me mettre une pêche dans la mâchoire

- JE T'AI DIS DE FERMÉE TA GUEULE DE PUTE !! Me hurle-t-il encore plus fort et en tapant partout sur le corps

Je criais tellement ces coups me faisait mal, j'étais en larme et je crois que j'ai du perdre connaissance, quand je me suis réveillée, j'avais mal partout, mon corps me faisait souffrir comme jamais et je pleurais en silence me maudissant d avoir pris la ruelle ce jour là.. "

- NOOOOONNNN !!! Crie la fille en se réveillant en sursaut, des gouttes de sueur coulent sur son front abattant sa course sur le drap humide. Ses cheveux coller sur le visage

Je finis par me lever, regardant vite l'heure sur ma table de nuit et vit qu'il était 3h33. En allant dans ma salle de bain prendre une douche et en passant devant le miroir, je pus remarquer des cernes sous mes yeux, le teint pâle et ses cicatrices sur tout le coprs. Me rappelant sans cesse mon enfance meurtrie par de douloureux souvenir.

Une fois propre, je retourne dans mon lit et reste assise, les genoux repliés près de ma poitrine en regardant droit devant moi. Ne trouvant pas le sommeil, mon cauchemars repassait en boucle dans ma tête. Ne voyant pas le temps passer, quand je finis par jeter un coup d'oeil, il était déjà 8h00 et je commençais à 8h30. Pousser d'une adrénaline surprenante, et je courais pour m'habiller en vitesse et démarra précipitamment au bout de 10 minutes. Habitant à 15 minutes de mon lieu de travail, j'arrive à 28, à cause d'avoir dû trouver une place libre. Je courus jusqu'à l'ascenseur qui commençait à se refermer doucement passant vite ma main pour le retenir. Soufflant une fois rentrée dedans, une voix que je connaissais plus que bien m'interpella.

- Et bien Cabello, on arrive limite aujourd'hui ? Chariait Lauren

- Madame Jauregui, ça va bien merci. Dis-je sarcastiquement

- Je vois que quelqu'un c'est levée du mauvais pied ! Rajoute la fille aux yeux émeraude

" putain c'est pas le moment de me faire chier Lauren ! "

- En quoi cela vous concerne ? Je suis à l'heure non? Réponds-je plus sèchement

- Du calme ! Je reste votre patronne et un minimum de respect vous connaissez?! Monta d'un octave pour me rappeler qui commandait

Je voulais y répondre mais je ne voulais pas aggraver mon cas pour aujourd'hui, alors je ne dis rien de plus. Mais se silence qui s'installait, ne m'aidait pas à enlever ses images de ma tête. Alors pour penser à autre chose, une fois les portes ouvertes, je cours presque jusqu'à mon bureau et n'en sortit pas avant 22h.

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