Miami Beach

Chapitre 31 : Sur le qui-vive

PDV Lauren

Nous étions toutes assises à table, mangeant et discutant de choses futilent qui détendaient l'atmosphère. Dinah n'en ratant pas une pour faire rire, Normani en rajoutant pour appuyer sur ses propos, Ally rigolant sans pouvoir s'arrêter et puis il y a Camila et moi qui écoutons sans intervenir, un sourire amusé sur les lèvres. De temps en temps, je jetais quelques regards à Camila. Elle paraîssait à la fois avec nous mais aussi loin dans ses pensées, je sais que l'histoire avec Austin est loin d'être finit mais la police est à ses trousses. Il n'osera rien faire de stupide ou d'irréfléchi. Ce qui d'un côté m'inquiète, c'est qu'il n'est pas idiot. Le repas se termine doucement, l'heure pour retourner au boulot approchant à grand pas. Les filles nous disent au revoir en payant leur part tandis que Camila et moi repartons dans ma tour. Le retour est silencieux, seule la radio qui diffuse la musique rempli l'habitacle.

- Il ne fera rien Camz. Je brise le silence pesant

- Comment peux-tu le savoir? Il y avait du monde à cette fête et pourtant, il a réussit son coup. Sa voix se brise à la fin de sa phrase, tant l'émotion la submerge

- Je le sais parce que la police est à ses trousses maintenant, de plus, tu n'es plus seule. Je suis là et je l'empecherai de te faire du mal quitte à me mettre en danger pour toi...

- NON ! Elle crie. Il est hors de question qu'il t'arrive malheur, je ne le supporterai pas Lauren. Elle dit plus calmement

- Alors ne fait rien de stupide qui ne me mettrais en danger. Il m'est impossible de te laisser risquer ta vie sans rien faire.

Je vois que mes paroles la font réfléchir, enfin. Elle murmure un " D'accord " en me souriant légèrement pour appuyer ces paroles. On arrive enfin au boulot, je descends dans le souterrain garer ma voiture sur ma place de parking. On descend toutes les deux avant d'emprunter l'ascenseur. Une fois dedans, j'appuie sur notre étage laissant la mécanique nous hisser jusqu'en haut avant de me retourner vers Camila. J'avance d'un pas tendant ma main pour toucher son visage. Mon pouce effleure délicatement sa peau douce de sa joue, mes yeux regardant attentivement tous ces gestes. Elle pose sa tête dessus en fermant les yeux, profitant de ma chaleur et mon toucher pour se rassurer. Mon autre main vient rejoindre sa joue libre, relevant un peu sa tête vers moi et avant qu'elle ne puisse dire un mot, je l'embrasse avec tout l'amour que j'ai pour elle. Elle me le rend en appuyant plus sur mes lèvres, ses mains aggripant mes cheveux, les tirant en arrière pour approfondir le baiser. A la base, il est doux et amoureux, mais il se transforma rapidement en sauvage et passionner. En manque d'air, mes lèvres se glissa jusqu'à son cou et avant même que je m'en rende compte, l'ascenseur ne bougeait plus. Elle avait appuyer sur le bouton stop, nous bloquant dans l'ascenseur toutes les deux, fiévreuse, désireuse de l'autre. Même si je ne lui ai jamais dit, le faire dans un ascenseur est un de mes fanstasmes inavoués. Se mains descendent sur mon t-shirt, laissant un traîner de frissons sur mon corps avant de passer en dessous et toucher ma peau brûlante.

- J'ai toujours voulue le faire dans un ascenseur... Elle me murmure à l'oreille d'une voix chaude et sensuelle

- Ho putain Camz ! Dis-je quand ses mains attrapa fortement ma poitrine

Elle faisait une pression délicieuse dessus et ma tête partait en arrière en fermant les yeux tellement c'était bon. Elle me plaqua contre le vitre au fond de la cabine, retirant mon haut et mon soutien-gorge qui lui gênait son chemin. Sa bouche rejoingnit facilement ses mains autour de mes seins, titillant mon teton durcit par le désir. J'appuyais sur sa tête lui faisant comprendre que j'en voulais plus. Bien plus. Ma respiration était érintique, laissant échapper quelques souffle de plaisir d'entre mes lèvres. Quand mon pantalon tombait sur mes chevilles, je baissais la tête, regardant la magnifique femme qui le donnait plus plaisir en me touchant à peine. Dire que j'étais dans tous mes états seraient un euphémisme. Je n'étais que gémissement, plaisir et douloureusement amoureuse d'une façon inexpliquable pour la jeune cubaine entre mes cuisses, écarter sans mon bon vouloir après son ordre. Mon corps réagissait d'une spontanéité remarquable sous sa voix autoritaire, rauque et chaude. J'ai toujours été d'ordinaire autoritaire dans la vie, mais au lit bizarrement, j'aimais me soumettre, relâcher la pression de la journée.

- T'arrête pas, j'y suis presque... gémissais-je

- Mais j'en avais pas l'intention Mlle Jauregui ! Dit-elle d'un ton espiègle

Et pour me le prouver, elle rentra un 3ème doigt, soulevant ma cuisse pour la mettre sur son épaule, allant plus profondément et plus durement dans mon antre. Et j'aimais ça.

- Plus fort ! Criais-je en tirant fortement ses cheveux

Un gémissement sortit de sa bouche, cela m'excita encore plus et je finis par crier mon orgasme ravageur dans sa bouche pour atténuer le cri. Mon corps tremblait de tous ses membres, lourd et engourdit qu'il me fallait quelques minutes de plus pour m'en remettre.

- Tu l'avais déjà fait dans un ascenseur ? Dis-je entre deux souffles

- malheureusement non, ... Elle dit en haussant les épaules d'un l'air lasse

XXX

- Mlle Jauregui ? Il y a quelqu'un qui vous demande. Ma secrétaire d'accueil me dit

Un mauvais préssentiment me tire les entrailles, comme si il me disait de ne pas répondre. Je jete un coup d'oeil à l'horloge, 19h38. Qui peut bien venir à une heure pareille ? Je suis seule dans tout le bâtiment mise à part Alice, qui finit dans 22 minutes. Camila étant partie 38 minutes plus tôt sous mes ordres après plus d'une heure de bataille entre nous. Je lui demande de la faire monter. On toque à ma porte quelques minutes plus tard.

- Entrez ! Je cris assez fort pour qu'on m'entende

La personne entre, je lève les yeux et tout mon corps se tend. Je fronce les sourcils perplexe sans la quitter des yeux alors qu'elle avance vers moi d'un pas déterminer et un sourire sournois. Je n'aime pas ça du tout !