Contrat avec un prince

Chapitre 34

Point de vue de Gabby

Le matin, Lugar saute sur notre lit. Puis, il atterrit sur mes cuisses.

-LUGAR! je hurle.

Mon petit recule précipitamment.

-Désolé maman, dit-il doucement ayant les yeux plein de larmes.

Je sors de sous mes couvertures. Éloys rassure notre garçon:

-Ce n'est rien mon grand.. Maman a eu quelque petit problème hier soir.

Lugar regarde avec attention mes cuisses. Ses sourcils se froncent.

-Qu'est-ce qui t'ai arrivé?
-Un vilain monsieur m'a fait beaucoup de bobos.
-C'est quoi ça? me demande-t-il en pointant des cloques d'eau à cause de ma brûlure.
-Ça, c'est ma peau qui se guérit et elle fait des bulles pour se protéger des bactéries.
-Pourquoi le monsieur a fait ça?

Je regarde Éloys avec une vague de tristesse. Nous ne pouvons pas lui dire que son oncle est un psychopathe.

-Eh bien.. Mon grand.., balbutie-t-il en se grattant le cou.
-Maman s'est trouvé au mauvais endroit et au mauvais moment. Une chance que papa m'a sauvé, dis-je pour ne plus discuter sur le sujet.
-Bravo papa! s'exclame Lugar en se jetant au cou de son père.

Éloys me remercie du regard.

-Bon! lance-t-il. Qui veut des gaufres?
-MOI! répond fortement Lugar en levant la main.
-Va passer la comment à Ronaldo.

Ronaldo étant notre chef de cuisine bien-aimé. Parfois, je le surprend a discuter gentiment avec Lugar en même temps qu'il prépare à manger. Les deux s'entendent assez bien. Ronaldo sait si faire avec les enfants.

Lugar sort de notre chambre et je soupire. Ces blessures me font souffrir.

-Ça va Gab?
-Ouais..., dis-je pas fort.
-Le médecin a dit que ça devrait complètement cicatriser dans un ou deux mois.

Éloys me serre dans ses bras.

-Au moins, il ne devrait pas sortir de prison avant un bon moment.
-Oui, le FBI nous a affirmé qu'ils allaient le mettre sous observation pendant un long moment, renchérit Éloys.
-Tu sais.. Il a un coeur après tout.
-Qui?
-Silvio.

Je sens les muscles de mon mari se contracter.

-Je veux dire, il m'a blessé, oui, mais il ne m'a jamais frappé dans le ventre ou autre.
-Ça ne veut pas dire forcément qu'il est gentil.
-Je le sais bien.., je soupire.
-Viens, on va aller manger ces gaufres.

Nous nous levons et allons voir Lugar dans la salle à manger. Je remarque que mon garçon est assis calmement seul sur une chaise.

-Où est Artania mon grand? demande Éloys.
-Je suis allé la voir, mais Arold m'a dit de ne pas entrer. Après, j'ai entendu ma tante crier "oui".

Je pince les lèvres pour m'empêcher de rire. Une chance que ce cher majordome est là. Je me tourne vers Éloys qui essaye de camoufler un sourire.

-Elle faisait quoi maman?

Arg. Pourquoi est-ce que c'est à moi qu'il demande ça? Il aurait pu le demander à son père.

-Eh bien, Lugar, ta tante jouait à un jeu de société avec son très bon ami et elle a sans doute gagné contre lui.
-Alors pourquoi est-ce que je ne pouvais pas entrer? pose mon garçon en croisant les bras.
-Oh regarde! Les gaufres! s'exclame Éloys en pointant l'assiette que Ronaldo nous apporte.