Mon histoire

Doutes et accident

Ce pourquoi nous étions inquiets, c'était tout simplement le départ d'un certain nombre de nos amis.
En effet, une dispute dont nous ne connaissions pas les détails avait éclaté entre la présidente de l'association et Aline. Et cela a provoqué le départ de plusieurs familles, je dirai même des familles les plus présentes pour l'association..
Suite à cela, on s'est donc tous posé la question de savoir si l'on restait ou non.
Pour certains, c'était catégorique, ils continuaient. Au début, j'étais de ce côté là, je ne me voyais vraiment pas quitter ce centre équestre qui faisait parti de ma vie depuis si longtemps..
Le problème, c'est que ça ne valait peut être pas le coup de continuer avec tant de changements. Honnêtement, cette année avait déjà été très compliqué, et voir certains de mes amis partir vers de nouvelles expériences ne pouvait que me donner envie.
Il allait donc falloir prendre une décision, je voulais rester neutre et ne pas avoir à choisir de côté, mais j'allais être obligée.

Quelques jours après le spectacle de fin d'année, le 27 juin 2018, j'ai été avec ces amis qui partaient essayer un autre centre équestre.
D'ailleurs, il y avait un élément très important pour lequel j'avais envie de les suivre, c'était les concours. J'avais déjà en tête d'essayer cela dans ma vie, alors c'était une réelle opportunité..
On a été voir à la Cavale Bleue, un très bon club spécialisé dans le CSO. J'ai beaucoup aimé le cours d'essai que nous avions pu faire, les chevaux avaient un excellent niveau.. Cet essai m'avait convaincu que je ne serai pas déçue si je décidais de suivre mes amis qui allaient là bas.. J'avais encore tout l'été pour y réfléchir.

En attendant, j'ai quand même continué de monter à Jak pendant les vacances. Aline savait que j'avais été essayer un autre club. Elle en était très déçue et m'avait demandé pourquoi cela. Au moment où elle m'a posé la question je n'avais aucun argument qui sortait. Elle m'a dit « tu as oublié tout ce qu'on a fait pour toi Léane ». J'ai failli pleurer, puis elle a continué.. « si un jour tu vois sur cette porte qu'il y a marqué fermé, tu ne sera pas étonnée ». La gorge serrée, j'étais incapable de lui répondre.
Au bout d'un moment, on a un peu oublié tout cela car je me comportais totalement comme si j'allais continuer ici, et c'est ce que j'hésitais de plus en plus à faire.. J'étais entre deux camps, et le choix était impossible.

Pendant le mois de juillet j'ai fait une ballade de 2h, où j'ai enfin pu monter Daïka pour la première fois..

Avec Mama on a aussi fait un cours de saut, on a sauté jusqu'à 90 cm, nous n'avions encore jamais sauté si haut à l'époque..

On a aussi pu accueillir un groupe de jeunes d'un centre de loisir encore une fois, on a passé une superbe journée et cette fois ci on a même pu faire de la voltige avec eux !