Parenthèse oxygène

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4 heures et demie du matin, sonne, enfin mon shift est fini ! Je ne sais pas qu’est qu’il y avait dans air cette nuit, mais la foule étais étrangement mouvementés.
Je. suis. épuisée.
Je commence ma routine de fin shift au calme, je referme les écrans en regardant une dernière fois que tout monde est bien sorti. Je m’informe avec les doormans qu’aucun code rouge (baise) n’est en cour dans les toilettes. Et oui on appelle ça des codes rouges ; même si on ne doit pas l’être pour le pratiquer « rouge, menstruation (solo drums de blague poche).
OK je rigole tout seul, je suis vraiment crevée.
Je barre le bureau et je passe devant les dernières employés, je souhaite bonne nuit à tout le monde et je pousse la porte du bar.
Oh une délicieuse surprise m’attend à la sortie, mon corps reçoit aussitôt une décharge d’adrénaline. Une belle moto Harley est stationnée à l’entrée du bar chevauché par un ténébreux chevalier.
Il se redresse tout sourire à ma vue et me demande de venir le voir de plus près. Sans me prier, je m’exécute.
Il me soulève par la taille et il me dépose sur le devant de son siège, j'atteris sur ses cuisses.
Il me sourit un bref instant et puis il s’avance lentement vers mes lèvres, en chuchotant :
— j'aimerais revérifier si tes lèvres goûtent vraiment la vanille.
Je ricane comme une collégienne en écrasant mes lèvres sur les tiens. Je noue mes bras à son cou pour approfondir ce doux baiser. Quelques instants plus tard, Darren fut le premier a brisé notre bulle gourmande, il me regard, le souffle court avec une petite lueur coquine qui dansent dans ses prunelles. Cette exhibition à la vue de tous me fit rougir mais m'a aucunement choqué. Un peu de piquant ne me fera de tort. Cet étalon se penche à mon oreille et il me chuchote sensuellement :
– Ça te dirait d’aller déjeuner et après on pourraient dormir coller en petite tenue. Toutefois je dois t’avoué je suis crever et j’aimerais y aller doucement pour le sexe. Pour l’instant j’aimerais approfondir le côté platonique, pour que nous soyons sur la même longueur onde, quand nous baiserons Il ne faut pas s’amouracher. 
– Excellente idée acquiesce — je
Il enchaine avec des propos qui me plaient grandement.
– J’adore sortir, magasiner.
Il ricane à mon air ébahie.
-Cet affirmation dois être difficile à emmagasiner mais elle est vraie, j’aime faire les boutiques et j’ai une paire de couilles. En gros toutes tes propositions de sortie ou activités seront acceptées, découvrir de nouvelle chose, ça m’éclate.
À cette description je souris.
Cet homme va être mon oxygène et mon pansement.
– Go pour le déjeuner mon ventre me réclame quelques crêpes. Dis-je avec mon petit air de tyran.
Il sourit sans protester, il enfile son casque et puis il me tendit le mien.
Je l’observe un instant, il est noir mat sans artifice.
-Jolie soufflais-je.
Ses grandes mains agrippent mes hanches pour me faire pivoter vers le siège arrière. Il démarre sa moto dans un élan souple. Sans demander la permission, je passe mes mains autour de sa taille muscler. La promenade fut agréable, les rues étaient désertes, l’air frais de la rosser matinal caressait doucement mon visage. La sécurité et le bien-être m’envahissent aussitôt sur cet engin de malheur.
J’avoue je ne raffole pas des motos
À cette pensée si contradictoire, je ricane seul dans mon petit crâne.
J’avais une chance unique cet homme me donnait la chance de souffler un peu avant de me remettre en couple.
La moto ralentit devant une « sublime » maison ma parole. Elle était immense, style début du siècle en bois blanc, sa morphologie était ronde, deux grosses galeries se jonchaient au premier et au deuxième étage cette merveille était entourer arbre et d’une jolie clôture en fer noir.
Nous enlevons notre casque de concert en souriant comme deux ados qui venaient de se rencontrer. Darren m’attirait vers lui et il me déclare :
— j’espère que tu as faim ma belle, je m’apprête a te faire les meilleures crêpes de La Nouvelle-Orléans.
Je lui souris tandis que mon ventre grondait et je lui répondis :
– j’espère chéri, tu es rendu à quoi ? Trois étoiles Michelin !
Il me rétorquait :
– pas assez chéri pas assez.
Je soupire de bien-être à l’idée d’un ventre plein.









Le jumeau de mon exOù les histoires vivent. Découvrez maintenant