La décision

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Esther me cria du couloir :
- L’heure tourne ma jolie.
À ces mots je coiffe à la va-vite, mes cheveux naturellement bouclés teintés d'orge et de cuivre dans un chignon défait. Ensuite je maquille mes yeux bleu lagon et j’enfilai mon pantalon noir cigarette qui modelait mon maigre derrière, j’accompagnai cela d’une chemise noir soie qui moulait mes seins modestes. J’avais maigri beaucoup depuis la rupture, je n’avais plus de formes et mon 5 .8 n’aidait pas à la cause.
Bon up au boulot.
je chaussai mes bottes à talons hauts et ma veste de cuir. Je m’engageai vers la porte d’entrer, je pris mes clés sur le crochet et je salue Esther au passage. Je dévale les marches et je franchis les trois paters de maison qui me séparaient du club. Enfin arrivée je saluai le personnel et puis sans attendre, je me positionne à mon poste.
Assise sagement à mon bureau, je souffle un peu de ce départ précipité. Mes yeux balayent les écrans de surveillances tandis que je mâchouille mon stylo. Le samedi soir est synonyme de chaos. J’analyse la foule à la recherche de toute réaction suspectée de se développer en bagarre, quand Darren surgit dans mon radar.
Aussitôt j’enclenche mon radio pour communiquer avec ma barmaid :
– Emmy le beau brun à la droite de ton bar, offre lui une consommation et mentionne lui où se trouve la porte de mon bureau, je dois lui parler.
-10-4 c’est comme si c’était fait.
– Merci, Emmy.
Je ferme mon ratio et je pivote vers une de mes parois de verre pour me recoiffer en attendant Darren. Mais l’attente ne fut pas longue, des petits coups retentirent à ma porte. Quelques instants après ma requête.
Je m’avançais d’un pas feutré vers la porte, je lui ouvris avec un sourire coquin sur les lèvres.
– Darren comment vas - tu.
Dis-je en m’approchant de lui.
– Très bien.
Il dépose un léger baiser à la commissure de mes lèvres.
– Oh, Aurélie, tu goûtes la vanille.
Il se liche les lèvres pour accompagner son dire.
Je rougis instantanément, cet homme ne manque pas de couilles.
D’ailleurs pour garder mes esprits je détourne son attention.
– Darren est-ce que ta proposition de rebound est encore d’actualité, ça m’intéresse.
Finis-je avec une voix un peu trop aiguë à mon goût .
– Oh que oui la proposition est encore là et en plus ma maison est vide mon frère tourne une émission au Costa Rica il n’a pour un mois, nous avons la maison à nous.
Dit-il en s’approchant de mes lèvres.
Il me chuchota à quelques centimètres de celle -ci :
-puis-je t’embrasser pour seller notre accord et après je te laisse travailler. Cependant tu es à moi après ton quart promis.
Je franchis les quelques mètres qui me séparaient de ses lèvres en laissant échapper un" hum, hum".
Cette douce caresse me plus fortement.
J’avais besoin de cet oxygène.
Je passai doucement ma main dans son épaisse chevelure chocolat au lait. quelle est douce.
Je me reculai un peu pour admirer son état de chaton face à mes caresses.
Toutefois le chaton se transforma en prédateur en un clin d’œil. Son regard noisette décrivait son plan à mon égard, beaucoup de désir.
Je le provoque un peu avant de retourner au travail. Je dépose un doux baiser sur sa peau bronzée, juste en dessus de l’oreille.
Il éclate de rire en me promettant qu’il allait se venger de ce comportement.
Je ricane en me tournant vers mes écrans et en le saluant d’un signe de main.
Ainsi il referme la porte en me grondant doucement :
– tu ne perds rien pour attendre.


Ah douce promesse.

Le jumeau de mon exOù les histoires vivent. Découvrez maintenant