Le jumeau de mon ex

Le fond

Aurélie

Plusieurs heures plus tôt...

Je me scrute dans la glace avec un œil attentif ; mon jean slim noir, mon top bleu royal col en v et mon chignon me satisfirent, pour cette soirée entre amis. Je me rends chez Darren avec mon nouveau copain, sur le coup son invitation ma réjouit mais plus les heures avancent plus je me dis ; que c'est une invitation empoisonnée !

Chaque pièce me rappellera Ludovic, l'homme de mes rêves, toutefois inaccessible.

Je jette un dernier coup d'œil à mon apparence, ma facette est impeccable néanmoins je cache un cœur meurtri. Je me sens honteuse et atrocement mal, une déferlante d'émotion me traverse. Le carillon retentit dans le silence de la pièce, j'avale difficilement la boule de haine envers ma décision qui se coince sans relâche dans ma gorge. Je me dirige vers la porte en me répétant « j'ai fait le bon choix, j'ai fait le bon choix » pour tous.

J'essaye de me convaincre en vain.

J'ouvre la porte et je découvre mon bouclier émotionnel. La présence d'Hugo amnésie temporairement, mon mal-être.

Je suis pathétique.

Mais non ! me cria ma conscience.

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Darren

Mon portable vibre sur ma table de nuit, je tends la main pour attraper l'objet de malheur. Mon cerveau est encore embué par le vin que nous avons consommé Aurélie, moi et son nouveau copain. Je grogne de mécontentement en regardant l'heure sur mon écran avant de décrocher.

Deux heures Am.

– Oui !

– Darren, c'est Jeremy !

Je me redresse à ses mots, un ami de Ludovic qui m'appelle à cette heure. Ce n'était pas pour bavarder, il est arrivé quelque chose. Je m'éclaircis la voix pâteuse.

– Ludovic va bien ?

– Non ! Il est déchaîné et complètement bourré.

J'entends des bruits sourds derrière Jay. Des cris de rages se mélangent à ceux-là.

- C'est Ludovic ?

- Oui malheureusement.

J'enfile mon Jean en vitesse, je dépose mon iPhone et passe mon chandail de la veille en reprenant mon téléphone.

– Je croyais que Ludovic était reparti en voyage.

– Non, ce matin il est débarqué à l'appart en protestant, qui voulait une soirée entre copains avant un départ.

Je sautille en mettant mes bottes pendant qu'il m'explique le tout.

– Vous êtes où ?

– Chez moi, je l'ai embarqué dans un taxi quand il a commencé à provoquer deux mecs qui étaient lourdauds avec des femmes. Il n'a pas arrêté de leur crier que j'étais injustifiable de traiter des femmes comme cela. Je n'y comprends rien, Ludovic est un pacifique pas un attaquant.

Je réentends des bruits sourds.

– Présentement il se défoule sur mon sac de frappes, viens m'aider, à le raisonné avant qui se blesse.