le crash

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Coucou je vous laisse en média une chanson qui match avec le chapitre.
Bonne lecture.
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Le lendemain, les événements se bousculent dans ma petite tête décervelée.

 Qu'est qui m'a pris ?

Son odeur, sa chaleur, sa tendresse m'a marqué au fer rouge. Cette nuit, Darren n'est pas rentré et je me suis retourné dans son lit, une bonne partie de la nuit. J'avais une envie insaisissable de retrouver Ludovic ; ses grandes mains, sa peau parsemée de perfection et sa voix chaude et grave si envoûtante. Je n'ai pas osé, je me suis enfermée à double tour, pour ne pas retrouver mon obsession.

Présentement je ne suis pas dans ses bras. Non je suis dans la douche avec de l'eau glacée qui me pique lentement. Je dois effacer ma bravoure, pour ne pas succomber et appuyer ma conscience pour me sortir de ce pétrin.

Je dois faire une coupure avec lui ce matin.

C'est la meilleure chose à faire.

Oui, la meilleure chose.

Je sors de la douche, je m'étire le bras pour prendre la serviette blanche que j'avais déposée sur la vanité. Je souris dans la glace pour ajuster ma prestance.

Je m'apprête à repousser un homme, que j'ai dans la peau.

Pas difficile, ben non, la facilité incarnée.

Merde !

D'ailleurs, Ludovic ne m'aide pas du tout, je franchis les portes de la salle à manger et il est assis torse nu, en jeans pâle avec ses cheveux sombres humainement sexy. Ses yeux de braise sont rivés sur un iPad.

Pourquoi cet homme est le péché de la luxure à lui-même.

Je soupire, il est si sexy.

Quand il sent ma présence dans la pièce, il lève les yeux vers ma direction. Un sourire craquant s'affiche sur ses lèvres et il plante ses jolies prunelles chocolat amères dans mes bleus lagons.

Je détourne rapidement le regard, pour ainsi garder ma froideur et son sourire enjôleur s'efface.

Je me dirige vers la cuisine pour me verser une tasse de café, comme si rien ne s'était passé hier.

Je dois rester flegmatique pour ne pas craquer.

Mes mains qui entourent la tasse tremblent de plus belle. Mon stresse accroisse dans ma poitrine, je me racle la gorge pour éclaircir mes idées et je lance mon plan.

– Ludovic, as-tu des nouvelles de Darren, il n'est pas rentré cette nuit ?

Il me regarde déçu par ma froideur et une moue contrariée dessine ses traits magnifiques. Il me répond avec un ton sec.

– Oui, il m'a texté ce matin, je vais aller le chercher dans une heure.

Je m'assois en face de lui pour pouvoir établir le contact mais lui à une autre envie. Il se lève pour mettre de la distance entre nous et il s'appuie sur le dossier du siège, son corps massif me surplombe. Sa respiration se fais de plus, en plus saccader, or ! c'est lui qui fait exploser notre bulle. Son regard est maintenant orageux, sombre, très, très sombre.

- Va -y Aurélie dis-moi qu'est qui te brûle la langue ?

- Ludovic tu savais  que ça ne pouvait pas durer. Dis-je en tentant de me justifier

– C'est mal, qu'est qu'on fait, j'ai fréquenté ton jumeau, pas un ami, ton jumeau.

– Oui mais il était ton rebound, vous êtes seulement des amis.

– Je le sais ça, pourtant on ne peut pas. Votre entourage va me voir, comme la fille qui a couché avec les deux frères et Darren sera humiliés. Désolé je ne peux pas avoir ta légèreté d'esprit. J'ai trop perdu avec mon ancienne relation.

Ludovic se retourne et me présente son dos courbé et il me lance avec frustration.

– Bon tout est dit, maintenant quitte cette pièce, je dois encaisser le coup.

Je me lève précipitamment à ses mots.

Mon cœur  est sur le point d'exploser, mes sanglots veulent faire surface mais je les retiens de toutes mes forces. Je me sauve vers le couloir de la cuisine et mes larmes perle lentement sur mes joues, mon dos glisse lentement jusqu'au sol, entrecoupé de secousse.

J'attendis Ludovic grogner des jurons en frappant contre le mur, le bruit sourd me fis sursauter à plusieurs reprises. La force des coups m'affole et je dus quitter la maison précipitamment, pour ne pas le voir comme un homme violent. Je dois me faire' avocat du diable, il n'est pas dans son état normal.

Pour la première fois, je mettais mon poing sur la table et je brisais deux cœurs.

Cette décision me fais atrocement mal, inégale aux 8 ans d'insulte que mon ex m'avait infligé. 

Cette douleur était bien pire.

          

Le jumeau de mon exOù les histoires vivent. Découvrez maintenant