Le retour

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Aurélie

Mon cœur s'affole dans ce beau matin d'octobre. Mais pourquoi?. Il bat aussi fort celui-là, peut-être la job. les semaines avant l'Halloween sont interminable. La nouvelle Orléans est bondée en cette période de l'année. Nous gérons toute sorte de personnages ludiques et cela emmène son lot de situation étrange. C'est surement ça qui chambarde mon cœur. Je me retourne lentement pour admirer mon doux amour, il est si serein. Un sourire apparaît sur son visage d'ange, mes réveilles sont si différent, depuis mon déménagement. C'est fini les mots tordus en catimini, fini les pleures sous la douche. Maintenant j'ai le droit à des sourires, des mots doux et des cafés veloutés après une séance de câlin. La vie parfaite quoi. Pourtant mon sommeil est perturbé par des billes chocolat, j'ai honte de ressentir ça. Je ne dois plus me voiler la face, Ludovic est le responsable de se stresse soudainCette révélation a réveillé un vieux réflexe, je recommence à me gratter le petit doigt. La disparition de mon ex petit-secret ma affecter plus que je l'aurais souhaité. Comme si une partie de moi s'était assombrie. Qu'es qui ne va pas chez moi. J'ai une vie littéralement parfaite, un vrai conte de fée. Pourquoi cette ombre au tableau. Je dois surement recontacter ma psychologue, il y a quelque chose qui cloche sur moi. Mon ex ma solidement amocher, ça doit être une dysfonction collatérale causer par mon passé. Je n'ai pas le droit de désirer ou d'aimer cet homme.

Une voix douce et masculine me sort de mon tourment :

— et beauté, ton hamster fait dès sienne ce matin. Le bal masqué qui t'inquiète ?

— Hum hum réponds-je avec une moue boudeuse.

Il m'embrasse langoureusement et me chuchote à proximité de mes lèvres : tu seras merveilleuse, coordonnée un tel événement est toute en ton honneur et je suis certain du seras merveilleuse comme d'habitude. J'affiche un sourire masqué de mensonge.

— As-tu beaucoup de rendez-vous aujourd'hui ? Me demande-t-il.

— J'ai une journée de fou, les traiteurs, les DJs et les bars ont réapprovisionné. Je vais néanmoins passer avant le début de la soirée, pour me rafraîchir un peu.

— Je t'attendrais. Me lance-t-il, accompagner d'un sourire coquin. Il se lève de notre couchette pour me montrer Qu'es que je manque durant ma journée de préparatifs. Je lui claquai les fesses en lui ordonnant de se cacher.

Hugo Duprès ton numéro de charme ne marchera pas, je dois vraiment y aller, désoler. Réclamé-je en prenant grand soin de m'éloigner de cet adonis.

Le soir venu mon anxiété fait des montagnes russes, mon pouls s'affole pour un rien. Ma douche éclair n'a rien changé. Mon malaise face au retour de Ludovic grandit d'heure en heure. Au début j'ai mis mon inconfort sur le stresse lier au bal, mais mon travail ne m'a jamais procuré de telle nausée. Les événements de cette envergure me procurent des papillons d'euphories pas de telle boule dans l'estomac.

Je regarde ma montre, déjà 20 heures. Il est temps d'ouvrir les portes. Je mets mon casque d'écouteur, l'enclenche et commence mon discours. — Les portes seront ouvertes à partir de maintenant, nous devons être vigilant et... ma voix ploque aussitôt qu'il fut son entrée. Mon regard fixe son bras qui trône sur la hanche d'une splendide femme. Son sourire de béatitude me poignarde.

Des larmes glissent en torrent sur mes joues. Malheureusement mon micro est encore ouvert, je dois retenir mes cries de rage, mon corps réagit seul je ne contrôle plus rien.

- Patronne ça va ?

- Patronne ?

Le jumeau de mon exOù les histoires vivent. Découvrez maintenant