Prologue

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Le souffle court je courrais dans les couloirs interminables de la villa. Je me retournais régulièrement pour voir si on ne suivais pas. Mais comment fait-on pour ce sortir de cette putain de baraque !
La peur avait envahi tout mon corps, et c'est le plus incroyable motivation  pour s'enfuir de quelque part je vous le dit. C'est mon professeur d'athlétisme du collège qui aurait été heureux de me voir courir aussi vite. Pour l'heure, Il fallait absolument que je me trouve une cachette pour passer une heure ou deux  le temps que tout se calme. Et pour reprendre des forces bien évidemment je n'étais pas encore une athlète de haut niveau , il faut dire que l'épreuve "courir pour échapper à une horde de vampires " n'était pas au programme du bac malheureusement pour moi. Au loin j'apercus une porte , au hasard je tentais de la pousser celle ci s'ouvri lourdement. Je la retenais du mieux que je pouvais pour éviter qu'elle ne claque et ne résonne dans le couloir avertissant ainsi mes ravisseurs.
La porte se refermait en un petit bruit sourd.
Je me laissais choir par terre dans un soupir de soulagement je tentais de reprendre ma respiration.
Je massais ma voute plantaire douloureuse, elle me brûlait m'arrachant un petit gémissement de souffrance. Je les avient  posés à même le carrelage pour un effet glaçon, on auraient presque pu voir de la vapeur s'en échapper. Je n'avais bien évidemment pas pris mes talons par souci de discrétion. Tant pis je m'en achèterai une autre paire enfin si j'arriverais à sortir d'ici vivante.
Je Balayais la pièce du regard, il fesait sombre et frais. L'humidité témoignait de la non utilisation de la cheminée depuis des lustres. La poussière s'était inviter elle aussi. Cela devait être une pièce pour les invités me dis-je. Un vieux lit au fond de celle-ci, deux tables de chevet en habillait la tête.
Ainsi qu' un petit secrétaire qui se trouvait en face du lit.
La lune éclairant doucement à travers la fenêtre, j'étais terriblement fatiguée. Mon mental était sérieusement entaché, mon espoir s'éfrittait même si je m'efforcais de maintenir mes quelques pensées positives. Je peinais, le froid du sol me congelais l'arrière train, je frissonnais.
Cette course effrénée m'avait vidée de mes forces, donnant à mes jambes la même rigidité que du coton.
Je respirais profondément en lorgnant le lit, il me tendait les bras.
Après tout... pourquoi ne pas se faire discrète , se reposer un peu pour partir plus tard dans la nuit. À l'abris des regards et surtout de la sentinelle qui la cherchait certainement.
Je me glissais sur le lit, me recroquevillant en me couvrant avec la couverture, je prenais un malin plaisir à enfouir ma tête dans l'oreiller.
Je ne mit que peu de temps avant de sombrer dans le sommeil. Si bien que la porte s'ouvrait et que je ne l entendais pas.
Il resta là, adossé à l'encadrement de la porte,prenant plaisir à m'observer... presque offerte à Lui.

Ne me dis plus nonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant