chapitre 8

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PDV capucine

Soudainement je sentais deux mains glacées sur mes poignets me maintenir sur le lit, les bras en l'air. Mes paupières s'ouvraient sur un visage menaçant.
L'identité de mon agresseur me faisait pousser un cri de terreur quand je réalisais que j'avais encore à faire à ce Vampire.
Cette fois-ci son regard terrifiant ne me quittait pas, ses yeux injectés de sang me faisaient trembler d'effroi.
Il souriait sadiquement et victorieux de son effet sur moi.
Je sentais arriver là grosse crise et surtout mon châtiment pour avoir "Osé" partir.

Seulement je ne comptais pas lui donner satisfaction. Mon sale caractère n'avait aucunement l'intention de céder.
Je lui assénait des coups de pieds qui se voulaient stratégiques. Mais qui se révélaient parfaitement inefficaces. Mon corps luttait et bougeait frénétiquement, tirant sur mes bras pour le faire lâcher, en vain.
Sans que je ne puisses contenir ma frustration, je battais des paupières pour éviter à mes larmes de couler.
C'était trop pour moi, je me sentais persécutée tel une esclave, je tentais ma chance une dernière fois,

- Mais laissez moi partir je vous en supplie! Je ne suis qu'une simple humaine, je ne vous servirai à rien, ma phrase s'était étouffée dans mon murmure...

Je le regardais et aucune émotion ne passait sur son visage, rien, le néant.
Ce n'est pas possible d'être si hermétique, froid et inssenssible? Les années d'existence de Vampire les brisaient-ils à ce point? m'interrogeais-je dubitative.

- Non et tu ne me laisses plus le choix, Regarde moi Capucine !

Je le regardais, lui cette bête, cet être de la nuit. Il me terrorisait, et m'inspirait une haine incommensurable. Je cherchais la raison de acharnement sadique envers moi, sans réponse, j'observais ses deux pupilles dilatées où on pouvait lire que ce petit jeu de persécution lui procurait une joie profonde.
A la minute là tout de suite, j'aurais souhaité qu'il crève en s'étouffant avec son propre sang. Je le Détestais et me chargais de bien lui faire savoir.

- Je vous hais! Saleté de vampire vous êtes tous des monstres incapables d'émotions et aux coeurs de pierre! j'espère que vous creverez tous !

Son regard s'assombri tel un orage, ses mâchoires se contractaient. Un frisson traversait mon corps.
Je présumais que j avais un tout petit peu poussé me dis-je intérieurement.
D'un coup il emprisonnat mes deux mains dans la sienne. Puis il attrapait violement mon menton et me forçais à tourner la tête de côté.
Oh merde, Merde, merde pas ça! Du coin de l'oeil je voyais ses incisives luirent et s'approcher dangereusement de mon cou.
Dans la panique, je me remettrais à bouger de désespoir, les baisers vampirique d'après certains humains, enfin le peu qui y avait survécu, étaient une torture. On sentait son corps partir , le rythme du coeur ralentir, l'air se rarrifier dans les poumons, ces forces nous abandonner. Je ne voulais pas mourrir à cause d' un vampire non! hors de questions, et encore moins de lui.

- Ne me touchez pas ! Salop! Hurlais-je dans un accès de rage.

- Plus tu bougeras et plus je te ferais mal alors CALME-TOI!

Me calmer mais c'était une blague? Il voulait boire mon sang, me vider intégralement, m'enlevant la vie.
Et il fallait que je me calme et que j'arrête de bouger ? Mais quelle ironie, il était complètement fou.
Le moment fatidique arrivait et je sentais ces deux gros cros pénétrer dans ma chair.
La douleur fût telle que j'ai cru que j'allais vomir sur place et défaillir.
Je l'aurais assimilé à la fois où je m'étais fait une fracture ouverte en maternelle et que les pompiers était venu me chercher.
Je ne pouvais pas m'empêcher de le pourrir et de l'insulter tous les noms d'oiseaux qui me passait par l'esprit.
Il me lâchait et finissait par venir passer sa main derrière mon cou et l'autre autour de ma taille s'assurant ainsi que je ne bouge pas d'un centimètre.
Je luttais toujours contre lui, il ne semblait pas apprécier et finit par se coucher littéralement sur moi de tout son poids. Mais il voulait m'étouffer cette espèce d'abrutis en plus de boire tout mon sang.
Je rouais de coups son dos large et puissant, doutant que celui lui fasse grand mal. Redoublant d'effort je le griffais à présent, rien toujours rien, il continuait à me siroter sereinement. Faisant totalement abstraction de ma souffrance et de mes protestations véhémentes.
Je me jurais de lui faire payer tous sa si je m'en sortais.
Cependant je m'inquiétais, je sentais mes forces s'amenuiser petit à petit et ma volonté faiblir. Je ne pouvais pas lui faire ce plaisir de déposer les armes aussi rapidement, il me fallait continuer à me battre.
Si mon cerveau n'avait pas été aussi embué, logiquement j'aurais compris que je me bercais d'illusions. Je le repoussais de mes petits poings avec l'énergie de l'espoir.
Mon corps entier commençait à me brûler et à me faire mal, mes oreilles me bourdonnaient.
La bouche pâteuse et l'estomac nauséeux, l'angoisse se répandait en moi comme un venin. La pièce autour de moi tournait une première fois,
Rassemblant mon courage, je bafouillais en frémissant.

- Je.. Je vais m'évanouir ..s'il vous plaît.

Stoppant sa succion, il reculait puis il lèchait ma blessure, comme un petit chien qui venait de terminer sa gamelle qui ne voulait pas en laisser une miette. J'étais scandalisée il souriait! il osait sourire après ce qu'il m'avait fait, caressant ma joue calmement de la pulpe des doigts. Je ne le repoussais même plus, ma nature combative avait disparue.

- Je sais , ma colombe je sais, me soufflait-il.

Accrochée toujours à son dos, Je tentais veinement de lui répondre quelque chose, c'était fini pour moi il avait eu ce qu'il voulait depuis le début. Alors c'était comme ça que ma vie allait finir? En ayant servi de casse-croûte pour vampire?

Il s'énervait comme si cela pouvait justifier son comportement , il se donnait bonne conscience en maugréant.

- Arrêtes de lutter , ma mère t'avait prévenue, pas de tentative de fuite sinon punition.

Face à cette pseudo explication, je compris que mon échec était cuisant, que mes chances de partir était quasi nulles, j'étais face à une force beaucoup plus puissante que moi. J'étais seule dans mon combat face à toute une armée de vampires.
A ce moment-même ma dernière lueur d'espoir s'évaporait ,mon canal lacrymal ne pu contenir une petite perle humide qui roulait le long de ma joue. Je me sentais si faible face à lui et même pleurer était un acte qui me demandait un effort surhumain.
À bout de force le sommeil venait taper à ma porte, je ne voulais plus voir ce visage si cruel, je pivotais ma tête sur le côté, m'endormant profondément.

Ne me dis plus nonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant