Chapitre 11

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* Sébastian, dans son bureau *

"Quelle délicieuse étreinte, je renouvèlerais bien l'expérience"

Assis sur le rebord de mon bureau, je me remémorais les quelques secondes de ce rapprochement intense, après cette claque. Elle ne manquait vraiment pas de caractère.. où alors elle était vraiment inconsciente. Il est vrai que j'avais exagéré la nuit précédente mais sa petite tendance à me provoquer m'irritais prodigieusement. Mais cette fois-ci j'avais pris sur moi pour ne pas lui sauter dessus, j'avais mis son comportement sur le faite qu'elle était certainement affamée. La jeune femme était restée sur la défensive me scrutant se demandant si je rusais. Quand je lui avais rapporter son repas, elle m'avait assener quelques piques auxquels je m'étais efforcer de répondre. Une phrase de trop et la colère avait eu raison de moi, une chaise avait voler pour s'éclatée sur le mur en face et je l'avait encore menacée, oui encore. Mon adrénaline et ma tension étaient malmenées, on aurait pu qualifier mes comportements de bipolaire, tans mes émotions naviguaient d'un extrême à l'autre. Heureusement j'avais juste un caractère de merde et une fâcheuse tendance à une impulsivité chronique. Tandis que je l'observais, je ne savais pas pourquoi elle avait soudain rougie comme une pivoine, en un instant j'avais compris se pouvait-il que ...? Immédiatement je la provoquais, se défendant farouchement, j'avais poser mon doigts sur sa délicate bouche pour la faire taire. Ma colombe avait repousser violement ma main, la faisant pivoter sur elle-même. Je la maintenait contre moi, son dos contre mon torse, mes doigts parcourant ses épaules nues . Je n'avais pu 'empêcher de déposer mes lèvres dans son cou et elle se laissait bercer comme une enfant. Elle ne m'offrait aucune résistance, je jubilais intérieurement. Elle qui m'avait certifié ne rien éprouver pour ma personne, je ne pu faire autrement que de le lui faire remarquer. Forcément j'avais touché en plein dans le mille , la jolie brune faisait un effort considérable pour ne pas se trahir. En lui attrapant le menton, je lui avait dis qu'elle viendrait d'elle même parce que j'en était persuadée au fond de moi. Elle m'amusait, son petit côté enfantin était distrayant mais surtout craquant. Il déclenchait chez moi un instinct de protection envers cette femme que j'avais du mal à contenir. Je n'appréciais guère le pouvoir qu'elle avait sur moi. Moi le futur Roi qui ne supportais pas qu'une seule chose échappe à son contrôle. J'avais ressentis le besoin de m'éloigner d'elle, en prétextant à moi même des affaires urgentes à régler au Nord du pays.

Bon elle n'étaient pas totalement fausses dans le faite où, mon renegat de frère avait encore fait des siennes.
Il était le plus âgé mais aussi le plus instable et ingérable vampire que je connaisse. Neil ne supportais aucune limite et ni autorité, seule notre mère avait encore une certaine emprise sur lui. Notre relation s'était dégradée quand elle avait décidée de ne pas le nommer successeur du trône, me préférant à lui.
Elle le pensait trop épidermique, se laissant gouverner par sa haine et capable du pire par vengeance.
Mon frère avait alors jurer qu'on le payerait, je passais en permanence mon temps à réparer ses conneries. Il semait le chaos sur son passage, tuant des êtres surnaturels et Humains juste pour son plaisir.
Je connaissais la réputation de vampire qui me précédait, mais elle était exemplaire comparée à mon cher et tendre frère.
Alexis venait d'apparaître dans la pièce, l'air grave.

- On a un problème

- Lequel ?

- Neil est là.

Je poussais un juron en tapant du point sur la table. Alexis faisait les cents pas, son cerveau turbinait à pleins régime pour trouver une solution,

- Si il la sent Sébastian, elle est en danger! J'ai envoyé Tom en cuisine prévenir mon père pour qu'il la fasse rapatrier dans sa chambre. Pour ce qui est de sa visite et de la façon de le faire dégager il n'y a qu'une seule solution et tu la connais...

Ne me dis plus nonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant