Chapitre 15

212 8 17
                                    

* Sébastian Chambre de Capucine *

Je restais là en entendant encore cette phrase qui résonnait en écho dans ma tête. Non elle n'avait pas osé me provoquer de la sorte ? Cette femme ne pouvait pas avoir fait ça, sachant ce qu'il avait fait et ce que j'avais du faire moi! Me comparer à ce vampire là! Je le haïssais de tout mon corps et âme. Alors que comme m'avait conseiller Alexis je tentais de lui démontrer que je n'étais pas la bête qu'elle croyait. La rage me conssumait, je sentais le vampire prendre possession de ma part humaine. En une fraction de seconde je me ruais sur elle, la coincant contre le mur. J'entendais son coeur battre la chamade. À ce moment précis je voulais qu'elle soit terrifiée jusqu'à la moindre petite cellule de son corps.
Je lui retorquais que le mot "Non" n'étais plus envisageable, et que pensant que j'étais pire que mon frère j'allais lui fournir une belle démonstration. Bien décidé à lui faire la trouille de sa vie et que plus jamais la jeune femme ne m'opposerait à Neil.
Ses pupilles dilatées étaient un parfait signe de terreur, je l'empoignais sauvagement contre mon torse en l'écrasant de toute mes forces. Capucine avait eu un petit cri de surprise cherchant à se défaire de mon étreinte. L'enlevant du sol je la jettais sur le lit pour venir par la suite la dominer de tout mon poids.
Je sentais son parfum malgré ses trois jours de sommeil, capucine sentais délicieusement bon. Elle se tortillait comme un ver sous ma pression en râlant à bout de souffle.

- Mais poussez-vous! Vous m'écrasez!

- Non.

Ma réponse était direct et sans détour, je lui embrassais le cou, les épaules dénudées dans l'action. Son petit corps trésaillait à chaque attaque de ma bouche, il me réclamait contre la volonté de sa maîtresse.
Je caraissais ses courbes sous ses protestations véhémentes.

- Connard ! Enflure ! Lâchez-moi, Ne me touchez pas!

Je plaquais ma main sur sa bouche en lui ordonnant de se taire.
- Tu me fatigue ma colombe, sois un peu plus coopérante s'il te plaît.
Elle secouait énergétiquement la tête en signe de désapprobation.
Elle réussit à se dégager de ma main et sa voix sifflait.
- Je vous hais !
Elle me fit sourire, ce n'étais que le début. Je déboutonnais mon pantalon et ouvrais ma braguette, remontant sa chemise de nuit, ces yeux s'écarquillaient terrorisés.
Elle serrait des cuisses affolée, elle se mit à crier en pleurs.

- Pitié! Non arrêtez je vous en prie! Je ne le dirais plus jamais, vous avez ma parole!

Je plaquais mon bas ventre contre le sien, donnant de petits à-coups.
Son visage inondé de larmes blessait presque le coeur de vampire qui était dans ma poitrine.
Je m'arrêtais en m'asseyant sur le rebord du lit, en la regardant ramener le drap à elle en essuyant du revers de la main ses larmes.
Je sortais un mouchoir de mes poches et lui tendait, elle l'attrappait tremblante en reniflant.

- Petite humaine comprend une chose le vampire à qui tu m'a comparé précédemment, LUI, ne se serait pas arrêté. Là est toute la différence entre nous, il me reste encore un peu d'humanité. Tâche de ne pas la briser comme tu l'as fais tout à l'heure... Où il n'y aura pas d'arrêt la prochaine fois.

Je me levais et en partant je lui intimais,

- Mange et prépare-toi. Tu disposes d' une heure pour me rejoindre à mon bureau ne sois pas en retard je n'aime pas vraiment attendre.

Elle hochait la tête légèrement, acquiesçant à ma demande.
En refermant la porte j'étais satisfait de la leçon que je lui avait enseigné.
Alexis arrivait vers moi, au vu de mon sourire, son visage se renfrogna.

- Qu'as tu fais encore à cette femme mon ami ?

- Un enseignement plutôt constructif.

- Hum fit-il en fesant la mou, je me rendais justement à sa chambre , il me faut noter si elle a besoin de nécessaire de toilette ainsi que de vêtement neufs.

Ne me dis plus nonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant