Je suivais Nina dans ce long couloir, La jeune femme s'arrêtait devant une porte, m'ouvrait et s'éclipsait aussitôt en m'annoncant.
J'entrais timidement dans un petit salon lumineux. Le mobilier blanc donnait une classe et un côté apaisant à la pièce. Une grande baie vitrée laissait entré la lumière douce du matin. Madame Weathers était dos à moi, elle admirait le jardin s'éveiller. Pivotait la tête vers moi, et d'un petit geste de la main m'invitait à m'asseoir sur le divan.
Ce que je faisait sans attendre, même de dos cette femme m'impressionnait.- Bonjour , Capucine, avez-vous bien dormis?
- Oui , merci Madame Weathers mais je tenais à m'excu....
Elle me coupait la parole,
- Nous ne sommes pas là pour discuter de cela, j'ai un marché à vous proposer... Je vais devoir m'absenter pour raison personnelle. Je pars pour environs un mois et j'ai besoin que vous restiez ici pendant que je suis en déplacement.
Surprise devant le marché fracassant que la maîtresse des lieux venait de me proposer.
Je la regardais avec les yeux ronds, complètement abasourdie par la demande. Mais...non je ne voulais pas, j'avais une librairie à faire tourner moi ! Je n'avais strictement rien à faire au sein de cette gigantesque demeure peuplé de gens étranges et malsains. Je tenais à rentrer chez moi le plus promptement possible. Ma minette n'avait pas manger et avait certainement retournée tout l'appartement. Il faut dire que cette petite boule de poils pouvait être une sacrée teigne quand elle avait décidée.
Et la seule idée de rester ici avec l'homme qui m'avait agressée dans les jardins ne me disais rien qui vaille.
Mon hôte me toisait du regard attendant une réponse, ses yeux sombres insistant ne me facilitait pas la tâche.
Que répondre, elle me mettait face à un dilemme des plus déroutant, accepter la proposition ou oser dire non à l'une des femmes les plus puissantes du pays. Ma tête était aussi alarmée que si j'avais été une poule et qu'un renard c'était introduit dans le poulailler.
Je tentais une réponse diplomatique.- Madame Weathers, votre offre est très... très ...
Je ne trouvais pas mes mots, je la regardais bêtement sans avoir aucune une réponse à lui donner.- Je tiens à préciser que vous serez dédommager financièrement du manque à gagner de votre librairie. Que je vous autoriserais à aller là-bas une fois par semaine accompagnée de personnel. Et que bien entendu votre animal pourra venir avec vous ici, je pense que la chasse aux mulots dans les différents greniers de la maison devrait l'occuper.
Stupéfiante, elle lisait dans les pensées ? Comment avait-elle pu deviner pour le chat ?
La reine de la nuit me faisait à présent face et venait d'agripper le dossier du fauteuil fermement. Un sourire malin s'esquissait lentement tandis que ses yeux se plissaient.- Une question ce pose à vous préférez vous vivre ou mourir ? me dit elle.
Préferez-vous vivre ? Ou mourir ? Mais elle était Folle! Une question pareille mais la réponse tombe le sens voyons.
Je reculais d'un pas, face au visage satisfait de la maîtresse de maison, que ma réaction semblait visiblement amuser.
Saleté de vampire qui aimaient tant s'amuser avec les humains.
Je serrais des dents en comprenant maintenant d'où venais les manières de son fils. Levant un sourcils, je n'arrivais pas à distinguer si le caractère de la phrase, était ironique ou des plus sérieux?- Pardon ? Demandais-je sur un ton de défi
Elle froncait les sourcils mécontente de mes trois secondes de rébellion.- Tu as bien entendus, vivre ou mourrir? Ta réponse? Siffla t-elle perfide.
Elle venait de me tutoyer et son comportement avait totalement changé. D'une femme impassible et froide. Je me retrouvais face à deux pupille dilatée, prête à me sauter au cou. C 'était la vampire qui m'avait parlée.
J'avais regarder une émission une fois sur le canal 5, qui disait surtout quand un carnassier vous fixe en se léchant les babines, genre hummm toi tu vas finir dans mon ventre. Baissez les yeux et si possible pas de gestes brusques et éventuellement faite le mort. Seulement là sur le moment me laisser tomber par terre en mimant un évanouissement prématuré, je n'étais pas cent pour cent sûre que le résultat soit probant.
La première technique me semblait appropriée, je cessais donc immédiatement de la regarder, et ne bougeait plus.
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Ne me dis plus non
VampireEn 2045, Le surnaturel devient naturel et les langues se délient, on lève le voile sur les races magiques... Une entente et cohabitation naît au grand damne de certains sur terre. Quand une petite humaine pugnace et impétueuse découvre avec fracas l...