Chapitre 17

259 11 8
                                    

* Capucine, au bureau du Roi *

Nina me conduisait au bureau de Sébastian. Dans le long couloir j'observais les tableaux, les personnages peints me fichaient la frousse. Leurs expressions étaient effroyables, ils avait l'air de tueur psycopathes. A l'évidence il s'agissait d'autre membres de l'éminente famille royale. Je priais pour qu'ils soient tous décédés, néanmoins ma bêtises me fit rire. "Tsss capucine ils sont immortels ils sont par conséquent tous mort"
Encore offusquée et iritée des révélations du conseiller du Roi. Je promettais d'être fortement déplaisante avec l'intéressé, après tout Il essayait de me manipuler ENCORE. Depuis le début cela c'était avéré être son hobby.
Il était assis presque sagement, avec son conseiller en pleines explications houleuses. Le visage du blond était crispé, malgré cela il dégageait quelque chose d'étrange. Il me rappelait quelqu'un de familier , mais qui ? J'appelais ma mémoire à travailler mais le résultat était infructueux. Cependant je reportais mon attention sur mon ravisseur qui à son tour me dévisageait. Que pensait-il dans sa petite tête vicelarde ? Je ne ressentais pas encore ces émotions parce que d'après le blondinet il était trop tôt. Mais j'allais m'employer à le découvrir et à opérer dans son dos la plus belle vengeance de tout les temps. Maintenant que la mort ne me prendrait plus, la vieillesse était le cadet de mes soucis. Peut importe les jours , mois ou siècles que cela demanderait, j'y arriverais. Je me tenais les mains en m'adressant au vampire royal avec un petit ton froid bordant la condescendance.

- Puisque vous avez requis ma présence ici votre Majesté, je vous écoute.

Je voyais dans ses pupilles l'amusement que je lui procurais à ce connard. Pour lui le faite que je le repoussais était un facteur d'attirance.
Il fallait vraiment être complètement taré, et il l'était. Ma phrase avait crée chez son bras droit un petite rire sourd, Sébastian n'appréciant guère d'ailleurs il congédiait le blond d'un signe du menton. Celui-ci s'éclipsait en me souriant Gentilment, bien entendu je lui rendais.
Le souverain venait à ma rencontre

- Aime-tu me mettre en colère ?

Je baissais la tête, puis la relevant ma réponse totalement ironique ne lui plairait pas mais je m'en contrefichais, fièrement je lui crachais mon venin à la figure.

- Non, bien sûre que non votre Majesté, je suis à vos ordres, soumises à vos désirs les plus secrets! Je m'amusais à lui dédier la pire révérence du siècle en moquant ouvertement de lui.

- Plutôt intéressant... dit-il en se léchant les lèvres avec envie.
Il me saississait par le poignet, le geste me déstabilisait et l'inertie me plaquait involontairement contre son torse, ma proximité le rendait nerveux. J'avais comme un flux qui circulait entre nous comme si la connexion ce faisait malgré ma lutte.

- Vous compter me lâcher à un moment donné ? Je le défiait du regard

- Non. Et je réfléchis à une punition convenable pour te passer l'envie de me manquer de respect une autre fois. Je constate que je ne terrorise plus ma colombe ?

Je n'étais pas sa colombe Tsss, stupide vampire qu'il était, il m'écoeurait!

- Bien vu Sherlock, dis-je cinglante

Mon comportement allait m'attirer des problèmes mais incapable d'autre chose que de le défier, je subissais toutes la vague de mes émotions revenchardes. A travers le tee-shirt blanc du Roi il y avait du changement. Ses fibres musculaires se gorgeaient de sang et gonflaient pour ne plus s'arrêter. Ses insisives sortaient lentement pour venir chatouiller ses lèvres charnues. Ses prunelles s'intensifiaient de rouge cerise, le blanc de son oeil injecté, ses veines apparentes battaient en rythme sur ses tempes. Il me regardait avec satisfaction comme si la terreur qui se répandait en moi tel un venin, l'exitait.
Tout mon être se tétanisait, ma respiration difficile et les tremblements incontrôlée me faisait flippé !
Il renforcais sa prise autour de ma taille en plongeant entièrement dans mes yeux. Sa puissance physique et psychique me mettait sans dessus-dessous, mon corps avait décidé de dire amen à tout sans me demander mon avis. La pression qu'il exerçait me comprimait les organes, et je me sentais vraiment mal.

Il glissait au creu de mon oreille,

- Reste avec moi ma colombe nous n'avons pas fini de jouer encore.

"Mais quelle voix... Comme hypnotique, douce et ferme à la fois, non malgré tous mes efforts  je ne me sentais pas de lui résister"

Il léchait goulûment ma peau avec gourmandise, ce contact m'avait laissé gémir, me maudissant de n'opposer aucune résistance. Non cela ne me ressemblais pas. Je devais me battre ma fierté en dépendrait.
Je basculais en arrière cherchant une faille pour m'échapper.
Ma tête basculée offerte à sa soiffe, l'instinct réveillé, il fondait sur moi. Mordant à pleine puissance, j' hurlais de douleur en me cabrant. Comment pouvait-il m'inffliger sa? Le refaire mainte et mainte fois? Je souffrais terriblement. L'hémoglobine coulait à présent dans sa gorge, ce sang , MON sang. Une complainte sortait de ma bouche, je ne supportais plus la douleur. Ma cervelle me brûlait, je sentais ses dents naviguaient dans mes veines torturant la moindre cellule de ma peau.

- Arrêtez ! S'il vous plaît, j'ai mal !

Mes suplications n'avait aucune portée sur le Vampire, il continuait de plus belle, incapable de se stopper.
Je sentais mon corps défaillir, mes jambes semblaient ne plus me porter.
Je m'alourdissait sur l'homme qui me vidait de mon nectar.
Dans un désespoir total, je m'agrippais sur mes bras, je soufflais,

- Sébastian tu vas nous tuer tous les deux, je t'en pris...

Ma voix déclenchait un électrochoc, il s'écartais immédiatement.
Je tombais dans ses bras ,livide, les yeux semis-clos.
- Capucine ? Tu m'entend ? Je suis désolé.. excuse-moi je n'arrivais pas à m'arrêter! Dis-moi que sava!

Totalement paniquée et culpabilisant de s'être laisser emporté par ses pulsions. Il me câlinait contre son torse puissant allant même jusqu'à me bercer.
Je entrouvrais légèrement les yeux en marmonnant,

- Je pète le feu, cela ne se voit pas votre Majesté ?
Malgré l'incident je transpirais toujours cet humour piquant ce qui avait d'ailleurs rassuré le Vampire. Il me caressait tendrement les rondeurs de ma joue, curieusement je ne le repoussais pas. Fatiguée, je restais immobile.
- Arrête de me vouvoyer ma colombe je te prie, nous sommes LIÉS maintenant...
Le rite m'avait transmit l'autoguérison, au moins une chose utile de cette histoire de fou, je sentais petit à petit la vie s'intensifier . Mes cellules se multipliaient activement permettant à mon organisme de se régénérer bien plus rapidement qu'un humain. Je tresaillais, je venais de me comparer à ces être de la nuit. J'avais peur et pour la première fois pas de Lui mais de MOI. N'oubli pas ce que tu t'es promis...

- Il va falloir v...te contrôler ! Si tu veux qu' il s'établisse quelque chose de normal entre nous. J'avais misé sur une pseudo sincérité en carton.

- Normal dis-tu ? Il se moquait en se rapprochant de ma bouche.
Je le fusillais du regard mais mes joues me chauffaient, trahissant la gêne que qu'il me procurais.
Il fallait que je me sauve vite avant de céder à ces avances.
Sébastian en une fraction de seconde atterri devant la porte et faisait barrage. Je reculais d'un pas et il piégeais ma main dans la sienne.
- Je te rendrais visite se soir dans ta chambre...
Heuu.... l'inquiétude se lisait sur mon visage, traduisait une légère tension, mais il me souriait chaleureusement. Un semblant de sourire forcé naissait sur ses lèvres. Je n'étais vraiment pas rassurée,de plus  il ne m'avait pas dis l'heure.
Je tournais les talons et sortie en trottant activement.

Ne me dis plus nonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant