Chapitre 13

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* Capucine , dans sa chambre, trois jours plus tard *

Après avoir eu l'impression que trois semi remorques me soient passés dessus, j'émergeais lentement.
J'étais persuadée que mon enveloppe charnelle avait été emplie de béton et qu'il n'aurait pas fallut moins d'un transpalette ou une grue pour me lever.
La lumière aveuglante trop intense pour mes pupilles qui refusaient de s'acclimater.
Je poussais un soupir d'agacement, mon dieux que je me sentais faible.
Le sommet de ma tête douloureux devait être encore à vif. J'effleurais la dite zone , je levais un sourcil étonnée

Mais ma blessure ?

Aurais-je rêver ou ma tête aurait cogné si fort que j'aurais confondu ? Complètement déboussolée, perdue entre le réel et l'absurde. Un rêve prémonitoire ? Pourtant je suis bien persuadée de l'avoir vécue, il faudrait que... la porte s'entrebaillait et
Nina apparue la mine réjouie.

- Mademoiselle est réveillée ?

J'hochais fébrilement la tête, esquissant un léger sourire.

- Dites-moi Nina, il est partit ?
La petite servante fronçait les sourcils , fit mine de ne pas comprendre ma question. Elle c'était approché et me bordait nerveusement tel une enfant.

- Vous devriez vous reposer Mademoiselle, je vais prévenir sa Majesté que vous êtes enfin reveillée.
En ce tournant j'apercue la marque sur son cou et pourquoi le mot "Enfin"?

- Nina ? Est-ce lui qui vous à fait cela ? dis-je en pointant son cou.

- Madem....

- Nina ! Ma voix avait résonné sévèrement dans la pièce.

- Oui .. dit-elle en marmonnant, elle baissait la tête en froissant machinalement son tablier, j'amène à mademoiselle son petit déjeuner.
La pauvre femme sortait de la chambre presque en courant.
J'avais été un peu dure avec elle, moi qui ne haussais que très rarement la voix. Pourquoi avais-je soudainement réagis de la sorte ? Cela ne me ressemblait pas. De plus la pauvre nina en avait assez bavée comme ça. Seulement cette vision m'avait contrariée et me contenir était inpenssable.
Le salop il avait osé! Je lui ferais manger une gousse d'ail entière tient et lui accrocherais quinze crucifix autour du cou. Malgré mon côté harassé, je gloussais de mes bêtises.
La porte claquait contre le mur, Sébastian se ruait sur le lit.
L'air grave et inquiet, il me m'examinait sous toute les coutures, à la recherche dont on ne sait quoi d'ailleurs. Un petit rictus naissait sur mes lèvres, le voir s'agiter autour de moi me procurait un malin plaisir.

* Sébastian flashback, chambre de capucine *

J'avais piquer un coup de sang terrible quand j avais vu l'état de capucine qui gisait au sol.
Ce souvenir ne faisait qu'alimenter la rancoeur envers mon frère. J'allais lui donner le petit de sa chienne, je me l'étais promis. Il avait attaqué plusieurs domestiques avant son irruption dans la chambre. Je savais que c'était uniquement pour son plaisir, l'acharnement envers nôtre famille était pathologique chez lui. Il goûtait des humains.
Cette sous-race comme il disait si bien ne méritait que le dédain et de servir de nourriture. Je n'appréciais moi-même guère les humains que je trouvais cupide, faible et sans valeur.
Mais là n'étais pas la question, je ne menacais à aucun moment la survie de la race. Elle n'étais nullement un danger tans leur soumission était naturelle et totale. Il n'y avait pas un brun de rébellion chez eux, il nous laissaient vaquer à nos occupations sans broncher. Nous avions juste passer un accord pour que les sorcières trouvent à l'époque un sort.
Celui-ci nous permettait de nous nourrir normalement sans faire d'hécatombe. La survie de ces petits choses en dépendait. Le président de la faction humaine avait accepté ce pacte pour allégé les pertes, tout en prenant soin de ne pas nous froisser. Ce petit homme était chétif et n'inspirais pas la moindre considération. Aucune classe ni présence, il se contentait d'aller dans notre sens. C'était pathétique, Alexis avait été désigné pour s'occuper des entrevues avec lui. Sa mollesse et son manque de personnalité me donnais envie de lui sectionné la carotide avec les dents, et de siroter tranquillement.
Je préférais donc délégué. J'avais transporté moi-même capucine dans mon bureau, fait intervenir un médecin-sorcier.
L'homme oscultait la jeune femme qui était toujours dans les vappes. Alternant soupirs et bruits gutureaux, passant ses mains au dessus de capucine, un fluide violet en jaillissait , il s'attardait sur la tête. A l'habituel cela n'étais jamais aussi long, je finissais par perdre patience,

- Alors ?

- Elle est mal en point votre Altesse , le choc à été sévère, embêté l'homme baissait le ton et continuait, à moins que sa Seigneurie veuillent bien ....

Je fixais le vieillard, hésitant.

- le pronostic vital est-il engagé ?

- La demoiselle à perdue trop de sang, et la commotion est assez avancée.
Je l'ai mise dans un sommeil magique pour ne pas qu'elle souffre. Mais je doute que je puisse faire grand chose de plus, votre Altesse.

- Putain ! Fais chiez ! Mes vociférations et le coup de poing que j avais balancé dans le bureau n'avaient pas suffit à me calmer. Alexis appuyé contre le rebord de la fenêtre, observait la scène. Le conseiller me disait d'un ton calme et emprunt de tendresse,

- Si tu veux qu'elle vive , il va falloir le faire mon ami... le destin à parlé.

Je me retournais vers lui fou de rage ,

- Le destin ? Mais comment crois-tu qu'elle va le prendre son destin elle ?

- Sébastian elle le prendra comme elle voudra! C'est sa vie qui est en jeu la ! Décide-toi bordel! S'énervait Alexis

Il était rare de voir ce grand blond d'emporter, il était aussi calme qu'un lac, doux et gentil comme un agneau.
Mais il n'avait pas tord , je jouais avec sa vie, et je ne pouvais pas me le permettre. Elle me haïrais de plus belle mais peu importe, sa survie était une raison valable.
Je me mordais le poignet, et faisait couler le sang dans la bouche de capucine, qui était devenue de plus en plus blanche, sa respiration lente inquiétais le sorcier,

- Forcez la à avaler votre Altesse! Sinon elle est perdue.

J'étais alors en fusion avec son esprit
qui refusait de me laisser entrer, je ne lui laissais pas le choix et forçais le passage, lui donnant l'ordre de la faire déglutir immédiatement si il voulait habiter ce corps encore un moment.
Je voyais capucine s'exécuter, remerciant son âme, je sortais immédiatement de sa tête. Nous avions tous trois le regard fixé sur la jeune femme. Le vieil homme approchait sa main du cou de capucine et deux petite marque rouge apparaissait à l'endroit de la morsure de Sébastian.
Il se retournait légèrement vers moi en inclinant la tête, pour me signaler que le changement s'opérait.
Je m'assayais dans mon fauteuil rouge en soufflant de soulagement.
Mon meilleur ami, la main sur mon épaule se voulait rassurant mais je savais que l'orage était passé mais que la tempête arriverait, ce qui même pour moi n'avait rien de rassurant. Mes hommes avait renmener Capucine dans sa chambre qui avait été nettoyée et rangée, grâce à Ethan notre mage. Ce sorcier avait toute ma sympathie, il était grand, imposant et surtout roux. J'avais rarement vu cette couleur, on aurai pu comparer la chevelure de notre ami à du feu.
Élément qu'il maîtrisait d'ailleurs à la perfection, il nous avait été utile sur le champs de bataille contre certains loups. En âge humain, il avait la trentaine, je ne calculerais pas son âge sorcier bien trop compliqué pour moi, et à vrai dire je m'en contrefichais. Nous nous rendions mutulement service , il était à notre service et en échange était sous notre protection.
Sa congrégation l'avait banni, et avait une petit dent contre lui. Lorsque d'ailleurs celle-ci avait appris notre marché, il y avait eu quelques tensions.
Les sorcières menaçant de briser le sort, ma mère avait alors expliquer à ce peuple qu'il nous était si facile de réduire à néant tous leurs lieux de culte et rituel situé dans la ville. Ainsi que par un malheureux hasard la chasse à la sorcière serait de nouveau autorisée. Ce discours amical avait tout d'un coup porté ces fruits et l'animosité des wiccans avait disparue pour laisser place à de dociles soufyfre. Quel amusement cela avait été, la doyenne en avait perdues ses couleurs Mais le résultat était là.
En revanche ma mère avait promis l'utilisation du sorcier pour des causes sans intérêts, ainsi que une impossibilité d'attaque envers elles de la part d'Ethan.
Le pacte avait été conclu entre les deux dirigeantes et la paix avait été retrouvée.
Maintenant que la vie de Capucine n'était plus en en danger, il me restait le problème Neil à régler.

Ne me dis plus nonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant