Chapitre 6

239 16 20
                                    

Après avoir grignoté succinctement, j arpentais les couloirs de la villa, sans trop savoir où je me dirigeais.
Je pensais soudainement à Cassie, quelle mauvaise meilleure amie étais-je, elle devait être folle d'inquiétude. Je pense que la messagerie de mon téléphone était saturé voir même explosée.
Toutes ses émotions m'avait fait perdre le sens de la réalité. La vérité est que j'étais complément hors du temps, cloîtré dans cet maudit endroit comme dans un bulle.
Je n'avais pas croisé une seule âme qui vive sur mon chemin, je me demandais bien où ils se terraient tous. Peut-être en train de faire une petite sieste entre cinq planches ou bien de vider de son sang un pauvre humain innocent. Je tressaillit en repensant que j'avais faillis être cette humaine. En passant devant une porte ouverte, l'intérieur en attirait mon attention, je reculais d'un pas pour être sûre de ma vision.
Mon dieux une bibliothèque et immense qui plus est, la curiosité eu raison de moi.
Une montagne d'ouvrages m'encerclait, ébahis, je tournais sur moi-même pour une vue en trois cent soixante degrés. L'endroit était sublime presque magique. Il y a avait même un étage où l'on pouvait accéder par un escalier en bois tapissé de moquette rouge. Les étagères étaient toutes en vieux bois, d'un brun foncé il faisait ressortir les couvertures des livres. Des petits, grands et difformes cette bibliothèque avait vraiment un panel impressionnant. J'aurais vraiment aimé que ma librairie soit aussi riche. Un petit salon au canapé anglais trônait au centre, agrémenté d'un tapis moelleux, ce coin de lecture calmait le désespoir qui était ancré en moi .
Une baie vitrée offrait une vue imprenable sur la ville, encadrée de long rideaux rouge sang. Un petit secrétaire ou régnait le désordre, témoignait du passage d'un mordu d'écriture.
Des papiers froissés jonchaient le sol, des tâches d encre partout, un vrai bazar.. Un plumier ? non mais qui écrivait encore à la plume à l'heure actuelle... J'éttouffais un petit rire moqueur.

- Moi !

La voix était froide et je ne la reconnaissais que trop bien, l'homme qui m'avait agresser.

Je pivotais et fasse à moi se trouvais mon ravisseur droit comme un I. Les mains dans les poches, il plantait ses yeux dans les miens. Je ne l'avais pas entendu entré celui-là.
Un frisson me parcourait le corps, il venait encore de fouiner dans mes pensées. Je reculais instinctivement de trois pas et butais dans le canapé.
Il souriait et ce sourire me faisais froid dans le dos.
Il me dévisageait, je me sentais prise au piège, comme hypnotisée. Mon sang tapait dans mes tempes, mon rythme cardiaque avait accéléré.
J'étais une fois de plus la proie et lui le chasseur.
Mais quel chasseur! il était infiniment beau, comme la dernière fois que je l'avait vu dans ma chambre. Penché au dessus de moi, on aurait dit une statue grecque taillée dans le marbre. Sans l'ombre d'un défaut et que le temps avait semblé oublié grossièrement. Ces iris noire lui conféraient l'air mystérieux, agressif et impénétrable. Ces écrins arborés de long cils noirs étaient dangeuresement envoûtants.
Son visage aux traits durs et marqués par la vie ne le rendait que plus attirant. Cependant remarquant une cicatrice qui lui barait l'oeil droit, je me demandais bien comment il avait pu ce faire une telle entaille. Plus mon regard était posé sur lui, plus l'attraction se faisait, vêtu d'un tee-shirt noir et d'un jeans , le tissus était tendu par l imposante masse musculaire. Il était sexy du diable, une beauté à la limite de l'insolence. Je m'étouffais à moitié tout en me résignant à ressentir tous ces émotions vis à vis de lui. Je dirais même que cela en était presque insupportable. Je me maudissais à l' instant même d'avoir osez pensé cela.
Comment pouvais-je trouvez quelque chose d'attirant à ce muffle irrespectueux, rappel toi ma vieille que c'est cause de lui et de sa folle de mère que tu es ici.
La colère me gagnait et mon regard s'assombrit toujours en le fixant, serrant les points je m'appretais à lui asséner une réflexion singlante quand celui-ci me coupait net.

- Je viens vraiment à me demander si tu tiens réellement à la vie, Humaine.

Il se rapprochait de moi rapidement, et laissait un trop petit espace entre deux visages... à mon goût.
Il murmurait suavement.

Ne me dis plus nonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant