Un horrible mal de tête me tenaillait le crâne. J'essayai péniblement d'ouvrir les yeux et quand je réussis enfin, l'obscurité n'avait pas tellement changé. Je me levai difficilement et essayai de me remémorer les événements de la veille. Jason, Ryan... et Tyler. Mon mal de tête s'accentua soudainement et je gémis de douleur. La pièce autour de moi était sombre. Quelques meubles, spécialement des bureaux et des chaises m'entouraient. Je m'assis précipitamment sur une de ces dernières sentant l'évanouissement approcher à grand pas. Tyler m'avait drogué si je m'en souviens bien. Je jurai intérieurement et me maudissais de ne pas avoir pu me défendre convenablement, trop épuisée et accablée par mes sentiments.
J'analysai la salle autour de moi afin de repérer les issues possibles. Aucune fenêtre et une seule porte d'entrée à première vue. Je m'approchai de cette dernière et m'allongeai à plat ventre par terre. J'arrivai à distinguer quatre paires de bottes en face de la salle où je me situe actuellement. Sûrement des gardes.
Je m'assis alors et m'allongeai contre le mur. La sensation froide du mur contre ma peau me fit sursauter et je remarquai que j'étais encore en brassière et legging. J'essayai de calmer mon anxiété et tentai de trouver un plan. J'ai été enlevé hier par Tyler et ses hommes aux environs d'une heure et demie du matin. Le somnifère qu'on m'a injecté a dû avoir effet sur moi au minimum 5 heures. La température ambiante de la salle est de 22 degré et je ne perçois aucun son provenant de climatiseurs aux environs. Cela signifie donc que nous ne sommes pas dans la prison des A.L puisque cette dernière se trouve en Alaska. Il ne reste alors que deux possibilités. Soit ils ont construit une nouvelle prison ou en possède une autre, ce qui reste une solution logique. Soit je suis dans leur Q.G, et si c'est effectivement le cas, il sera extrêmement difficile pour moi de m'enfuir. J'essayai de réunir le maximum d'informations dont je peux être sure jusqu'à maintenant, puis me vint une idée.
Moi- Eh vous là, j'ai besoin d'eau. J'ai soif, criai-je aux deux gardes.
Garde 1- boucle-là, t'auras de l'eau quand le patron aura décidé de t'en donner, cracha l'un d'entre eux.
Je me tus et réfléchis. Le garde qui m'a répondu n'a pas d'accent particulier, il se pourrait donc qu'on soit toujours aux Etats-Unis mais je ne pourrais dire si on est aux alentours de l'état de Floride. Quant à leur patron, il pourrait faire référence à trois personnes différentes. Tyler, qui est en l'occurrence celui qui dirige les layens, le patron des amskred ou encore celui qui dirige tous les gangs réunis.
J'entendis alors des pas se rapprocher. Je me relevais et me mis à quelques pas en face de la porte afin d'être prête à l'attaque si l'occasion se présentait.
Garde 1- Bonjour chef, fit l'un des gardes d'une voix claire et empreinte de peur et de respect.
Je suppose donc que c'est l'un des trois patrons qui se trouve de l'autre côté de cette porte. La personne ne répondit pas et j'entendis le cliquetis d'une clé dans la serrure. Bien, un chef qui ne daigne même pas de répondre à ses employés. Je peux déjà deviner le genre de personne que c'est. Sûr de lui, arrogant et orgueilleux.
La lourde porte s'ouvrit lentement et je faillis m'étouffer en voyant la personne en face de moi. Une femme blonde, que je ne connais que trop bien durant nos rencontres plutôt agitées, se tenait debout accompagnée de plusieurs gardes du corps, tous autant imposants les uns que les autres par leur corpulence. Rebecca avait toujours ce sourire provocateur aux lèvres. Elle portait une combinaison moulante rouge vive qui faisait mal à mes yeux habitués à l'obscurité de la salle.
Moi- l'envoyée, murmurai-je
Rebecca- Ah Katalyna McNewl, ça faisait tellement longtemps. La dernière fois que je t'ai vu... c'était au bal d'automne c'est bien ça?
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M.D.L
Teen FictionJ'ai souvent essayé d'aller de l'avant mais mon passé finit toujours par me rattraper. Mensonges, manigances, ruses, espionnage... tout cela fait partie de mon quotidien depuis que j'ai décidé de les rejoindre. Eux, l'agence. Ce qui était au début...