Meet

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Je relis une dernière fois ma lettre et la dépose sur mon lit refait. J'enfile mon poignard dans ma botte et ma boussole dans la poche de ma veste en cuir. À cette heure-ci, le bateau doit être au plus prêt de la plage. Je me faufile discrètement dans le radeau de secours sur la pointe des pieds. La mer est calme, aucune vague à l'horizon. Cela signifie donc que le maître des lieux est détendu. Peter à le pouvoir incroyable de contrôler le temps selon son humeur. Super...

Dix minutes plus tard, j'atteins enfin la rive. Mes biceps me brûlent et mon dos me tiraille. Après une seconde d'hésitation, je me décide brûler mon moyen de transport. Le radeau pourrait aisément éveillé les soupçons de celui ne voulant pas grandir ! Doucement mais sûrement, je progresse dans la ténébreuse forêt à la végétation broussailleuse en essayant de me faire des repères. Le temps me paraît s'étirer interminablement et la fatigue me pique les yeux. Je décide d'escalader un sapin dont les nombreuses branches permettent de grimpé avec facilité, même pour quelqu'un d'aussi maladroit que moi. On ne sait pas quel genre de bêtes rôdent.

Point de vu omniscient

Perchée en haut de l'arbre et calée sur une large branche, Céleste s'agite dans son sommeil. Comme presque chaque nuit, de terribles souvenirs qu'elle tente inconsciemment de refoulé essaye de refaire surface et la hante. Son cauchemar est d'une telle intensité qu'elle effectue un brusque mouvement d'auto-défense la faisant basculée dans le vide. Céleste finit par se réveiller brutalement alors que son corps n'est plus qu'à quelques mètres du sol. Elle se met à agité ses membres en battant de l'air tout en poussant un cris déchirant. Je vais mourir ! Pense t'elle au bord de l'évanouissement en réalisant sa chute. Elle ferme les yeux, ses bras et ses jambes continuant de fendre le vent, comme pour s'envoler. Alors que les secondes semblent ralentir et que la jeune fille voit sa fin arrivée, s'imaginant déjà sa nuque se brisée contre la terre, des bras viennent l'entourer. Céleste sent son corps s'alléger jusqu'à cessée de chuter. Sa vie est sauvée, mais pour combien de temps ?

Point de vue Céleste

Mon cœur bat douloureusement dans ma poitrine et c'est-à-peine si le sang circule encore dans mes vaisseaux sanguins. J'en tremble encore. Je relève la tête pour découvrir l'identité de mon sauveur, soulagée et reconnaissante. Néanmoins, ces deux sentiments s'évaporent rapidement lorsque je découvre l'identité de l'inconnu. Peter Pan. Ce n'est pas un simple dessin réaliste, comme à put me montré tant de fois Killian Jones en le maudissant. Non, il est bel et bien là, en chaire et en os. Un frisson de dégoût et de colère agite mon corps liquéfié. En un vieux réflexe acquis durant cette année à être rongé par l'amertume, je bondis hors de ses bras, me postant de manière défensive. Face à ma réaction inattendu, le dirigeant du Pays de Jamais-Jamais éclate d'un rire narquois ressemblant à une  funeste symphonie.

- Je ne savais pas que les filles pouvaient poussé dans les arbres, c'est déjà la saison des récoltes ? S'étonne t'il avec amusement.

Sa présence m'inssupporte et je ne peux m'empêcher de le provoquer. Il a gâché ma vie.


- Et bien remercie moi, je viens de t'apprendre quelque chose.


Il arque un sourcil et me gratifie d'un sourire en coin exaspérant, croisant les bras contre son torse.

- Retient bien que je sais tout sur tout, rien ne m'échappe.


Je fronce les sourcils, n'appréciant pas les personnes si sur d'elle et méprisante. Tout chez lui me répugne. Je retiens surtout qu'il est d'une arrogance sans égale. Mon côté grande langue prend le dessus et je réponds d'un air de défi :

I would win [ Réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant