Lui ? Orgueilleux, arrogant, prétentieux et possessif.
Elle ? Obstiné, têtu, audacieuse et indépendante.
Parviendront ils à trouvé le juste équilibre dans leurs conflits ?
***
« - Tu m'appartient depuis le premier jour où tu as posé le pied ici m...
Les enfants hurlent et m'acclament tandis que Peter et Félix m'observent avec des expressions narquoises. Comment Pan peut il être aussi mauvais ? Il sait que Alexandre est l'un de mes seuls amis ici ! Je me tourne nerveusement vers ce dernier, tremblante de la tête au pied. Alex semble serein contrairement à moi. Il me porte une confiance aveugle qui pourrait lui être fatale.
- Je... je ne peux pas, soufflais-je.
La voix mon pire ennemi résonne dans toute la clairière :
- Tu es obligé de le faire, sinon, je ne laisserais jamais Bae rentré chez lui et ce sera Malo qui prendra la place de Alex en tant que cible.
Mon coeur bat à cent à l'heure. Je ferme les yeux un court instant et inspire profondément. À la dernière seconde, je redirige l'arbalète vers Peter et tir. Je m'écris :
- Personne ne m'obligera jamais rien !
La flèche n'est plus qu'à quelques centimètres de sa poitrine à présent. Hélas, il l'a rattrape à la dernière seconde. Mince, raté ! Un sourire mauvais étire ses lèvres, comme-ci il s'attendait à cette réaction de ma part. Je le fusille du regard.
- Je ne te raterais pas la prochaine fois !
Ma tension commence à redescendre et toute l'adrénaline obtenu baisse à son tour. La fatigue me gagne petit à petit et les larmes me montent aux yeux. Heureusement, je parviens à les ravalés avant qu'elles ne coulent.
- Je te provoque en duel pour t'en être prit à Peter ! M'agresse soudain une voix dans mon dos.
Lassée, je fais volte face en direction de mon assaillant. C'est un garçon d'une dizaine d'année, vêtu de façon simple et le visage salit. Ses cheveux bruns foncé vire presque au noir et ses prunelles marrons n'ont aucune lueur de vie.
- Qui est tu ? Me renseignais-je.
- Devin ! Me répond férocement le concerné.
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- Alors, tu relève le défis fillette ? Me provoque Félix.
Je grogne un rapide oui qui fait rire l'assemblée. Tout d'un coup, le bout de bois de Devin se métamorphose en une épée aiguisé. Voyant qu'aucune arme n'apparaissait dans ma main, je fais apparaître une arme de pirate grâce à mes pouvoirs. Je lance :
- En garde !
Le combat en épée est mon fort, j'ai été entraîné par le capitaine Crochet lui même ! Néanmoins, je dois admettre que Devin est doué. Après trois petites minutes de lutte acharné, je le fais tombé à terre et dans mon élan, lui ouvre la joue. Je regrette presque immédiatement mon geste, bien que je ne le mentionne pas.
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Je lui tourne le dos et commence à partir, déduisant que le combat était terminé. Toutefois, me coupant dans mon élan, je me prends un violent coup de talon dans le creux du genoux. Déséquilibré, je tombe à plat ventre. Je sens le métal froid et tranchant de l'épée de Devin me transpercé la veine du poignée et remonté. Je me retourne pour me placé sur le dos et ainsi protégé ma coupure. Au même moment, mon assaillant est violemment propulsé en arrière. Cela m'évoque vaguement la scène vécu deux jours plus tôt avec Alexandre. Avant que je n'ai le temps de réalisé quoi que ce soit, je me retrouvais au bord de ma falaise. J'aperçois un liquide rouge carmin dégouliné à de tout mon avant bras. C'est seulement une impression ou vu la profondeur de l'entaille, je risque de faire une hémorragie ? Malgré que je ne sois blessé que depuis moins une minute, je sens déjà mes forces me quitté. Ma tête tourne et j'ai une irrépressible envie de sommeil. Mes paupières sont lourdes mais je me force à les gardés ouvertes. Je... ne... dois... pas... dormir...
Point de vu Peter
Devin est le pire des imbéciles que je connaisse ! Certes je leur ai toujours appris à tué les plus faibles, mais Céleste l'avait épargné ! Bon ok, je leur ai également affirmé que laissé la vie sauve à un ennemi était une preuve de stupidité, mais tout de même ! Céleste commence déjà à perdre connaissance. Je ne peux pas la perdre après ce que j'ai découverts, je ne veux pas. Je m'accroupis à sa hauteur et ouvre ma paume au dessus de sa blessure en écartant les doigts. Une lumière verte jaillis alors de ma main grande ouverte et tombe sur son entaille qui se referme petit à petit. Lorsque j'ai terminé mes soins, je suis exténué. Le fait que l'île se meurt m'affaiblis de façon pitoyable. Le visage de ma petite étoile reprend des couleurs.
Point de vue Céleste
La première chose que je distingue en ouvrant les yeux est un visage aux traits floues. Petit à petit, les détails m'apparaissent et je constate que l'inconnu n'est autre que Peter Pan. Je le repousserais bien ou pousserait bien un petit cris de stupeur, mais je n'en ai pas la force. Il demande d'une voix presque inquiète qui ne lui ressemble pas :
- Ça va allez ?
J'ai dû me prendre un sacré coup sur la tête pour croire un seul instant que Peter puisse avoir des sentiments. Je bougonne quelques mots en tentant de me relevé, ce qui le fait rire sans qu'aucune trace de moquerie ne ressorte cependant. Lorsqueje bouge mon bras, une décharge électrique se répand dans tout mon corps me faisant grimacé. Soudain, une puissante onde magique traverse mon être avant de s'en échapper. Peter tombe à la renverse et je me précipite vers lui, confuse.
- Je n'ai pas fait exprès, pardon ! M'empressais-je de précisé alors qu'il vient de me sauvé la vie.
Ce maudit joueur de flûte se rassoit pour être à ma hauteur, juste avant qu'un étrange éclat ne traverse son regard assombrit. Il répond d'une voix plus grave que d'habitude :
- Ce n'est pas grave, je sais comment tu peux te faire pardonné...
Aussitôt, un incendie s'allume dans mon estomac. Peter pose délicatement sa main sur ma joue et rapproche délibérément nos visages jusqu'à scellé définitivement nos lèvres. Je devrais le repoussé mais je ne peux pas, je ne veux pas. « Reprend toi Céleste, il t'a volé ta vie ! Tu te rappel ? Tu le déteste ! » me souffle ma conscience. Pourquoi faut il toujours que je m'embarque dans des histoires invraisemblables sans avoir la solution au problème ? Je soupire intérieurement tandis que Peter se détache de moi. Il plonge intensément ses yeux dans les miens, comme s'il tentait d'y décelé quelque chose, mais quoi ? Il finit par passé une main en peigne dans ses cheveux en soupirant brièvement. Je fronce les sourcils et croise les bras contre ma poitrine.
- Il va falloir que tu arrête avec cette habitude de m'embrasser à tout de champs !
Un petit sourire en coin narquois fleurit sur ses lèvres et il arque un sourcil.
- Dit que tu n'aime pas ! Ricane t'il comme-ci c'était impossible.
Non mais quelle culot ! Pourtant, je me surprends à rire avec. C'est quoi mon problème ?