Lui ? Orgueilleux, arrogant, prétentieux et possessif.
Elle ? Obstiné, têtu, audacieuse et indépendante.
Parviendront ils à trouvé le juste équilibre dans leurs conflits ?
***
« - Tu m'appartient depuis le premier jour où tu as posé le pied ici m...
- Tu as donc tout entendu ? Demande t'il d'une voix hautaine et méprisante.
Je serre les poings avec colère. De quel droit se permet il de me prendre de haut ? Il n'est pas mieux que n'importe qui ici, peut être même pire ! M'irritais-je. Mes lèvres se pincent sévèrement, ne faisant augmenté son sourire agaçant.
- Et alors ? Je répond sèchement.
- Les pleures des enfants et ma musique ne peuvent être entendu que par des personnes qui se sentent seuls et abandonnés, sourit il.
Ma mâchoire se contracte, la colère grondant sourdement en moi. Néanmoins, malgré ma haine naissante, je reste muette. Je n'entendrais pas le son de sa flûte s'il ne me retenait pas prisonnière au Pays Imaginaire et qu'il m'avais laissé des souvenirs de ma famille. Si j'en est une, me dis-je avec ironie. Killian et les pirates dans tout ça ?
- Bon, il faut qu'on rentre au camps, annonce Peter en se tapant dans les mains.
Je fronce les sourcils.
- Comment ça « on » ? M'intriguais-je.
Mise à part le fait que Peter m'inclut dans ses projets, il n'y avait toujours eu que des « je... ». Je n'avais jamais entendue de « toi et moi » et encore moins de « on ».
- Allez, viens, insiste t'il en ignorant ma question.
Peter s'approche et tente de me prendre la main pour nous téléporter, mais je me dégage aussitôt de son emprise.
- Ne le touche pas ! Grondais-je.
J'ai articulée chaque syllabe, à bout de nerf. Toute la fatigue et le stresse accumulée au cours de ces dernière heures refont brusquement surface.
- Tu es si naïve ma petite Céleste, sourit il avec moquerie.
Je ne suis pas sa petite Céleste ! Et qu'il cesse de me dire crédule car je n'y suis pas ! La colère monte en moi comme un feu dévastateur et le vent se lève, nous assaillant d'un air frigorifiant. Ma peau semble insensible au gèle nordique.
- Oh... on est de mauvaise humeur ? Ricane t'il.
- La ferme !
Un étrange éclat éblouissant jaillis du sol et s'étend en cercle autour de moi à une tel vitesse qu'elle le rend presque imperceptible. Toutes les plantes, mise à part les arbres, se mettent à fanés, mourant dans une plainte pitoyable. Ma bouche s'entrouvre malgré moi et mes yeux s'écarquillent. Un poids tombe sur mon esprit, m'affaiblissant subitement. Je baisse inconsciemment ma garde et Pan en profite pour s'engouffrer dans la faille. Il saisit mon poignée et nous ramène au camps en une fraction de seconde. Son camps. Une fois arrivée, je ne tente même pas de m'enfuir, encore sous le choc. Est ce que... est-ce vraiment moi qui est fait ça ? Me questionnais-je. Non, c'est impossible. Je ne crois pas assez en moi pour pouvoir faire de tel prouesse avec ma magie. Je soupire et finis par m'installer sur un tronc d'arbre abattu faisant office de banc. Je ne vais pas me gênée pour me mettre à l'aise ! Mes yeux se pose sur le feu de camps ardent et le maître de l'île se remet à jouer de son instrument. J'essaye vainement de ne pas l'entendre, mais je ne peux m'empêcher de l'écouter, à mon plus grand désarroi. Toutefois, contrairement à la dernière fois, je ne sens pas mes muscles se détendre, ni mes sentiments s'alléger et encore moins mes traits faciaux se décontracté pour prendre un air moins découragé.
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