I would win [ Réécriture ]

Won a round

J'ai un sommeil agité et peu réparateur, bien que je ne fasse aucun rêve. C'est comme-ci mon corps et mon esprit luttaient ensemble pour me réveiller, m'empêchant ainsi de succomber à cette fatigue soudaine. Lorsque je parviens enfin à soulever mes paupières, le soleil commence déjà à se levé. Que c'est il passé ? Qu'elle « heure » est il ? Les autres dorment encore, ne parvenant pas à se tirés des bras de Morphée. En parcourant le campement des yeux, je réalise que quelqu'un manque à l'appel : le joueur de flûte. Où est Pan ? Je m'étire longuement, les muscles douloureux. Je décide alors de partir en quête de réponse, têtue. Je progresse avec une lenteur extrême dans la forêt, portant le poids du combat entre mon envie et ma raison. Je ne m'inquiète pas pour Peter. Sa disparition ne pouvant, au contraire, ne m'apporter que joie et paix. Néanmoins, il est le seul à pouvoir me dire ce qu'il c'est réellement passé la veille. La distance que je parcours me semble interminable, s'étirant toujours un peu plus. Je finis par atteindre une falaise m'offrant une vue sans pareille sur la totalité de la mer d'un bleu azur, scintillant au contact des rayons du soleil. Même en l'ayant parcouru de long large durant une année, je ne la connaissais pas sous cet angle. Il faut parfois changé de point de vu pour comprendre les choses ou les gens qui nous entoure, mais c'est plus simple à dire qu'à faire. L'eau salée est en train de recracher le soleil flamboyant, donnant des allures rosées au ciel dégagé, lorsque je commence à me détendre.

- Attention à ne pas tomber, souffle une voix moqueuse à mon oreille.

Je retiens avec difficulté un sursaut. Toutefois, mon premier réflexe est de faire un pas en avant pour m'éloigner du présumé danger. Mes pieds ne rencontrent aucune surface et me font chuter en avant. Mon corps entier bascule dans le ravin, emportée par la gravité. Heureusement, deux mains puissantes me rattrapent par les épaules et me retienne, m'empêchant de rencontrer les rochers pointus se trouvant quelques mètres plus bas. Je suis rapidement tirée en arrière et reposé sur la terre ferme. Je ne prends pas la peine de remercier Pan, devinant aisément son sourire victorieux dans mon dos. Je fais volte face et lance en croisant les bras contre ma poitrine :

- Justement, je te cherchais, dis-je en ne laissant pas paraître.

Je viens tout de même de frôlée la mort.

- Je m'en doutais, réplique mon interlocuteur comme s'il s'agissait d'une évidence.

J'ignore sa provocation évidente et sa vantardise flagrante et continue :

- Que c'est il passé hier soir ? Questionnais-je.

- Hier soir ? Répète t'il en faisant mine de réfléchir. Non, je ne vois pas de quoi tu-parles.

- Oh que si ! Tu le vois très bien même ! Accusais-je avec courroux.

Un sourire plus agaçant encoure vient fendre ses lèvres.

- On reprend la partie ? Propose t'il. Si tu gagnes, tu pourras me poser ta question, enfin, si tu arrive à gagné ! Rit il comme-ci c'était inenvisageable.

- Mais je n'ai pas toujours pas compris les règles ! M'exaspérais-je.

- Tu n'est pas très futé Céleste, je me trompe ? Demande t'il. Très bien, je vais te le dire... le but est de déstabilisé l'adversaire.

Déstabiliser Pan ? Mais c'est impossible ! M'horrifiais-je. Ce dernier me tire de mes songes en reprenant la parole.

- Bon viens, ça va être l'heure de l'entraînement.

Je soupire, sentant qu'encore une fois, je n'ai pas le choix. Réduite au silence.

- C'est à toi de nous trouver maintenant ! Annonce t'il malicieusement.