[SNK] ArkAngel Society

Chapitre XII: Enfermé.

Mme.Arlert prépara deux verres de laits fraise, mais dans l'un d'entre eux elle ajouta quelque chose. Elle fit tourner le liquide à l'aide d'une cuillère et saisit les deux verres avant de se retourner vers Armin et Annie qui attendaient tranquillement, assis au comptoir de la cuisine. Ils saisirent tous les deux leur verre respectif et le burent. Mme.Arlert jeta un petit regard discret au dessus de son épaule, voyant qu'Annie avalait entièrement le lait fraise. Désormais, il fallait attendre que cela fasse effet. 

Armin n'avait pas encore été mis au courant de la disparition de Reiner. De la nuit entière il n'était pas renté chez lui, et ce matin non plus. Son père avait quitté sa femme et cherchait son fils partout, il n'avait pas dormi, il avait également prévenu la police mais c'était trop tôt. Ils pensaient que c'était une fugue du à la dispute avec sa mère et c'était fort possible. Armin et Annie arrivèrent au lycée rejoint rapidement par Berthold qui semblait paniqué. 

 - Vous avez vu Reiner ?

- Non, il est peut-être malade dit Annie en haussant des épaules.

- Non, il m'aurait prévenu répondit le brun stressé.

- Moi aussi ajouta Armin en réfléchissant.

Berthold et Annie  jetèrent un regard avant de le reporter sur Armin. Ils avaient décidé de partir à sa recherche à la fin des cours, heureusement qu'ils terminaient à 15 heures, comme cela ils pouvaient trouver l'excuse d'aller travailler à l'étude jusqu'à 18 heures. 

Ils avaient maintenant cours de mathématiques, une matière qui était même en 2100, une matière tellement ennuyante pour ceux qui ne comprenaient absolument rien. Armin, lui était très doué mais Berthold et Annie, passaient la plupart de leur temps à gribouiller le coin de leur feuille, discuter ou roupiller sur leur table quand le professeur leur faisait dos. Annie leva la tête, son ventre lui faisait soudainement mal, elle se tortilla sur sa chaise en serrant les dents, elle avait chaud. Elle essuya son front en soufflant, Armin lança à regard vers elle et remarqua qu'elle ne se sentait pas bien. 

- Ca va ? murmura t-il inquiet.

- Oui, ça va souffla t-elle avec un sourire rassurant. 

Annie rangea ses affaires avant le cours pour être prête à partir rapidement. A peine la sonnerie retentit, la blonde se leva et courra vers les toilettes. Armin la suivit sans perdre de temps, il voyait bien que depuis le début du cours, elle n'était pas dans son assiette. Annie s'accroupit devant les toilettes, laissant son sac à ses cotés. Une main familière se posa sur son épaule, celle d'Armin qui s'accroupit derrière elle.

- Je t'emmène à l'infirmerie, viens dit-il d'une voix douce en la relevant gentiment. 

Armin attendait en dehors alors que la blonde était prise en charge par l'infermière du lycée. La blonde était assise sur le lit attendant de sortir, elle se sentait mieux depuis qu'elle avait pris un médicament pour calmer ses maux de ventre. L'infirmière s'assit sur le petit tabouret en face d'elle, elle semblait neutre avec un peu de pitié, qu'avait-elle ?

- Ecoute, je suis désolée pour toi, mais ces maux de ventre, montée de chaleur et vomissements, ce sont des effets secondaires. Tu as pris des médicaments dans la journée ?

- Non.

- Tu sais, j'ai également été victime de cette situation, tu es jeune et je comprends.

- Comment ça ? demanda Annie en fronçant des sourcils. 

- Tu étais enceinte. 

Annie fixa l'infermière, ne voulant pas y croire. Elle fit signe que non, c'était impossible. 

Sortie, elle rejoignit Armin et lui annonça cette "nouvelle", il avait lui aussi du mal à y croire. Le blond avait prit son amie dans ses bras, frottant sa main dans son dos, essayant de rassurer même si cela ne suffisait pas. Mais quelque chose le titillait, Annie n'avait pas prit de médicament, alors comment elle avait prit cette pilule ? La tablette... Le lait au lait. C'était sa mère. 

Une fois chez lui, ses parents n'étaient pas rentré du travail, Armin en avait alors profité, il attrapa la poubelle et la vida dans la cuisine. Et il trouva effectivement une preuve: une boite achetée à la pharmacie pour éviter une grossesse. Il la saisit, ses mains se refermèrent furieusement sur la boite et la jeta, montant dans la chambre de ses parents, il devait trouver cette foutue tablette qui lui pourrissait la vie. Il retourna toute la pièce, essayant de la trouver, soulevant les draps et les oreillers, il mit enfin la main sur cette tablette. Il la saisit, l'alluma et arriva sur l'accueil après le chargement. Il appuya sur plusieurs boutons, comme son cercle d'amis, sa vision, et son historique... Sa mère avait vu le moment qu'il avait passé avec Annie hier soir, énervé, il balança la tablette contre le mur. Il la reprit et continua de la fracasser contre les murs, malheureusement, le fait de faire cela, désactiva la peau qui recouvrait les bras du blond. Il n'avait pas pensé à cela. Armin ressortit en direction de sa chambre et commença à faire ses affaires, décidant de quitter cette maison et ses "faux" parents qui le surveillaient 24 heures sur 24. 

- Chéri, je suis rentrée ! dit sa mère en posant ses courses dan la cuisine, mais s'arrêta en voyant le bazar. Armin ?

Elle sentit du bruit à l'étage, Armin attrapa son sac, et passa par dessus la fenêtre de sa chambre. Il s'en fichait, c'était un cyborg et non un humain. Il sauta et atterrit sur ses pieds sans avoir mal. Il ne perdit pas de temps et se mit à courir, le plus loin possible d'ici. Il ne reviendra pas. 

(...) 

Sieg ouvrit la pièce où était enfermé sa nouvelle arme, enfin l'une de ses nouvelles armes, il en manquait encore pour terminer sa fameuse armée. Mais cela ne l'empêcha pas de savourer sa future victoire. Il sourit à son nouvel invité qui était recroquevillé dans le coin de la pièce, le noir envahissait l'espèce malgré les petits rayons de lumière qui passaient à travers la porte. Il tremblait, paralysé, apeuré dans son coin, refusant de lever les yeux vers Sieg qui souriait sadiquement. 

- Vous avez fait du beau travail dit-il en refermant la porte.

- Pourquoi vous faites ça ?! hurla Reiner en cognant la porte qui venait de se renfermer. J'avais confiance en vous !

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Voici la suite, dites moi s'il y a des fautes.