pensées

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Depuis mon enfance, je suis indépendante. J'ai toujours aimé l'aventure et le danger.
Mes amis été plus des garçons que des filles, trop hypocrite a mon goût. 
J'ai comme toutes les petites filles rêver du prince charmant qui m'emmènerait sur son beau cheval dans son château ou nous vivrons heureux et aurions eu beaucoup d'enfants, vivant une histoire d'amour romantique et passionné. 
Foutu histoires que l'on raconte aux petites filles, le prince charmant n'existe pas, il n'a pas de cheval ni de châteaux.
Les parents devraient nous préparer à la réalité qui attend une femme dans ce monde, épreuves et souffrances.
Les femmes ne cessent de se battre pour obtenir le respect, pour être aimé. Perçu comme le sexe faible ayant pour apparence la faiblesse, la réalité de sa force est sans égal et dépasse l'homme.
La vie fait de nous des guerrières, forcer de se battre pour survivre.
Ces nuits de rêves, je me plais a croire que ma vie changera, que des jours meilleurs se lèveront, que mes souffrances s'effaceront.
Je vais avoir 30 ans et le bilan de ma vie est un bordel sans fin.
Cette force qui vit au fond de moi ne m'a pas quitté depuis des années, je me suis obstiné à me tenir debout à relever la tête à chaque coup bas.
J'aurais pu accepter l'amour de S, mais il m'avait conditionné à être une personne que je n'étais pas, reniant ma personnalité et mon passé.
Nous pouvons évoluer sans nulle doute, mais comment évoluer perdu entre 2 personnalités, la nôtre et celle que l'ont nous impose ? Comment ne pas se perdre soi-même pour l'amour de l'autre ?
Nos démons personnel collé a nos egos réclame de l'espace faut, il les écouter ?
Il a suffi de cet instant, de deux visages éclairés par un même rayon pour suggérer la naissance d'un amour.
Pourquoi m'a-t-il laissé entrevoir cette faiblesse ?
Pour m'amadouer ?
Comme si cette imprégnation du désespoir qui conduit progressivement vers la luminosité, il voulait la partager avec moi, c'est terriblement troublant.
Ici, tout semble incroyablement intime et tragique, comme une inspiration irrémédiablement liée à la vie, comme un processus créatif qui épouserai les soubresauts humains, aux vestiges du réel confondu à la fiction. Je ne sais plus ce qui est vrai, et ce qui ne l'est pas. Qui je suis, qui je ne suis pas.
Se bercer d'illusions pour ne pas être seule.
Ah la solitude ... Certains la porte comme un fardeau ne sachant pas comment la vivre. Elle fut ma meilleure amie durant des années, ma solitude m'accompagne encore aujourd'hui, elle est silencieuse, mais fait partie intégrante de moi.
Qui saura la remplacer sans me blesser ?

descenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant