Résultat très satisfaisant pour l'équipe...
Je sors très rapidement du stade pour monter dans le bus mais des journalistes m'interpellent, parmi eux, le misogyne du début de match :
- Mademoiselle ! Excusez-moi hein... Je savais pas que vous étiez la copine de Pavard, me dit ce dernier.
- Vous voulez pas me laisser tranquille ?
- Je viens seulement m'excuser ! J'ai rien fait de mal !
Je soupire.
- Je ne suis pas la copine de Benjamin. J'espère que c'est clair dans vos têtes et que vous n'irez pas raconter je ne sais quoi à vos supérieurs.
Un bras se positionne sur mes épaules : il n'y a que Paul qui me tient comme ça.
- Il t'emmerde ?
- On voulait juste parler avec la copine de Pavard, monsieur Pogba... dit le sale débile.
- D'où vous sortez que c'est sa meuf ? Vous êtes des perdus dans vos vies... rigola-t-il.
- Comme il est venu la chercher, on pensait...
- Vous pensiez mal, déclara mon ami. Maintenant, on va mettre en place un règle : vous pouvez faire chier les joueurs mais pas le staff. C'est clair ?
Ils hochent tous la tête.
- Merci.
Je pars ensuite vers l'avant du bus alors que tous les joueurs vont vers l'arrière.
Tout le monde est heureux dans le bus.
Moi, je suis tout devant avec le staff... Pas envie de voir les joueurs... Je lis tranquillement mon livre, j'ai l'habitude d'être seule. J'aime bien être seule, ça permet de réfléchir...
- Princesse ?
Je ne réponds pas. J'ai vraiment pas envie de le voir.
- Emily ?
Je soupire et lève les yeux vers lui.
- Va avec les autres Ben. Je suis énervée, je vais te gâcher ton moment. Profite de votre victoire.
- Je bouge pas d'ici tant que tu ne m'a dit pas ce qu'il ne va pas.
Je déteste me confier tout autant que je déteste être remarquée. Mes problèmes sont miens et je ne veux déranger personne avec.
- Rien. Va avec les autres.
Je me plonge à nouveau dans mon livre. Lui ne bouge pas et sort son téléphone. Au bout d'une dizaine de minutes, il réitère sa demande :
- Parle-moi princesse...
- Ben, je suis énervée. Lâche-moi, s'il te plait.
- Pourquoi t'es énervée ?
- Tu nous as exposé comme ça à tous les journalistes ! On a commencé à m'emmerder dès la fin du match : demande à Paul, il était là. Maintenant tu me laisses, t'arrêtes de me parler et tu m'oublies.
Oui, mes mots étaient crus et sûrement abusés. Oui, je ne souhaite pas ce que j'ai dit mais j'ai été énervé et je l'avais prévenu.
Il se lève et s'en va.
Quelques minutes après, Juliana m'interpelle du fond du bus.
- Emi ! Je t'en supplie, viens c'est urgent.
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Il disait "Toi et Moi" - Benjamin Pavard
FanfictionEntre une peur fatale de l'engagement et une surprenante attirance pour un des joueurs, saura-t-elle faire les bons choix pour être heureuse ? Une jeune photographe timide passionnée par la littérature se retrouve plongée dans un univers complètemen...