Chapitre 4

114 16 1
                                    


Quand je sors de la baignoire je prends tout mon temps pour m'essuyer et me mettre en pyjama. Je vais donc voir mon téléphone et voir que c'était Jossuah qui m'avait écris.

— Je pense que tu dors mais comment s'appelle la fille avec qui tu traines tout le temps ?

Il doit sûrement parler de Mel je ne traîne qu'avec elle, parfois on rejoint des petits groupes de garçons ou de filles mais ça ne dure pas bien longtemps, juste le temps de déjeuner ou pendant les pauses.

— Tu parles de Mélissa ?
— Oui la fille au cheveux marrons pas très grande et tout.
— Pourquoi tu me demandes ça tu as donc tout oublié les personnes qui étaient en primaire avec toi hahaa !
— C'est un pote à moi qui l'a regarde tout le temps et qui ne parle que d'elle, alors je voulais savoir son prénom.

J'explose de rire mais finis par me taire de peur de réveiller mon père et Isabelle. Mélissa, Mélissa est apprécié par quelqu'un ?

— Comment s'appelle ton pote ?
— Anthony.

Je vois très bien qui c'est, il était au collège avec nous.

— Parles moi un peu de toi, dit-il.
— Tu veux que je te dise quoi, il n'y a rien à dire sur moi.
— Tout et n'importe quoi, et je suis sûr qu'il doit forcément avoir des choses à dire. J'ai une question à te poser d'abord.
— Laquelle ?

Qu'est-ce qu'il peut bien vouloir me dire.

— Pourquoi tu m'as fixé tout à l'heure ?

Il s'en est rendue compte ? Comme je ne sais pas trop quoi dire j'inverse la situation.

— C'est toi qui m'a fixé.
— C'est toi qui me fixé, comment aurais-tu vu que je te regardais sinon ?
— Parce que j'ai vu que tu me fixais.

Je rigole mais m'arrête net quand il me dit :

— Tu craques pour moi c'est pour ça.

Oui oui, je suis entrain de rougir derrière mon écran. Je remets la faute sur la fatigue, il doit être presque quatre heures.

— T'es peut être le centre de l'attention au lycée pour les filles mais prends pas la grosse tête tu ne m'attires pas du tout. Je pensais même pas te parler un jour. Et quand je dis que les filles sont centrées sur toi, je ne me met pas dans ce lot.
— Ouais, c'est ça, je te crois.
— Commence pas hein, décris moi Anthony au lieu de raconter des conneries.
— Autoritaire toi aussi à ce que je vois, Il fait à peut près la même taille que moi, blond au yeux bleus, un peu musclé avec un air australien.
— Ouais je vois qui c'est alors.

Je me mets à imaginer Mélissa avec Anthony mais repense à ce qu'elle m'avait dit sur l'autorité de Jossuah et prends cette fois le commentaire pour moi.

— Il faudrait qu'on les mettent ensemble, dis-je.
— Pourquoi pas, si tu le voyais, quand il l'a regarde c'est à mourir de rire il pense qu'à elle depuis qu'il l'a vu avec toi à la cafétéria du lycée quand elle portait "sa magnifique combinaison rouge".

Le lendemain matin

— Putain de mer...

J'entends le bruit d'une tondeuse. Mais qu'elle heure il est ? Je me suis endormie avec mon téléphone sur la poitrine. Je tapote la table de nuit pour le prendre machinalement mais il est sur moi. Quand je l'allume, je vois qu'il est sept heures trente. Tout d'un coup, j'ai des lancements dans la tête, c'est horrible. Je me lève, me dirigeant vers la salle de bain pour aller me laver. Je regarde par la fenêtre en passant. C'est mon père qui passe cette foutue tondeuse. Franchement, il est presque huit heures c'est le moment pour faire du bruit ? Au passage, je prends mes affaires, un short en jean avec un débardeur il fait super chaud. Quelques minutes plus tard, je descends au premier étage et croise Isabelle dans les escaliers.

— Comment vas-tu Aurore tu es toute pâle tu n'as pas dormi ?

Elle me regarde bas en haut avec ses yeux grands écarquillés.

— Ne t'inquiètes pas, je vais bien. Je descendais dans le jardin.
— Ton père passe la tondeuse.
— Oui j'avais entendu.
— Il t'a réveillé ?

Nan, juste un peu...

— Oh je suis désolée. Je lui ai dis pourtant d'attendre au moins dix heures !
— C'est pas grave je sais que vous êtes matinal de toute façon.

Je me rends donc dans le jardin. Je vois mon père avec une casquette sur la tête torse nue. Je souffle, agacée qu'on m'est réveillée, je l'avais dis, je DÉTESTE ça. Un immense hamac est installé sous un arbre alors  je décide alors de mis mettre. Tiens, et si j'allais chercher mes écouteurs ?

Le soir venu

Je suis morte de fatigue. Je n'ai pas beaucoup mangé aujourd'hui, pas du tout mangé à vrai dire. Dans l'après-midi mon père et Isabelle sont allés marcher. La compagne de mon père est une fille très gentille elle est blonde aux yeux noisettes, petite et très calme, je l'aime bien. Quand ils sont partis, je me suis couchée et aussitôt endormie. Maintenant il est vingt deux heures et je viens tout juste de me réveiller. Mon téléphone vibre comme à son habitude.

The love of my life it's you ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant