The love of my life it's you ?

Chapitre 16

Je me réveille en sursaut, il est neuf heure du matin. Je me lève de mon lit et pars prendre une douche parce que je suis toute transpirante. Sous le jet d'eau froide, je repense à mon étrange rêve. J'ai rêvé que j'embrassais Jossuah. Une fois sortie et habillée, je fais mon lit. Ma mère toque à la porte de ma chambre.

— Ma chérie ?

Elle porte une combinaison noir avec des talons de la même couleur, elle est magnifique comme ça.

— Oui, qu'est-ce qu'il y a ?
— Je pars pour le travail, à ce soir.

D'habitude, elle ne s'habille jamais aussi classe pour le travail et surtout, elle ne met jamais de talons. Je fais semblant de rien et lui dis :

— D'accord, bonne journée maman.
— Merci ma chérie toi aussi.

Elle s'avance vers moi et m'embrasse sur le front. Quand j'entends la porte d'entrée se claquer, j'attrape mon téléphone et cherche Mélissa dans mes contacts, je dois  absolument lui parler de mon rêve.

Plus tard dans la journée

Mélissa est chez moi depuis midi. Après avoir vu deux film trop romantiques qui nous ont fait pleurer, je me décide à lui parler de mon rêve.

— Mel, il faut que je te parle.

Elle est sur son téléphone comme toujours, entrain d'observer l'Insta d'Anthony, car il a mit une photo de eux deux à la soirée.

— Dis moi tout, dit-elle en eteignant son appareil.
— J'ai fais un étrange rêve cette nuit.
— Raconte.

Je lui explique mon rêve dans les moindres détails, même ce qu'a pu me faire ressentir ce simple baiser. Mélissa explose de rire.

— Aurore ?
— Quoi, pourquoi tu ris ?
— Tu n'as pas révé, c'était bien hier soir, à ma fête.
— Hein ?
— Deux.

Je rigole mais reprends mon air sérieux et lui dis :

— C'est pas le moment pour tes blagues Mel.
— C'est la vérité, quand Jossuah est partis, tu t'es assise par terre en pleins milieu de la foule et tu as commencé à pleurer. On t'a ramené ici avec Anthony.

Je ferme les yeux, complètement exaspérée, je prends une grande inspiration avant de dire :

— J'ai embrassé Jossuah.
— Deux cuites en peu de temps d'intervalle c'est...
— Plus jamais je vais à des fêtes.

Elle éclate de rire et retourne sur le compte d'Anthony.

Le soir

Mélissa est rentrée chez elle en fin de journée. Je fais un petit jogging de 35 minutes, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas couru et franchement, ça m'a manqué. Le ciel et orange-rose, j'ai mes écouteurs dans les oreilles avec toujours les mêmes chansons. Je passe devant le terrain de basket de la ville, au moins cinq gars jouent et d'autres sont assis. Il y a aussi deux blondasses qui crient quand ils marquent des tirs. Je me re concentre sur mon rythme qui commençait à ralentir quand tout à coup, je reçois qu'elle que chose de dur sur la tête, je tombe à terre et porte immédiatement mes mains à mon front.

— Putain mais c'est pas vrai !

J'enlève le seul écouteur qu'il me reste et relève la tête. Je vois tout flou à cause du choc, c'est horrible. J'arrive à percevoir une silhouette plutôt grande qui s'approche de moi.

— Tu vas bien ?

J'entends un ballon qui roule derrière moi et plusieurs bruit de pas.

— Qu'es-ce t'as foutu mec !
— Oh mais regardez là, elle est toute décoifée, disent surement les deux filles.
— Fermes là, j'ai pas fait exprès.
— Dégage.

Je frotte mes yeux pour essayer de voir quelque chose avec toutes ces larmes.

— Aurore ?
— Jossuah ?

Je me relève brutalement, si brutalement que j'en ai le tournis. Pitié, il fallait que je tombe sur lui !

— Wow doucement ma belle, dit-il en me serrant contre lui pour que j'évite de tomber à nouveau.
— Aller viens je te rammene chez toi.

Les blondasses me toisent de la tête aux pieds, je leurs lance un regards noir et elles soufflent en poussant leurs cheveux en arrière.

— T'inquiète pas, je peux rentrer toute seule.
— Dis pas n'importe pas tu trembles.

C'est vrai que mes jambes tremblent et c'est sûrement parce que je suis contre lui.

— Lâches moi.

Je me dégage de son torse et je vois le gars qui est venu voir si j'allais bien toute à l'heure. Il me lance :

— Euh je suis désolé, je n'ai pas fait exprès. Aurore c'est ça ?
— Oui, Aurore. T'inquiètes pas je suis juste un peu secouée. Ton nom c'est ?
— Thomas, mais tu peux m'appeler Tom.
— Enchanté Tom.

Je tends la main vers lui, il est grand et brun, son t-shirt noir près du corps laisse apparaître ses abdos, il a des yeux verts juste splendide et oops, je suis entrain de le mater. Je remets un de mes écouteurs dans mes oreilles et dis :

— J'espère que tu vas essayé de te faire pardonner Tom... A bientôt !
— Euh ouais carrément !

Je continue ma route sans me retourner et repars en marchant cette fois ci, sans avoir dis au revoir à Jossuah.