Chapitre 28

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Après le lycée nous sommes allés dans un bar réputé de la ville. Je suis en face de Mélissa, elle est assise à côté d'Anthony bien évidemment et Jossuah est à côté de moi, sans arret entrain de jeter des coups d'œil sur son portable ce qui est bizarre. Je sirote mon jus de mangue en regardant par la fenêtre jusqu'à que je demande :

— Prêts pour les réveils tout les matins et les longues journées ?
— Je crois que je n'ai jamais été et je ne serai jamais prête pour ça, réponds Mel.

Nous rigolons avec Antho sauf Jossuah qui regarde son téléphone les sourcils froncés.

— Tout vas bien ?

Il est si tendu qu'il ne répond pas à ma question alors je pose mon jus pour poser ma main délicatement sur son épaule.

— Je dois y aller.
— Mais qu'est-ce qu'il...

Il se relève si vite que cela nous fait sursauter. Je fronce les sourcils en le regardant. Il me regarde droit dans les yeux un peu méchamment, me faisant comprendre de ne pas poser de question. Cela me vexe qu'il ne veut pas me dire ce qui se passe, je décide de prendre sur moi et lui répond froidement :

— Ok.

L'ambiance devient plus froide. Mélissa se racle la gorge puis prend la parole et demande :

— Et si on allé au parc ?

Je n'ai pas envie d'y aller, Jossuah m'a fait perdre toute ma bonne humeur rien qu'avec son regard.

— Je préfère rentrer chez moi, désolée.
— Tu es sûre, me demande Mel.
— Oui, ne t'inquiète pas.
— Tu sais Aurore, me dit Anthony, il n'a pas voulu être méchant. Des fois il change d'humeur comme ça.
— D'accord.

Je leurs fait la bise et part en mettant mes écouteurs. Marchant jusqu'à chez moi, une personne attire mon regard. C'est la vielle dame que j'avais croiser dehors lors de la soirée. Elle est assise sur un banc alors je décide d'aller la voir :

— Bonjour, vous vous souvenez de moi ?

Elle tourne la tête vers moi intriguée, puis elle se met à sourire et puis rire.

— Mais évidemment que oui, tu es la petite Aurore ! On s'était croisé dans la rue.
— C'est ça, dis-je en rigolant.
— Comment vas-tu ma poupée.
— Je vais bien merci et vous ?

Je préfère mentir que de l'inquiéter. En réalité je suis soûlée de ce qu'il vient de se passer et fatiguée du lycée et de cette journée.

— Tout va pour le mieux mais dis moi, que fais-tu ici ?
— Je rentrais chez moi puis je vous ai aperçu alors je suis venue vous dire bonjour.
— Que tu es gentille ! Tu pourrais me dire quelle heure il est s'il te plait ? Vous les jeunes avec vos portables, vous savez tout.

Je rigole et regarde l'heure affichée.

— Il est quatre heures et quart.
— Mon dieu, je vais être en retard. Je dois aller voir mon fils qui vient d'arriver en ville ! Ça ne te dérange pas que je m'en aille ?
— Non allez-y !

Elle me prend dans ses bras et part.

Je remarche vers ma maison et mes pensées se dirige vers Jossuah. Une fois arrivée chez moi je remarque que je suis seule. Je prends une douche, mets un short kaki avec un long tee- shirt noir, me fait un chignon en vrac et me prend un livre. Quelques minutes plus tard, la porte d'entrée sonne. Intriguée je me lève et vais ouvrir. C'est Jossuah.

— Qu'est ce que tu veux ?
— Tu es fâchée ?
— Tu t'es juste un peu casser comme ça sans explication.
— Je suis désolé, je devais aller voir quelqu'un.
— Super.

La colère me monte peu à peu. Il me regarde droit dans les yeux, je détourne les miens. Je le sens s'approcher de moi.

— Je suis désolé je te l'ai dis mon cœur.

Je baisse la tête et prends une grande inspiration,

— Tu ne me parles pas de ta vie, tu ne me racontes rien et moi...

Je me retrouve plaquée au mur, ses lèvres contre les miennes. Il a claqué la porte d'un coup de main ce qui m'a fait sursauter. Je ne résiste pas plus longtemps et lui rend son baiser. Il glisse ses mains sur ma taille comme à son habitude et me décolle du sol pour que mes cuisses s'enroulent autour de son bassin. Sa bouche se déplace vers mon cou où il en profite pour légèrement aspirée ma peau me provoquant un léger gémissement se qui tend tout entier Jossuah.

— Ne pense pas ça Aurore, c'est juste que je n'ai pas encore eu le moment.
— Désolée de mettre énervée.

Il sourit et me repose.

— Ne t'excuses pas, c'est tout a fait normal la réaction que tu as eu.

Je prends sa main et l'emmène dans ma chambre. Nous nous mettons sur mon lit, ma tête sur son torse et sa main qui caresse doucement mes cheveux.

— Je voudrais que tu viennes, me dit-il me sortant de ma rêverie.

Je me redresse et le regarde, toute intriguée parce qu'il vient de dire.

— Et où voudrais-tu que je viennes, dis-je en riant.
— Dans une maison, au bord de la mer. On pourra y surfer si tu veux...

Je ne sais pas quoi lui dire, ma mère ne voudra jamais que je partes seule avec un garçon et puis surtout que je ne lui ai rien dis à propos de Jossuah. Peut-être que c'est parce que c'est mon premier amour et que j'aimerai le garder pour moi.

— Laisse moi y réfléchir mais dis toi que si tu as mentionné le mot "surf" et que tu as aussi dis "on" , il y a plus de chances que je te dise oui.

Il tire mon t-shirt pour me faire tomber sur lui et m'embrasse

— Ça ne sera que pour un week-end et ne sais déjà que tu vas dire oui.

Je me lève et pars dans la cuisine en criant :

— Je te serre de l'eau ?

The love of my life it's you ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant