Something Great And Bad. |ZERRIE|

•Chapitre 35•

Chapitre non corrigé.

*PDV DE PERRIE*

Le discours que m'a fait Tyler il y a quelques jours ne m'a pas quitté l'esprit. Elle résonnait dans ma tête comme un écho. C'était comme ci je n'entendais que sa voix qui essayer de me manipuler et de me faire croire tout ces mensonges sur Zayn. Je ne pouvais pas le croire, même après tout ce qu'il s'était passé entre Zayn et moi, je ne pouvais pas y croire. Plusieurs fois j'étais passé devant chez lui, je m'étais arrêtée et j'avais regardé sa porte d'entrée de loin comme une idiote. J'avais besoin de réponses et de connaître la vérité. Il me le devait bien. Je voulais la vérité sur ce que m'avait raconté Tyler mais je voulais aussi savoir comment était-ce possible qu'il connaisse mon père. Au final je me dégonflais et je partais, je n'étais pas assez courageuse pour entendre toute la vérité. J'avais cette boule à la gorge à la simple pensée que tout était vrai. Malgré le fait qu'il était un homme plutôt menaçant et puissant à la tête d'un gang, je ne pouvais pas m'imaginer qu'il était capable de frapper une femme ! Ce n'est pas humain. Zayn n'était pas comme ça, j'en étais certaine.

J'avais essayé de contacter mon père parce que Zayn n'était pas le seul à blâmer dans cette histoire, lui aussi semblait assez impliqué dans cette histoire. Mais je tombais à chaque fois sur sa messagerie qui m'informait qu'il était en vacances et donc qu'il n'était pas joignable. Super ! Il ne souciait vraiment de rien ni personne mis à part lui. Je pourrai avoir un accident et tomber dans le coma qu'il n'en saurait rien du tout !

Depuis que j'avais vu Tyler au centre commercial, j'avais du mal à dormir et à rester seule chez moi de peur qu'il revienne. Dès que je fermais les yeux dans mon lit, j'entendais résonner ses paroles : "je suis entré une fois pourquoi pas deux", j'avais une boule au ventre à l'idée d'entendre quelqu'un forcer ma serrure et rentrer pour tout saccager et peut-être même s'en prendre à moi. J'avais peur. Mes nuits étaient très courtes.

- Perrie ! Tu m'écoutes ?
- Hum, ouais, bien sûr.

Ma meilleure amie soupira et me lança un regard sévère.

- Menteuse, tu n'as rien écouté de mes péripéties !

Je lui sourit.

- Excusez moi votre altesse, veuillez recommencer votre récit rempli de problèmes et de péripéties que seul vous pouvez vaincre.
- Avant cela, allez me chercher un verre de thé glacé, ma chère bonne à tout faire !
- Eh ! je lui balançai un oreiller dans sa tête. Je ne te permets pas ! elle m'offrit un grand sourire. Tu sourit comme une débile...

Elle mit une main à son cœur faisant semblant d'être vexée et prête à pleurer.

- Tu as blessé mon cœur en sucre. elle fit ressortir sa lèvre inférieure telle une enfant. Mais sinon je veux vraiment mon thé glacé.
- On est chez ton copain, alors débrouille toi ! je levais les yeux au ciel. D'ailleurs pourquoi tu ne voulais pas venir chez moi plutôt ?

Elle me montra son pyjama ainsi que son visage et ses cheveux en bataille.

- Je ne suis pas maquillée ni habillée ni coiffée. Tu tenais vraiment à attendre trois heures que je me prépare ?

Je soupirai.

- J'avais oublié à quel point tu étais si longue à te préparer...
- Je ne suis pas si longue que ça. dit-elle en réfléchissant.
- Non c'est sûr, t'es juste madame je met en retard tout le monde ! Mais tu n'es pas si longue que ça, c'est vrai.
- J'aime tout simplement me faire attendre.