You Can Do Anything...

Chapitre 3

J'avais décidé d'entamer une partie de jeux vidéo avec Andrew, que j'avais gagné sans grande difficulté soit dit en passant.

Les enfants quant à eux s'amuse avec Evannn.

Ma mère, fidèle à elle-même , se plaignait de mon comportement envers ses deux grands enfants.

- Elle ne fait aucun effort, souffle ma mère en parlant de moi comme si je n'étais

pas là.

- Oui bah c'est sûre que tu en fais toi, répliquai-je en levant les yeux au ciel.

- Eh ferme-la toi, me réprimande Suly en me lancent lui aussi un regard noir.

Mon frère depuis qu'il a ses enfants et sa femme il était très à cheval sur le manque de respect envers une personne.

J'étais consciente que lancer cette pique était déplacée surtout quand je parlais à Madame Webster. Mais fallait pas abuser non plus...

- Pourquoi est-ce que tu ne sortiras pas avec le petit Polo ? Propose ma mère comme si je n'en avais pas déjà parlé avec elle auparavant.

- Oui c'est vrai qu'il n'est pas mal, tu pourrais au moins faire connaissance avec ce Polo qui m'a l'air plus qu'agréable, enchaîne Mely.

Elle ne va pas commencer elle aussi...

- Il n'est pas du tout mon style et je ne vais sortir ou fréquenter personne pour l'instant. Je suis très bien seule et ça me convient, dis-je fermement en leur faisant bien comprendre que je ne changerai pas d'avis.

- Eh bien c'est trop tard, je lui ai déjà dit que tu serais présente au cinéma demain soir avec lui, annonce ma mère en coupant sa viande comme si de rien n'était.

Pardon ?

J'ai bien entendu ? Je n'ai pas rêvé ? Elle vient vraiment de m'arranger un rendez-vous avec Polo. Non mais pour qui elle se prend à la fin.

- Tu peux toujours rêver pour que j'aille à ce rendez-vous. Et si tu tiens tellement à ce que ce Polo fasse partie de cette famille tu n'as cas sortir avec s'il te plaît tant.

Je me lève de ma chaise sous le regard de tous avant d'attraper la laisse de Evannn, je lui siffle de venir et prend l'ascenseur pour quitter ce penthouse de merde.

Evannn me suis sans rien dire, il marche tranquillement à côté de moi alors qu'on arrive encore une fois devant une horde de photographes qui cette fois sont plus nombreux dû à la venue de mon frère et ma sœur.

Il se rapproche de plus en plus et Evannn commence à paniquer.

Alors là scandale ou non le premier qui touche à mon chien je le bute.

- Je vous donne trois secondes pour reculer si vous ne voulez pas que vos appareils se retrouvent éclatés contre le mur. les menaçait-je en me stoppant dans ma marche.

Ils reculèrent tous pour enfin pouvoir me laisser passer, nan mais ils se prennent pour qui ces gens-là. Ce n'est vraiment pas le moment de me faire chier alors qu'ils ne commencent pas.

Je me dirige vers ma voiture un peu plus loin et perdis pas de temps pour faire monter Evannn avant de grimper derrière le volant à mon tour.

Evidemment, au moment où j'allais démarrer, mon frère décida d'apparaître devant le capot de ma voiture.

- Bouge de la Suly. Dis-je en ouvrant ma fenêtre pour qu'il m'entende.

- Reviens à la maison, maman n'aurait pas dû faire ça et elle est désolée. Me répond Suly.

Ma mère désolée ?

Oui bien sûr c'est la meilleure celle-là. Depuis quand ma mère a appris à s'excuser ? Parce que depuis que je la connais, depuis toujours en somme, elle n'a jamais prononcé le mot "désolé"

- Ça ne sert à rien de venir s'excuser à sa place c'est une grande fille et si elle l'aurait vraiment voulu elle serait descendue d'elle-même. Maintenant tu m'excuses je vais aller faire un tour et qui sait quand je serais moins énervée, je reviendrais peut-être.

Je fis une marche arrière brusque et m'engage sur la route en me faisant klaxonner

de partout au passage.

Je fonçais tout droit en faisant attention au feu qui venait de passer au rouge et me diriger vers une route que je n'avais jamais prise et qui pourtant était plus accueillante que chez-moi pour l'instant.

Evannn était allongé sur le siège, son museau reposait sur ma cuisse et ses petits yeux fermés, je pose une main dans son pelage.

Il était l'un des seuls êtres qui réussit à me calmer avec Jomini, et même si pour certaines personnes éprouver un amour tel pour son chien était malsain, pour moi c'était totalement le contraire.

D'autre ont la chance d'avoir l'amour de leur famille moi j'avais celui de mon chien et ça me convenait parfaitement.

Rares sont les fois où je sors de chez moi, en général je sors pour sortir mon chien, ensuite c'est Jomini qui s'en occupe. Ma mère trouvait que j'étais ingérable dehors donc elle désignait mes sorties à de simples promenades avec mon chien, et en réalité c'est tout ce dont j'avais besoin. Je n'aimais pas faire les magasins, mes vêtements je l'ai commandé souvent. Les restaurants chics, c'est bien mais ce n'était pas mon truc, je préfère les bons fast-foods.

À l'école, je n'ai jamais mis le pied là-bas, selon ma mère il était mieux pour moi que je fasse cours à la maison ce qui a été le cas toute mon enfance. Qui a obtenu son diplôme chez soi sérieusement ? Mis à part moi, je ne trouve personne.

Bref tout ça pour dire que j'étais le parfait contraire de ma mère, elle était la parfaite femme d'affaire et moi la petite rebelle de la famille. Mais je vous assure que je n'ai pas toujours était comme ça, tout a dégénéré il y a quatre ans.

Tout est parti en fumée comme lui.

****

Voila pour vous mes pépettes, j'espère que vos épreuves de bac se sont bien passé. Et je souhaite du courage à toute celle qui ont du refaire leur épreuve aujourd'hui et finir plus tard que prévue. J'espère que ça n'a pas était trop dure n'y trop stressant.

Prochain chapitre demain de Utopia !

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