You Can Do Anything...

Chapitre 30

Nous étions actuellement en train de nous embrasser, comme si notre vie en dépendait. J'étais plaquée contre l'armoire et mes jambes étaient entourées sur la taille de Malcom. Rien de ce que nous faisions était doux et c'était ce qui me plaisait en ce moment même.

Je sentais ses mains fermement posées sur mes hanches et son entrejambe collé à mon intimité ce qui était loin de me déplaire.

J'avais jamais fais ça auparavant et c'était vraiment plus qu' agréable avec

Malcom. Il n'y avait rien de déplaisant dans ce que nous faisions mais... On devait pas aller plus loin. Je ne devais pas aller plus loin . J'avais mes limites et il en avait pas...

- Malcom... Je... Vais être en retard. Dis-je entre ses lèvres qui ne voulaient décidément pas lâcher les miennes.

- J'en ai rien à foutre bébé. Me répond Malcom en continuant d'attaquer mes lèvres.

Bébé...

Ce surnom venait de me bloquer comme jamais. Je n'aimais pas du tout le fait qu'il m'appelle bébé, c'était juste vraiment horrible contre mon oreille. Mes lèvres avaient arrêté de bouger et mes jambes s'étaient reposées sur le sol.

- Bébé ? Je n'aime pas ce bébé ! Dis-je en me dégageant de ses bras.

Malcom me regardait s'en trop comprendre, avant de lever les yeux au ciel.

- Purity... C'est mieux j'avoue. Me répond Malcom en se dirigeant vers son lit.

Je ne dis rien et pris mon jean ainsi qu'un autre t-shirt. Je les enfile et prends mon téléphone.

Dis-je en embrassant la joue de Rain.

Je marche vers la sortie de la chambre mais me fais interrompre par la voix de Malcom.

- Et moi j'ai pas le droit à mon bisou Purity. Me lance Malcom en grognant.

- Nan, t'es un méchant garçon, les méchants garçons n'ont pas le droit à un bisou. Dis-je toute souriante, avant de sortir définitivement de la chambre.

Je finis par sortir de la maison et me dirige vers ma voiture. Je me décide à

récupère Blood chez moi, de toute façon je suis déjà en retard donc bon.

Évidemment, le fait que je vais au studio n'a pas échapper à tout le pays.

À peine j'avais mis un pied hors de ma voiture, que je me faisais déjà attaquer de partout. Le studio était en général entouré de garde du corps et là, il n'y avait personne. Le studio avait l'air d'être vide pour mon arrivée. Ce qui montrait, que Liam avait tout fait pour garder ça secret... Mais ça n'avait pas totalement réussit, malheureusement.

Je prends Evann dans mes bras et pousse sans aucune gêne les photographes.

J'arrive à l'entrée et pousse la porte avant de la refermer derrière moi.

Et qui je vois devant moi... Liam.

Je pause Evann et lui saute dans les bras. Je ne l'ai pas revu depuis des

mois...ça me faisais mal de devoir revenir ici après ce qui s'était passé.

- Ma petite prodige et de retour. Chuchote Liam à mon oreille.

- Oui...

Notre câlin a duré plusieurs minutes avant qu'on ne se dirige vers la salle

d'enregistrement. Rien n'avais changé... tout était à la même place après quatre longues années.

Mais ce qui me donnais le plus envie, c'était sûrement les platines... Les anciennes était toujours à la même place...

- J'ai gardé cette pièce pour toi, je me suis dis que tu pourrais très bien revenir un jour. Me lance Liam le sourire aux lèvres.

Et il n'avait pas tord... Je ne savais pas si j'étais capable de tout abandonner d'un coup. Mais reprendre ce que j'aimais faire va être dur... J'ai tout perdu en une nuit.

Mon père, ma passion, mon talent... Et toute ma vie.

- Merci Liam...tu penses que je devrais recommencer toi aussi ? Dis-je en pensant à ma sœur et mon frère.

- Mad... tu faisais bouger le plus con des vieux et tu pouvais faire des chiffres à des millions. Où tu allais, tu avais la chance de pouvoir montrer au monde entier ton talent. Tu as pris tes vacances Mad, mais il est temps pour toi de nous revenir. Me répond Liam avec toute la sincérité possible.

C'était vrai, jamais je n'avais pensé un jour devoir complètement arrêter. Et il était temps pour moi de reprendre ce que j'aimais faire.

- Alors que la partie recommence Liam. Dis-je le sourire aux lèvres.

Liam saute de joie en me prenant dans ses bras. Il était content de voir sa petite prodige revenir et je pouvais même pas lui en vouloir pour ça.

Et voilà comment les deux heures qui ont suivi, j'ai rappris à toucher et régler ces petits boutons. Chacun avait sa fonctionnalité et c'est ce que j'aimais dans la musique. Les platines étaient vraiment une façon de s'exprimer sans parole en sois.

Chacun pouvait retranscrire sa douleur et sa joie en fonction de ce qu'il avait sous la main.

Beaucoup de DJ avaient de grands succès, parce qu'ils faisaient bouger le public.Mais on devrait les applaudir sur ce qu'ils arrivent à faire derrière les platines. C'est beau de faire rire les gens et les faire danser, mais je vous assure que c'est tout autre chose, quand après, il faut soigner les cloques de vos doigts.

Votre peau frotte tellement ces boutons qu'à force ça les brûle. Et c'était ce

qui s'était passé ce soir là... J'avais voulu en faire trop et désobéir aux ordres qu'on m'avait donnés.

Mon père, lui, était là pour me soutenir et pourtant c'est lui qui a été puni pour la connerie que j'avais faite. Et je m'en pardonnerais sûrement jamais...

Il avait était le premier à me soutenir dans ma passion contrairement à ma mère.

Et c'était le premier à pleurer en me voyant me défouler sur la scène. Et pourtant ça a été le dernier, à m'avoir vu jouer avec autant de joie.

Il avait était puni pour une bêtise que j'avais faite. Et j'avais été puni pour tout le reste de ce qui s'était passé dans cette soirée.

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