✔️La Jumelle D'Harry || Tome 2 Fic.Niall Horan

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 Niall
Mullingar, Irlande.

Moi : Maman je peux te laisser les jumeaux quelques heures je veux aller voir Manu et surtout le club.
Maman : Bien-sûr vas-y.
Moi : Merci

Je lui souris et je profite que les jumeaux dorment encore pour sortir et rejoindre Manu. Je monte dans la voiture et je commence à ressentir un poids sur mes épaules. La tristesse augmente à mesure que j'avance vers le club. En arrivant dans les alentours je peux déjà apercevoir les machines pour le chantier. Et je prends conscience que je ne verrais plus jamais le club comme je l'ai toujours connu. C'est une première claque que je me prends, mais c’est encore pire quand je me gare sur le parking. Plusieurs trucs que j'ai pu reconnaître, qui était dans le club sont au sol, noirci par l'incendie. C’est une vision horrible qui s'offre à moi quand j'arrive. Les écuries, le manège, la sellerie plus rien n’existe tout a été démoli pour repartir à neuf.

… : C’est bizarre hein ?

Je tourne la tête pour découvrir Manu à mes côtés.

Moi : Oui.
Manu : Vient, je veux te montrer quelque chose.

J’hoche la tête et je suis Manu jusqu'à a endroit du club. Plus j'avance et plus je revois les souvenirs que j'ai ici. Manu, Galway, Tara, Ruby, les concours, les soirées dans les tentes, les fêtes, les cours, les rire, les larmes, la joie et les malheurs. Tout me revient de plein fouet, et tout ça je ne pourrai jamais le revivre. C’étaient les meilleurs moments de ma vie, que j'ai gâché en partant chanter.

Manu : Tu vas bien Niall ?
Moi : Quoi ?

Je relève la tête pour regarder Manu revenir vers moi. Je me suis arrêté de marcher au milieu du chemin qui mène aux paddocks.

Moi : Ça va…. Juste les souvenirs qui reviennent.
Manu : Je comprends ça m’a fait la même chose. On dira que cet endroit ne veut pas qu'on oublie l'ancien.Moi : Oui, plus rien ne sera jamais comme avant.

Je baisse la tête et Manu pose sa main sur mon épaule.

Manu : Malheureusement.... Mais on peut en faire un endroit qui ressemble à l'ancien.
Moi : Je ne pense pas Manu, mais tu peux essayer.

Elle me sourit tristement. Je sais que ça lui fait mal ce que je viens de dire mais je ressens la même douleur qu'elle. Plus rien ne sera comme avant, jamais, l'incendie a tout prit avec lui. Je reprends la marche avec Manu qui se stoppe quelques minutes après, devant deux petites plaques sur le sol. Je comprends rapidement ce qu’elles représentent. Les larmes me montent aux yeux mais un grand sourire prend place sur mon visage. Je me baisse au milieu des deux plaques et je passe mes doigts sur l'une d'elles.

Manu : J'ai fait faire ces plaques en leurs mémoire.
Moi : C'est magnifique.

Mes larmes coulent doucement et mes doigts trace l'écriture en or présente sur les deux plaques.

Tara Ruby Horan
Galway Niall Horan

Moi : Merci.
Manu : De rien j'espère que ça plaira à Ruby.
Moi : Tu n'as pas à t'en faire elle va adorer, et le tien ?
Manu : Il est un peu plus loin.

Je me relève et je la prends dans mes bras en la remerciant encore pour ce qu'elle a fait.

Manu : Merci à toi Niall de me permettre de remonter la pente et le club.
Moi : Ce n’est rien, je n’aurais jamais pu te laisser seule dans tous ces événements.

Manu essuie ces joues à cause des larmes qui ont coulées.

Manu : Je pense que je vais le faire pour chaque cheval qui auront marqué le club, pour s'en souvenir.
Moi : C'est une bonne idée.
Manu : J'aimerais aussi faire une plaque pour les nouvelles écuries, enfin pour le nouveau club.

Je lui souris.

Moi :  C'est un nouveau départ pour tout le monde.
Manu : Oui mais le nouveau ne doit pas engloutir l'ancien.

Je souris une nouvelle fois et je prends en photo les plaques pour les montrer à Ruby avant de la publier sur les réseaux sociaux.

Manu : Comment va Ruby ?
Moi : Elle va bien et le bébé aussi.
Manu : Le bébé ?
Moi : Oups je n'étais pas censé dire ça, je crois.
Manu : Trop tard, encore un petit bébé ?

Elle a un grand sourire, les yeux encore humides mais joyeux. Elle frappe dans ses mains avant de me prendre dans ses bras.

Moi : Tu ne dis rien à personne, on veut attendre et je crains qu'il lui arrive quelque chose à cause de Joyce.
Manu : J'ai peur aussi.
Moi : On peut parler d'autre chose ? Voir l'avancée des travaux et tout le reste ?
Manu : Bien-sûr vient.