𝐁𝐀𝐁𝐘 𝐒𝐈𝐓𝐓𝐄𝐑. shawn mendes

27.

Elle leva son regard vers moi, ses iris vertes étaient sombres. Elle avait peur pour je ne sais qu'elle raison. Je déteste la voir triste, et je déteste avoir à faire des longs discours pour rien juste pour qu'elle me dise ce qu'il y a. Même si pour moi c'est la meilleure approche, j'en ai marre de dire des phrases a deux balles pour la convaincre. Elle mérite d'être heureuse. Et non d'être forcé d'être heureuse. Si vraiment elle était perdue elle se confierais a moi ou a quelqu'un d'autre mais elle parlerai. Je ne veux surtout pas la bloquer, donc je ne veux pas la forcer à me dire ce qu'il y a. Comme je me le suis dit avant, elle n'est pas perdue. Elle a peur. De moi ?

-Alya, t'as peur de moi ?

-Qu-Que quoi ? Pourquoi j'aurais peur de toi ?

-Alya... ça fait un jour que je t'ai vue et tu parais perdue depuis un jour ! Donc non Alya. Tu n'es pas perdue !

-Pourquoi tu t'énerves ?

Je n'avais pas réagis à la puissance de mes mots. J'ai dû parler trop froidement.

-Pardon, mais s'il te plait ! Parle à moi ou a quelqu'un d'autre de ce que t'as mais j'aime pas te voir comme ça et tu le sais ! Tout a l'heure tu parlais de nous. Eh ben qu'est ce qu'il y a ?

-Shawn, tu vois bien que c'est hyper ambiguë entre nous et j'aime pas ça.

-Qu'est ce qu'il y a d'ambiguë ?

-Shawn.

Je le sais très bien mais je veux qu'elle me le dise.

-Sérieux je ne vois pas.

Elle souffle exagérément et me fixe droit dans les yeux.

-Arrête de jouer à ca Shawn !

-Mais je joue pas ! Il y a quoi ?

-Rooohh tu m'énerves !

Je souris malgré moi devant cette moue boudeuse qu'est Alya. Elle me fait tellement d'effet que ca m'enrage de me dire que demain c'est fini.
Je ne peux même pas lui faire ce que je veux faire depuis quelques temps déjà. Ce serait être un connard. La prendre et la laisser c'est quelques chose que je n'ai jamais fait mais pourtant je ne veux pas le faire.

-E... lus... l.. sou...it. Na... tu...as.. reg..der. Flan... as. Elle dit en "chuchotant".

-Tu parles toute seule là, ca va ?

Elle me regarde, choquée, avant de mettre ses mains devant sa bouche.
Mes boucles me tombent sur le visage, à cause de l'eau. Et je vois Alya les regarder avec insistance.

-Je... je peux ? Elle me demande pour mes cheveux.

-Oui ! Je rigole avant de me pencher un peu pour qu'elle me recoiffe.

Elle passe sa main dans mes cheveux et je ne pu qu'avoir une décharge dans mon corps. Je ne sais comment je vais finir ces dernier mois de tournée sans elle avec moi.

-Bon je vais me réchauffer au soleil.

Elle libère ma tête qu'elle avait en quelque sorte pris en otage avec ses mains de part et d'autre de mon visage et sors de l'eau.

Juste en la voyant de dos je sais déjà que je ne pourrai tenir jusqu'à ce soir. Ce jeu ne peux plus durer.

**

Il était quatorze heures passé, on était seul dans notre chambre. Elle faisait des allers-retours de la porte jusqu'à la chambre.

Alya ne tenait plus en place. Elle n'osait me regarder. C'est comme si j'étais une plaque avec "interdit" marqué dessus.