Ses pouvoirs renferment un effroyable secret qui pourrait bouleverser à jamais l'équilibre d'un univers ...
⭐️nouvelle version⭐️
Lorsqu'Avril, dix-sept ans, a perdu sa meilleure amie, elle pensait que le pire était derrière elle. Pourtant, la lycée...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
⭐️PARTIE 1 ⭐️
Je m'éveille troublée. Les évènements passés sont clairs dans ma tête. Je me souviens de chaque sensation qui a possédé mon corps durant cette attaque. En revanche, c'est ce nouveau lit dans lequel je me redresse qui me laisse perplexe. Molletonné, doux et dégageant une senteur de fleurs.
Je ne suis pas à la maison.
Mon cœur se resserre. Je ne verrai pas encore ma mère.
Je me souviens des paroles de Holden, il avait mentionné une Institution à quelques minutes du Centre. Voilà où je dois me trouver.
J'inspecte la chambre à la recherche de son occupant, mais personne n'est ici. Je me lève sans difficulté et effectue quelques pas.
Les murs de cette pièce sont faits de briques apparentes et la hauteur sous le plafond est considérable. Pas de crise de claustrophobie en vue...
Une présence insistante se fait ressentir dans mon dos, éveillant ma frayeur. Je me retourne brusquement, les poings serrés. Aaron met fin à mon attaque malavisée et attrape mes bras ensanglantés pour les reposer avec douceur le long de mon corps :
— Ce n'est que moi, assure-t-il, d'une voix apaisante.
Les muscles de mon visage se détendent et mon cœur reprend une pulsation normale.
C'est ma mère que j'aurais préféré trouver. Mais la présence du garçon ne m'est pas désagréable. Bien au contraire. Je me sens enfin en sécurité. Les fantômes qui me tourmentaient ne peuvent plus m'atteindre aussi facilement.
— Tu ne crains rien ici, je te le promets, ajoute-t-il. Ce qui s'est passé toute à l'heure ne se reproduira plus jamais, nous sommes là pour te protéger.
J'acquiesce, intimidée. Mon mutisme n'est que le reflet de mes doutes. Je ne parviens pas à mettre des mots sur les sensations qui bercent mon esprit et sur toutes ces émotions nouvelles et complexes.
— Je ressens ta frustration et ta peur. Ne t'inquiète pas, tu réussiras à les exprimer quand ton état de choc se dissipera. Je suis conscient que tu cherches des réponses et je suis prêt à te les donner. Si tu es disposée à les entendre, naturellement.
Immobile à soutenir son regard bleu océan et bienfaisant, je mime un « oui ». Il m'invite alors à le suivre. Dans un sac par terre, Aaron attrape une tenue noire, constituée d'un pantalon et d'un simple pull. Il m'indique une pièce adjacente et je le remercie intérieurement de ne pas me laisser pourrir dans cette ignoble robe d'hôpital. J'ignore à qui ces vêtements appartiennent, mais l'envie de sentir la sensation du coton sur ma peau enlève toutes interrogations.
Par la suite, nous sortons pour regagner le corridor et le garçon désigne une porte. « salle commune de l'escadron » y est inscrit.
