Ses pouvoirs renferment un effroyable secret qui pourrait bouleverser à jamais l'équilibre d'un univers ...
⭐️nouvelle version⭐️
Lorsqu'Avril, dix-sept ans, a perdu sa meilleure amie, elle pensait que le pire était derrière elle. Pourtant, la lycée...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
— Joignez lentement vos mains, chuchote Évalina.
Sous ses instructions et alors que mes yeux sont clos, j'avance mes deux paumes d'un geste souple et léger. La pièce, plongée dans la quiétude accroit ma concentration.
— Ressentez la chaleur se condenser dans cet espace de plus en plus faible. Portez une attention particulière à la pression de l'air qui grandit sous vos doigts.
Sa voix hypnotique résonne dans mon esprit.
Des frissons s'installent sur ma peau, avant de laisser place à une tiédeur inconnue.
Ça fonctionne. Je peux y arriver.
La première fois, c'est à peine si je sentais des picotements sillonner mon épiderme. Il semble qu'une progression, bien que minime, s'opère enfin.
— Libérez maintenant l'énergie que vous emprisonnez, en restant focaliser sur vos ressentis. Nourrissez votre puissance magique grâce à vos émotions.
À travers mes paupières, je perçois déjà le flamboiement doré s'animer telles les flammes d'un brasier.
J'ai réussi.
— Contemplez le résultat, finit-elle.
Je découvre finalement le fruit de ma dure labeur.
Rien. Le vide absolu.
Les Éclaireurs novices sont tous parvenus à former l'illumination tant désirée. Et pour les apprentis les plus expérimentés, c'est un halo ambré qui s'est dessiné autour d'eux, les enveloppant d'une douceur angélique. Quant à moi, mes mains restent vierges de tout éclat. Il n'y a pas la moindre trace de ces confettis brillants.
La salle est bercée durant quelques minutes d'une lumière vaporeuse et d'une atmosphère magique particulière, dont je ne suis pas à l'origine.
— Il semblerait que ce soit un nouvel échec, assuré-je à ma thérapeute.
Elle m'envoie un sourire peiné, mais bienveillant :
— Tu y parviendras, je n'en doute pas. Tous ces débutants s'entrainent depuis des dizaines d'années pour atteindre de telles prouesses. Certains ne tarderont pas à obtenir le grade de soldat de bronze, le premier rang dans notre société.
— À ce rythme, on peut toujours la renvoyer. Elle ne nous servira à rien.
Mon estomac se noue à l'entente de cette idée. Je fais face à mon interlocuteur les poings et la mâchoire serrée.
Holden.
J'aurais dû me douter que seul un tel imbécile dénué de compassion pouvait être à l'origine de cette remarque. Il n'a rien à faire dans cette classe. Mais il semblerait que monsieur s'est octroyé une pause pour venir m'enquiquiner.
