Ses pouvoirs renferment un effroyable secret qui pourrait bouleverser à jamais l'équilibre d'un univers ...
⭐️nouvelle version⭐️
Lorsqu'Avril, dix-sept ans, a perdu sa meilleure amie, elle pensait que le pire était derrière elle. Pourtant, la lycée...
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⭐️PARTIE 2 ⭐️
Pour ce qui est des tests, je ne m'en plaindrais pas. Cette Yéléna me file les jetons avec toutes ses machines et ses instruments bizarres. Je peux déjà m'imaginer ligotée sur sa table d'expérimentation, et la chaire ouverte, dévoilant l'intérieur de mon corps. Tu as trop regardé Grey's anatomy.
Je lui décoche une grimace :
— Oh ! Ne t'inquiète pas pour moi, le sport, ça me connait.
— Ouais, tu verras, Avril va te botter les fesses en combat ! s'écrie Tom.
Si je mens ? Mais bien évidemment ! Les activités physiques, qu'importe soient-elles, m'ont en horreur. Le souffle court, la fatigue musculaire, les coulées de sueurs et les vêtements qui collent à la peau ... Je connais bien tout ça. Depuis le collège, j'appartiens à la catégorie des piètres sportives. Adversaire pas le moins du monde redoutée, j'étais choisie dans les derniers au handball. Ainsi qu'au rugby, au lacrosse et tous les autres. Sur le terrain, je demeurais celle qu'on plaçait aux extrémités pour ne pas gêner. Ma candidature pour rejoindre l'équipe de cheerleader a même été refusée, faute de — je cite — « manque flagrant d'habileté, de force, de souplesse et de prestance ». J'aurais tenté.
En revanche, je ne néglige pas mes excuses pour justifier mes médiocres facultés. Holden ne tardera pas à se rendre compte de la réalité, mais autant qu'il le découvre en temps voulu. Il me prend déjà pour une nulle accomplie, pas la peine de précipiter la démonstration de mes faiblesses.
— Préoccupe-toi davantage de la tenue que tu porteras demain. Tu ne penses pas que changer quelques fois tes vêtements serait plus ... convenable ? lui lancé-je, l'air taquin.
Holden contrôle son accoutrement noir et replace sa veste de cuir avant de mimer une attitude indifférente.
Je n'y crois pas une seconde ! Il peut se cacher autant qu'il le souhaite derrière sa carapace. Je sais pertinemment que sa vanité est bien trop puissante pour le laisser insensible à ma remarque.
— On reparlera de tes capacités sportives sur le terrain dans ce cas, maintient-il. Pour ce qui est de mon outrecuidance, inutile de t'en préoccuper. Elle et moi nous portons bien.
Outre... quoi !? Il s'exprime comme ma professeure d'anglais, avec ses mots toujours sophistiqués. Que dois-je répondre à ça ?
— Et sinon, comment vont-ils ? enchaîné-je, déstabilisée par mon vocabulaire restreint.
— Leur pouvoir d'autoguérison leur a sauvé la vie. Ils ne sont plus dans un état préoccupant et se reposent simplement.
Monsieur a revêtis de nouveau sa casquette du je-m'en-foutiste. Au vu de la réaction qu'il a eue, on ne me fera pas croire que le bien-être de ses amis l'indiffère. Il faudrait être aveugle pour affirmer qu'il ne prend pas son rôle de leader à cœur. Il assume les responsabilités sans crainte.
