J'ai parlé dans mon sommeil, de la cure. Tout à coup je me sens extrêmement gêné comme si j'avais exprimé mes pensées à haute voix – en plus il a tout entendu – trop la honte. Isaac a décidé de s'allonger dans mon lit j'ai mentionné qu'il était torse nu ? – Incroyablement torse nu – je ne peux m'empêcher de regarder c'est nombreux tatouage, ont-ils une signification spéciale pour lui ? Une question que je me réserve pour plus tard. En attendant je pense qu'il ne va pas me lâcher avec sa question vu le regard qu'il me lance.
- Allonge-toi. Dit-il simplement.
Il est sérieux ?
Meuf il te propose de t'allonger à côté de lui !
Fonce bordel !
- Je dois me préparer pour mon hospitalisation. Dis-je
- Depuis quand on doit se préparer à être hospitalisé ? Dit-il en haussant les sourcils pour montrer son étonnement.
Sa question m'amuse, on dirait un enfant. Je vois l'opportunité de changer de sujet concernant mon cauchamar, je m'allonge à côté de lui, je veille à ne pas avoir de contact physique puis je lui explique.
- Une hospitalisation n'est pas une simple entrée. C'est un rituel, une nouvelle préparation, nous devons. Nous, les cancéreux, a ce préparé à cette nouvelle phase de notre vie, a cette nouvelle phase de traitement. Nous devons être dans une bonne condition physique et surtout morale, quand nous rentrons dans notre chambre nous devons nous sentir prêt à accueillir ceux traitement. Expliquais-je
Il ne dit rien, ce contente simplement de fixé le plafond. Puis il décide de tourner la tête vers moi et de me dire.
- Je serai là.
- Pardon ?
- Je serai là, avec toi. Pendant ton hospitalisation. Me dit-il.
Je tourne la tête vers lui, ne comprenons pas ce qu'il veut dire par « Je serai là » je décide de le dévisagé – sa je sais faire – et putain qu'il est beau ! Non, sexy. Il est sexy. Il se tourne vers moi et nos regards se soude ensemble, s'emboite, comme deux âmes.
- Alors tu as vraiment décidé de venir, je pense qu'on devrait se lever, se préparer car je dois être dans le service dans 1H30. Dis-je sans le quitter des yeux.
- Pourquoi as-tu rêvé de la cure ? Me demande-t-il soudainement
Le traite.
- Je ne sais pas. Dis-je simplement.
Je ne veux pas lui faire part de mes hypothèses, les hypothèses qui me dise que nous nous connaissons depuis longtemps – très longtemps – et que mon père voulait que je face cette cure. Mais pour une raison que j'ignore je ne ressens pas le besoin de tuer la prochaine personne que je croiserai. Il ne me croira pas, il me prendra pour une dingue. Je décide de retourner à situation à mon avantage.
- Tu as signé qu'elle contrat sur ma tête ?
Cette fois ci il détourne le regard.
Et bim.
- Si je t'explique, tu m'expliqueras en retour ?
- Tu veux faire un marché ?
- Un quoi ? Dit-il perdu.
- Un marché, tu me donne quelque chose et en échange je te donne quelque chose. Lui expliquai-je
- Je n'ai pas l'habitude de faire ce genre de chose, en général je prends. Tout simplement. Dit-il naturellement.
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Renaissance
Storie d'amoreLa vie est une véritable salope, on nait, on vie, on meurt. Enfin pour certains la vie est plus une question de survie, certain ce battent pour vivre pour cause d'une putain de maladie qui décide de rentrer dans la vie du jour au lendemain. La vie b...