Un lien indestructible. {Black Butler : Ciel x OC}

| CHAPITRE V |

Note de l'auteure : le mode de jeu du billard est anglais, plus connu sous le nom de "8 Pool".

Je prends mon porte-monnaie avec moi, ainsi que mon portable.

- Vous avez oublié quelque chose, Soleil...

- Qu'est-ce qu'il y a, comte ?

- Votre tenue...

- Ah oui ! C'est vrai ! Où avais-je la tête ?

Je m'empresse d'attraper un t-shirt blanc à rayures jaune, un jean couleur beige et des chaussettes blanches dans mes tirors, et je prends discrètement un soutif que je dissimule entre les deux autres vêtements.

Je me dirige vers mon paravent, mais je tourne ma tête en direction de Ciel, avec le rose qui me monte aux joues.

- Ne me regardez pas me changer. Je vous l'interdis. Si vous vous avisez de le faire, vous allez passer un très mauvais moment.

- D'accord. Je comptais pas le faire, de toute façon. Après tout, je suis un noble, pas un pervers.

Je lui tire la langue et il tourne la tête à l'opposé de l'endroit où je dois me changer. J'enlève la robe de nuit et enfile mes vêtements de rechange, puis je passe un coup de brosse dans ma longue chevelure.

- C'est bon. Vous pouvez vous retourner.

Le comte s'exécute.

- Allons-y, ajoute ce dernier.

Je sors avec lui de ma chambre, et nous descendons l'escalier en colimaçon menant à la réserve du magasin. J'entreouvre la porte, et découvre que mon père est derrière la caisse avec une cliente qui discute avec lui.

Il va falloir sortir par la porte arrière de la boutique sans se faire remarquer. Je fais un signe de main à mon compagnon pour qu'il me suive.

Nous nous déplaçons à tâtons, jusqu'à ce que mon père retourne sa tête vers nous. Je m'accroupis et me cache derrière un présentoir, et murmure à Ciel de faire de même, ce qu'il exécute.

***

Une fois que Papa ait détourné le regard, je me précipite accroupie à la sortie de derrière, avec le comte sur mes talons.

Je laisse la porte légèrement ouverte, et prends Ciel par l'avant-bras pour courir.

- Nous avons réussi !

Le pauvre Phantomhive était tout secoué.

- Oui... Mais pouvez-vous arrêter d'aller aussi vite ?! Je vais finir par vomir !

- Ah, pardon.

Je lâche son bras, et marche à côté de lui.

- Ça fait tellement du bien de rentrer à mon époque ! J'avoue que les bonnes manières et le language soutenu à longueur de journée ne sont pas ma tasse de thé.

***

La ville se tient à présent devant nous.

- Vous voilà en plein cœur de Lyon !

- C'est... si différent de chez moi... Pourtant, cette ville possède un charme unique... Je ne sais pas comment le décrire.

- C'est l'évolution technologique. Les voitures, les tramways, les routes, tout a changé. Viens avec moi, on va aller t'acheter de nouveaux sous-vêtements, puis nous irons à la salle d'arcade.