14 Février 2014
Cher journal,
Aujourd'hui, 365 jours sont passés. 365 jours que je suis prisonnier dans cette demeure depuis que je l'ai fait disparaître. 365 jours que je suis en enfer. A quoi ai-je pensé ? J'ai cru que les choses seraient enfin meilleures, que je verrais enfin la lumière s'il n'existait plus – mais je me suis fait plus d'illusions que de réalité. Parce que très vite, tout a empiré. Comment ? Je n'en sais rien. Mais ce dont je suis sûr, c'est qu'il n'est pas parti. Il est toujours là. Il me surveille. Et cette fois, je n'ai aucun moyen de le fuir. Il est bien trop fort, bien trop imprévisible. Quand je crois qu'il a décidé de me laisser un moment de répit, il revient.
Ces instants de silence et de tranquillité ne sont qu'éphémères – comme maintenant. Pendant que je t'écris, je suis réfugié dans ma chambre, là où tu sais. C'est le seul endroit où il n'arrive pas à m'atteindre. Il ne sait pas que je suis caché ici. De toute façon, il sait que je finirai par me montrer. Mais c'est peine perdu pour lui. Cela va faire trois mois que je ne fais plus mes nuits. Je n'en peux plus. Je suis épuisé de tout ça. Qu'attend-il ? Que je prennes ma vie ? J'y ai souvent songé. Mais ça serait le laisser gagner. Je ne veux pas lui laisser ce plaisir. J'ai encore des tas de choses à découvrir. J'ai envie de vivre.
Alors comment vais-je en finir ? Fais-moi confiance. Après des nuits d'insomnies et de réflexions, je sais maintenant quoi faire. Et je n'ai pas d'autres choix. Tout ce que je peux espérer est qu'un jour, quelqu'un te trouvera, Journal – je te mettrai en sécurité. Car mon destin dépendra uniquement de cette personne qui t'aura entre ses mains.
Enfin ... en espérant que tout se passe comme je le souhaite.
– H. x
VOUS LISEZ
Distress Call
FanfictionIl fait noir. C'est la première fois que j'entre dans cette pièce. Debout sur le pas de la porte, je tâtonne le mur pour trouver l'interrupteur. Et quand la lumière s'allume, je crois apercevoir du coin de l'oeil une ombre s'échapper dans l'aire som...