Laurence est en train de consulter le dossier de Difoisis lorsque l'inspecteur Rasse entre dans son bureau. Il se promène un peu partout, se dirige vers une fenêtre et regarde au-dehors avant de remarquer :
- Le soir commence à tomber.
- C'est gentil de me le signaler, Rasse, mais je ne suis pas un demeuré. Contrairement à vous.
- Vous allez voir quand je ramènerai Jean-Luc Duvaux pieds et poings liés, rétorque l'inspecteur en se tournant vers le commissaire.
- Toujours cette idée ridicule ?
- Elle n'est pas ridicule. On l'a vu s'enfuir de la scène de crime, et ça, vous ne pouvez pas le nier.
- Vous niez également votre tentative de retourner ma secrétaire contre moi ?
Rasse recule d'un pas. Le commissaire, constatant l'effet de sa question, continue :
- Vous avez voulu monter Marlène contre moi et vous en faire une alliée. Je ne serais pas étonné si j'apprenais que vous avez essayé avec Avril.
Nouveau pas de recul.
- Mais il y a quelque chose que vous ne saviez pas, Rasse. Marlène est un grand cœur naïf, et je pense qu'un nouvel abus envers elle est une grave insulte. De plus, elle est et reste fidèle à moi. C'est MA secrétaire. Quant à Avril, malgré les reproches que je lui fais, elle est assez intelligente pour connaître le bon camp, et elle m'est, je me dois de l'avouer, très utile lors de certaines affaires. Alors, un conseil, Rasse : cessez vos petits manèges, ou vous aurez affaire... à nous trois.
- Quel discours, commissaire, dit finalement l'inspecteur. Vraiment. Mais il vous faudra plus qu'une langue pour retirer mon moment de gloire demain.
Sur ce, Rasse quitte le bureau du commissaire. À ce moment-là entre Leuficc, et le commissaire l'invite à s'asseoir.
- Pourquoi m'avez-vous demandé ? demande le joueur de tennis.
- Nous avons retrouvé votre ami. Vous savez, Hugo Difoisis.
- Vous l'avez trouvé ?
- Je viens de vous le dire.
- Et... que vous a-t-il dit ? Je vous demande ça par simple curiosité.
- Il ne nous a rien dit.
- Ah ?
- Parce qu'il a été assassiné.
Leuficc faillit tomber de sa chaise à cette nouvelle. Son visage devient livide. Comment interpréter cette réaction ?
- Co... Comment ?
- Il a reçu des coups mortels sur la tête. On a retrouvé son corps dans un entrepôt, ajoute-t-il en montrant une photo de ledit entrepôt au joueur de tennis. Reconnaissez-vous cet endroit ?
Leuficc regarde attentivement la photographie, puis la pose sur le bureau en répondant :
- Désolé, ça ne me dit rien.
- Dîtes-moi, c'est assez étrange que deux amis à vous soient assassinés en si peu de temps.
- Insinuez-vous que je les ai tués tous les deux ? Je vous rappelle que j'ai un alibi pour le meurtre d'Anaïs.
- Certes, mais pour celui d'Hugo Difoisis ? Où étiez-vous entre 17h30 et 18h00 ?
- J'étais en train de m'entraîner seul au tennis.
- Donc, il n'y a personne pour confirmer votre alibi ?
- J'en ai bien peur. Mais, si les deux meurtres sont liés, alors je ne peux pas être le meurtrier, puisque j'ai un alibi pour l'un des deux.
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LPM - Jeu, assassinée, et match
FanfictionLe commissaire Laurence patauge dans une affaire de trafic de bijoux. Alors qu'il continue son enquête, il reçoit l'appel d'une personne qui prétend avoir des informations sur le trafic. Quand le commissaire arrive au rendez-vous, il découvre le cad...