Maître des illusions (EN MODIFICATION)

Chapitre 9

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PVD Alice : 58 jours avant le drame.

Une heure exactement venait de s'écouler. Une heure ou mon cerveau travaillait à vif allure. J'avais le sentiment de ne plus être moi-même, et ça me faisait extrêmement peur. Je détestais ne pas me connaître. J'avais l'impression de vivre la vie de quelqu'un d'autre, dans le corps d'une autre personne dont je ne connaissais pas l'existence. J'étais un robot. Un robot vidé de sentiment. À force d'avoir peur, de penser tristement à mes proches, j'avais perdu le goût de la vie en seulement une journée.

Quand Thor est parti dans ses appartements, il ne restait plus que moi et Loki. Discrètement, j'examinais chaque détail de son corps qui semblait parfait. Loki possède un aspect très agréable à regarder. Sa peau était claire, presque blanche. Il était plutôt grand, Il me dépassait de dix centimètres environ. Il semblait très athlétique malgré la finesse de son corps. Ses vêtements dessinaient parfaitement ses courbes qui semblaient parfaites. Il y avait quelque chose dans ses yeux verts qui semblaient très intimidants, comme s'il portait tous les malheurs du monde sur lui. Je m'attardais quelques secondes sur ses cheveux. Ils étaient plutôt longs, d'un noir profond. J'avais tellement envie de passer ma main au long de ses cheveux, mais je m'y résignai.

<<Que veux-tu visiter ce matin ? Me demanda Loki, coupant court mes pensées.

- Je ne sais pas. Qu'y a-t-il intéressant à visiter sur Asgard ? Lui demandai-je gentiment.

- Tout est intéressant à visiter très chère, dit-il en m'aidant à me lever.

- En es-tu sûr ? Enrichis-je, un sourire au coin de la bouche.

- Certain, ajouta-t-il en souriant timidement, suis-moi.>>

Il fit quelques pas en avant,avant de se retourner et de me regarder dans les yeux. Je souriais timidement avant de le suivre.

On monta des escaliers, descendit et marcha pendant 10 bonnes minutes avant d'arriver enfin à l'endroit voulu. "Nous sommes au Bifröst." me chuchota-t-il dans l'oreille.

L'endroit était tout en or (comme les autres pièces d'ailleurs). Au milieu de la pièce, il y avait une épée enfoncée dans une sorte de trône, avec Heimdall à côté, les yeux fermés.

Sentant notre présence, Heimdall se retourna et s'inclina devant nous avant de se retourner pour observer la galaxie.

Quand je vis la galaxie de mes propres yeux, j'en ai eu le souffle coupé. Je m'approchai de la vitre pour mieux l'observer.

<<C'est mon endroit préféré, chuchota Loki, me faisant sursauter. Cet endroit relit Asgard à la Terre. Grâce à cela, nous pouvons aller et venir comme on le souhaite autant de fois que l'on veut. Heimdall est le gardien de ce lieu. Il était très fidèle à Odin...

- Odin ? Questionnai-je. Qui est-ce ?

- C'était mon père, enfin mon père adoptif. Il est mort durant une guerre qui a ravagé notre monde.

- Je suis désolée de l'apprendre, dis-je en le voyant baisser les yeux, C'était ton père adoptif ?

- Oui... Mais voyons tu es très curieuse petite humaine, se moqua-t-il.

- Humaine je ne sais pas, soupirai-je, je ne sais plus qui je suis réellement. J'ai l'impression que tout ça c'est de ma faute...

- Ce n'est pas de ta faute, dit-il en mettant sa main sur mon épaule pour me réconforter, tu es forte et tu vas t'en sortir. Tu n'es pas quelqu'un de normal, certes. Mais c'est ton destin depuis que tu es née.>>

Je sentis mes joues rougirent suite à ce contact. Que m'arrivait-il ? Sentir sa main sur mes épaules avait déclenché quelque chose en moi...

Soudain, j'entendis une faible voix.

Alice...

Cette voix me disait quelque chose...

Viens à moi...

Je suis prise de stupeur. C'était Sofya qui me parlait dans ma tête ! Je respirai de plus en plus vite en essayant de penser à autre chose. Mais j'avais affreusement envie de suivre cette voix... Je voulais tout à coup rejoindre Sofya, il m'attirait énormément.

Une paire de main me secouant énergétiquement, me réveillait de ma stupeur. Loki me regardait dans les yeux en répétant mon nom. Dès qu'il me vit me réveiller de ma stupeur, il me demanda ce qui s'était passé. Je lui répondis, ma voix se cassant :

- est-ce que je deviens folle ?