Maître des illusions (EN MODIFICATION)

Chapitre 1

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NOTE DE L'AUTEUR : Avant de lire l'histoire, il est conseillé de lire le résumé du livre, car j'ai mis des informations importantes à la fin. Bonne lecture !

24 mai,  7h30 : 60 jours avant le drame. PVD Alice

Il faisait très sombre. On n'y voyait presque rien. J'étais dans une pièce que je ne connaissais pas. Je la parcourus rapidement. Elle était très petite, avec une salle de bain à côté. Je me dirigeai vers la bibliothèque et fis parcourir mes doigts le long des livres, intriguée. L'écriture de ces livres étaient illisibles. Quelle langue c'était ? Je plissai les yeux. Ma vue devenait flou de temps à autre. Soudain, une lumière aveuglante fit son apparition et je sentis qu'on me prenait par les poignets en me tirant  à l'extérieur. Je me débattais en hurlant. Tout à coup je sentis une douleur insoutenable derrière mon crâne, puis, plus rien...

Driiinngg ! J'ouvris difficilement les yeux. La respiration saccadée, je tremblais. Ce rêve semblait si réelle... Je me levai avec beaucoup de difficulté et me dirigeai vers la salle de bain. Je me passai de l'eau fraîche sur mon visage pour tenter de m'apaiser, puis je regardai mon reflet. J'étais très pâle pour une jeune femme de 24 ans. Je frottai mes yeux vert pour retrouver ma vue nette et pouvoir mieux m'observer. Je pris une brosse pour coiffer ma longue chevelure brune et lisse. Puis je me maquillai un tantinet pour essayer de cacher mes énormes cernes, en vain. Malgré la couche de maquillage utilisée, mon visage montrait mes cernes de fatigue à des kilomètres à la ronde. Pour finir, je m'habillai d'un jeans basique avec le premier haut qui me venait. Enfin prête, je sortis de mon piteux appartement pour me diriger à mon piteux travail.

Au coin de la rue se trouvait un vieux café dans lequel je travaillais. Je n'aimais pas ce travail, certes, mais cela permettait de payer les factures. Je soupirai en sortant mon téléphone de mon sac à main.

10 appels manqués et trois messages de Marina.

Marina : Tu aurais dû venir à cette fête c'était génial !

Marina : J'ai rencontré des hommes pas mal en plus...

Marina : Ce soir Steve organise une fête chez lui, et tu as intérêt d'être présente ! Je viens te chercher à 18h00.

Je soupirai avant de lui répondre positivement. Comment dire non à Marina ? C'est ma meilleure amie d'enfance. Je ne sais plus comment nous sommes devenues amies ; Elle adore aller à des fêtes tandis que je préfère rester chez moi devant un bon roman au coin du feu. Malgré nos différences, je l'adore. Elle est comme une sœur pour moi ! Je souris toute seule avant d'observer un peu les alentours. Des centaines de personnes allaient et venaient de droite à gauche en ayant toujours les yeux rivés sur leurs téléphones. Ils semblaient très occupées en voyant à quelle vitesse ils marchaient. Je me demandais s'ils prenaient le temps de faire une pause de temps en temps. Les bruits de voitures klaxonnant me donnaient de plus en plus la migraine, surtout que ces temps-ci j'avais horriblement mal à cet endroit. Même les médicaments ne me calmaient pas. J'inspirai et expirai avant de continuer de marcher.

Au bout de 5 minutes de marche, j'arrivai devant mon lieu de travail. Je poussai les portes avant de saluer une touffe rousse. Cette touffe rousse était ma patronne, Nicole. Elle me salua vite-fait avant de retourner dans son bureau. Malgré son âge, il n'y avait pas une minutes ou elle ne faisait rien. J'enfilai mon tablier et commençai à servir des clients et à ranger l'établissement. À ce moment-là, tout ce que je souhaitais c'était d'être en vacance. Je détestais ma vie !

Durant la journée je servis des dizaines de personnes comme à son habitude. Je préparai une tasse de thé avant de l'apporter à une personne âgée. C'était une grand-mère qui venait ici depuis que je travaillais là, cela veut dire 2 ans. Elle est très gentille avec moi, c'est comme une deuxième grand-mère pour moi. <<Bonjour Alice, quelle plaisirs de te voir ! S'exclama la grand-mère en s'illuminant de joie.

- Bonjour Sonia, comment allez-vous ? Demandai-je en souriant de toutes mes dents.

- La routine répondit-elle avant de prendre une gorgée de son thé. Je me sens si seule dans mon appartement...

- Je vous comprends parfaitement, dis-je, je me sens aussi seule.

- Une jeune fille comme vous ne devrait pas être seule ; sortez ! Faites-vous des amis ! Nous avons qu'une vie vous savez, dit Sonia en posant sa tasse.

- Vous avez sûrement raison, dis-je en lissant mon tablier, mais tout ce qui compte pour moi pour l'instant c'est d'ouvrir un restaurant.

- Votre vie va être semée d'embûche mais je suis certaine que vous y arriverez, ajouta-elle avant de prendre ma main, je crois en vous.

- Je crois bien que vous êtes la seule, soupirai-je.>>

Elle fit un sourire d'encouragement avant de me laisser travailler. Je repensai tout de même à ce qu'elle m'avait dit. Devrai-je plus sortir ? Devrai-je me faire plus d'amis ?

A la fin de mon service, je rangeai mon tablier pour ensuite me rendre à mon habitat. J'étais contente d'avoir enfin fini cette journée si épuisante, surtout que ma migraine s'amplifiait de plus en plus... Il ne restait plus que cinq clients, donc je ne pouvais pas encore partir me reposer avant la fête. Sonia, s'était levée, puis dirigée vers la porte. Elle se retourna avant de me sourire tendrement. Puis elle ouvrit la porte.

C'est là que tout a dégénéré.