Harry:Les grincements se rapprochaient de plus en plus. Louis avait entouré mon corps de ses deux bras et me serrait contre son torse. Ses yeux reflétaient l'angoisse. Les pas s'arrêtèrent devant la porte de la chambre et une main se posa sur la poignée. Louis prit quelque chose dans le sac et la porte s'ouvrit. Une silhouette apparut dans l'entrée de la pièce.
... : Qui... Qui êtes-vous ?
La voix était celle d'une vieille femme. Louis se détendît et se leva. Il prit doucement le bras de la femme et la fit s'assoir près de lui. Louis me fit signe d'approcher. Je m'assis à ses côtés et il emmêla ses doigts aux miens. La vieille femme n'eût pas de geste de dégoût ou de malaise, elle n'allait donc peut-être pas nous livrer aux nazis.
Louis : Je m'appelle Louis. Et mon ami, là, c'est Harry. Ne vous en faites pas. Regardez-le. Vous voyez ce visage d'ange ? Et bien il n'a pas que le physique d'un ange mais aussi l'âme. Il ne fera de mal à personne.Je rougis et cachai mon embarras derrière un sourire timide. Louis continua de parler. À la fin de son récit, Louis reprit un peu son souffle.
Louis : Ça ne vous dérangerais pas de nous cacher quelques jours ? Trois, pas plus. Après nous partirons.
La femme posa une main sur l'épaule de Louis.... : Restez autant que vous le voulez. Et appelez-moi Carmen.
Louis : Merci beaucoup Carmen.
Carmen : Et si j'allais vous préparer quelque chose à manger ? Oui, c'est une bonne idée !
Carmen se leva et se dirigea vers la cuisine. Louis me prit dans ses bras et posa sa tête sur mon épaule.
Louis : Alors ? J'ai bien parlé ?
Il rit d'un rire sans joie.Harry : Bien sûr que tu as bien parlé. Et j'ai bien aimé le passage où tu me comparais à un ange. Même si ce n'était pas vrai, c'était beau.
Louis resserra son étreinte en enfouissant sa tête dans mon cou.Louis :
Je respirais l'odeur de Harry dans son cou, essayant de me calmer. Au bout de quelques secondes, n'en pouvant plus, j'éclatai en sanglots. La pression et le stress de ses derniers jours me retombaient d'un coup sur les épaules. Harry me caressait le dos, cherchant à m'apaiser.
Harry : Hé, tout va bien. Tout va bien maintenant.
J'hochai la tête dans son cou mais les larmes refusaient de s'arrêter de couler. Harry se décolla de moi et prit mon visage dans ses mains chaudes et douces. Ses pouces essuyaient mes larmes pendant qu'il posait ses lèvres que mon front. Il resta comme ça jusqu'à ce que je me calme. Quelques minutes plus tard, les sanglots cessèrent. J'enlevai ma tête des mains de mon amoureux et pris à mon tour son visage dans mes paumes avant de l'embrasser avec tout l'amour que j'avais à donner.Deux jours s'étaient écoulés depuis que l'on s'était introduis chez Carmen. Je ne tenais plus en place et je savais que les nazis n'allaient pas tarder à nous retrouver si nous ne bougions pas. Je fis part de mes pensées à Harry, qui acquiesça.
Harry: Où voudrais-tu aller dans ce cas ?
Louis : Jusqu'où pourrais-tu me suivre ?
Harry : Si tu décidais d'aller sur Mars, je te suivrais.
Je souris avant de l'embrasser doucement.
Louis : Je t'aime.
Harry : Moi aussi, tellement.
Louis : Bon, on sait qu'on se trouve en Alsace, à la frontière entre l'Allemagne et la France. Ce n'est peut-être pas une excellente idée de rester ici. Je propose qu'on aille en terrain neutre.En Suisse par exemple. Carmen a une voiture. Elle pourrait nous conduire jusqu'à la frontière et ensuite on se débrouillera pour la franchir sans se faire tuer. Et ensuite...Harry sourit, des étoiles dans les yeux. Il sauta à mon cou, m'embrassant sur tout mon visage.
Harry : Et ensuite nous serons libres pour de bon.Je souris tout en l'embrassant. Il gémit lorsque nos langues se rencontrèrent ce qui provoqua des frissons dans tout mon corps. Ses mains glissèrent sous mon tee-shirt et caressaient mon torse. Mon souffle s'accéléra. Je le voulais. Je voulais que nos corps ne fassent plus qu'un. Une voix s'éleva de la cuisine.
Carmen : Le dîner est prêt, venez manger.
Harry gémit de frustration et je fis de même. Nous nous dirigeâmes vers la cuisine.
Lors du repas, je fis part de notre plan à Carmen. Elle accepta directement. Nous partirons demain vers la liberté.
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WAR LOVE [L.S]
Fiksi PenggemarHarry et Louis, un parti politique vainqueur, un camp, une histoire. ~Si seulement il avait pu pleurer en silence, je n'entendrais plus ses sanglots aujourd'hui encore résonner dans ma tête~