15 - "Je ne peux pas t'aider si tu ne veux pas être aidée"

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- Concentre-toi Evangeline, plus fort.

- Je ne fais que ça.

- Tu dois ouvrir ton esprit pour que je puisse y accéder. 

Je soupire longuement et rouvre les yeux. Le Docteur est assis en tailleur sur sa chaise face à moi, toujours dans mon fauteuil. Je profite de cette semaine de répit pour faire le plus d'entraînements possible. Ce week-end, nous fêtons Thanksgiving et je ne verrai pas Stephen pendant au moins quatre jours. Mes grands-parents viennent spécialement d'Irlande pour nous voir. Même si papa et maman sont divorcés depuis maintenant plus de six ans, nous gardons contact avec mes grands-parents paternels et nous les voyons lors du repas de Thanksgiving qui se déroule toujours dans le grand loft de papa à Manhattan. Etant donné qu'Ines, la fiancée de papa, ne sait pas cuisiner, maman s'occupe du repas, avec l'aide de Mamie Jenna. Helen et Bastien, ma tante et mon oncle nous retrouvent le soir-même et oncle Bastien, qui vit en France depuis la sortie de ses études, est hébergé chez papa pendant les quelques jours qui suivent, ce qui me permet de le voir un petit peu. J'ai la chance de ne pas avoir de problèmes de famille durant le repas de Thanksgiving contrairement à certains de mes amis, dont Liv, qui me raconte toujours les disputes qui éclatent dans les siens. 

Malgré les paroles décalées d'Helen, la prétention de Bastien et la tension palpable entre Ines, papa, James et maman, je peux affirmer que je passe, chaque année, un bon moment. Maman a voulu inviter May et Peter pour ce Thanksgiving étant donné qu'ils n'ont aucune famille avec qui partager ce moment de grâce, mais papa n'était pas chaud alors c'est tombé à l'eau. 

- Je suis fatiguée, lâché-je. Ça fait deux semaines qu'on essaie, y a rien qui marche. Tu ne fais qu'entrer et sortir de ma tête, j'ai l'impression de devenir folle. 

- Tu commences à guérir. Crois-en un ancien chirurgien, ta plaie ne devrait pas se refermer aussi vite.

- Alors pourquoi je suis toujours dans ce fauteuil ?

Depuis ma rencontre avec Strange, je ne passe pas un jour sans aller le rejoindre dans la tour de Tony et qu'il n'essaie d'entrer dans ma tête pour "débloquer le mal en moi". Il assure que ma guérison accélérée a repris ses droits, mais personnellement, je ne suis pas convaincue. Je n'ai senti aucune différence. Certes, la douleur est moins omniprésente, mais ça pourrait tout aussi être l'effet des anti-douleurs.

Je ne sais pas ce qu'explore Stephen durant ses séances, or il semblerait que j'aie érigé des barrières impossibles à franchir. J'ai beau tenté de travailler sur moi, de laisser le pouvoir m'envahir, je n'y arrive pas. La seule chose que je récolte, c'est une extrême fatigue. J'ai l'impression que mes neurones courent un marathon à chaque séance. 

- Il faut que tu persévères Evangeline, c'est primordial.

- Rien ne marche, mes pouvoirs ont disparu.

- Des pouvoirs, ça ne disparait pas comme ça.

- Tu me répètes ça à chaque fois, mais j'ai eu mes pouvoirs par hasard. Je les ai peut-être épuisés.

Stephen grogne et se lève de sa chaise.

- Je ne peux pas t'aider si tu ne veux pas être aidée.

- C'est facile pour toi de dire ça. Tu ne risques pas de les perdre tes pouvoirs, tu ne sais pas ce que ça fait d'être...

- D'être quoi ? s'énerve l'ancien chirurgien. D'être perdu ? De voir tout ce qui fait de moi s'écrouler, disparaître en une seconde ?

Je baisse le regard, gênée par mes caprices. Il a quand même eu un grave accident qui lui a fait perdre l'usage de ses mains. Pour un chirurgien dont la vie est centrée autour de son travail, ça a dû être une épreuve insupportable.

Stephen soupire pour reprendre contenance. Il s'approche de nouveau et s'accroupit pour capter mon regard.

- Ecoute Evangeline, je te laisse tranquille pour ce week-end, on reprendra quand tu auras repris les cours, mais tu dois te faire confiance. Tu es pleine de ressources, mais également de failles et de cicatrices. Tu dois les accepter et les refermer pour redevenir qui tu es réellement.

J'acquiesce en silence puis remercie le Docteur pour son engagement envers moi. Il m'aide plus qu'il ne le croit. Il m'aide à reprendre confiance en moi, à me redonner espoir. 

Outbreak est peut-être bien cachée, mais peut-être arrivera-t-il à la retrouver ?

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Mon dieu, je suis très déçue de ce chapitre !

J'ai l'impression qu'en ce moment, mes chapitres sont mous, pas drôles et chiants en plus d'être mal écrits, non ? Dites moi ce que vous en pensez !

J'ai une question pour vous : voulez-vous que je rédige le repas de Thanksgiving ou juste que je le résume pour ne pas faire un nouveau chapitre mou et gnangnan ? Parce qu'il faut que j'accélère cette fic, que j'entre dans le vif du sujet, je le sens, ça s'essouffle...

Aidez-moi ! ^^:*


Outbreak Tome 3 ► Marvel ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant